Carillon_2015_06_17

ACTUAL I TÉ

Le coût de la technologie commune

boursé 118 398 $ pour ses ser- vices informatiques et 113 791 $

backups ont été centralisés au centre de données de L’Orignal et ils sont automatisés avec une fréquence élevée. » Jean St-Pierre a cependant indiqué que la centralisation a ses désavantages et que les problèmes informatiques des employés de la ville sont maintenant gérés selon l’im- pact sur la productivité et le travail, et que cela influence le temps réponse pour les réparations et le support technique.

Le conseil a fait remarquer que la courbe d’apprentissage n’est pas toujours facile à gérer et que le nouveau système télé- phonique comporte des temps d’attente inutiles lors de la composition des appels. Une refonte du site Internet est également au budget, mais puisqu’il sera développé à partir du gabarit technique de celui des Comtés, l’enveloppe budgétaire de 25 000 $ ne devrait pas être nécessaire en totalité.

en 2012. La mise au niveau de 2013 a permis de réduire cette facture à 108 228 $ en 2013 et 104 060 $ en 2014, selon les prévisions. « Les travaux majeurs ont été terminés en juillet 2014 et on constate une décrois- sance au chapitre des coûts, a indiqué Jean St-Pierre. D’ici la fin de l’année 2015, on ne s’attend pas à ce que le montant dépasse 80 000 $ et on s’attend que cela varie entre 80 000 $ et 85 000 $ pour les trois prochaines années. En ce moment, la Ville est sur le cruise control, tout a été mis à jour et on supporte. » Le remplacement du coordonnateur maison à temps plein par l’équipe et l’ex- pertise informatique des Comtés unis ont permis de centraliser les données et de res- tructurer plus efficacement la gestion des documents virtuels. En plus de standardiser les protocoles, les Comtés ont également

STÉPHANE LAJOIE stephane.lajoie@eap.on.ca

Alliance possible entre les services de Prescott

Lors de la séance du conseil du 8 juin dernier, le

directeur de la technologie informatique des Comtés unis de Prescott et Russell, Jean St-Pierre, a présenté aux élus un rap- port sur les coûts et l’impact de la prise en charge du volet technologique de la Ville de Hawkesbury par les Comtés unis. C’est en 2013 que la Ville a confié aux Comtés unis la mise à niveau de son sys-

tème informatique et de ses technolo- gies de communi- cation. Depuis cette date, les Comtés unis sont également responsables du support technique.

installé de la fibre optique de haut débit à l’hôtel de ville et à la caserne pour augmenter la productivité et l’effi- cacité du réseau. « En 2011-2012,

D’ici la fin de l’année 2015, on ne s’attend pas à ce que le montant dépasse 80 000 $ et on s’attend que cela varie entre 80 000 $ et 85 000 $ pour les trois prochaines années.

Ces améliorations technologiques et la centralisation du soutien permettront de stabiliser les coûts et de faire des économies à long terme. En 2011, la Ville de Hawkesbury a dé-

dans un environnement très désuet, les coûts étaient plus élevés que lorsque beau- coup de temps et d’équipement ont été investis pour rehausser l’infrastructure, a fait remarquer Jean St-Pierre. (…) Tous les

Plusieurs organismes étaient présents lors de la rencontre pour la création d’une alliance communautaire entre les différents services de la région de Prescott.

PROGRAMME D’ÉDUCATION À LA PETITE ENFANCE

VÉRONIQUE CHARRON veronique.charron@eap.on.ca

par la personne. En s’assoyant ensemble, on apporte plus de ressources. » M. Gray a précisé que si quelques services peuvent apporter de l’aide, ces derniers for- meraient un comité pour régler la situation. Par la suite, ils présenteraient les résultats à l’ensemble de l’alliance communautaire. Le détachement de Hawkesbury de la PPO veut faire en sorte que les services ne laisseraient plus sortir quelqu’un de leur local sans avoir le sentiment de l’avoir aidé jusqu’au bout, comme l’a indiqué le com- mandant Bryan Mackillop, en s’adressant aux membres des organismes présents. Il a aussi fait valoir les limites que chacun possède individuellement. « Combien de fois avez-vous vu quelqu’un s’adresser à l’un de vos services pour de- mander de l’aide, ressortir et que vous ne le revoyez plus jamais. Et vous vous dites que c’est le mieux que vous pouviez faire. C’est parce que l’on est limité dans notre atteinte et dans nos approches et dès qu’ils sortent, vous ne pouvez plus rien faire. Nos mains sont liées. On ne communique pas efficacement. » La Maison Interlude, le Centre Novas, Santé Ontario, Ontario au travail, le Pro- gramme ontarien de soutien aux personnes handicapées, l’Association canadienne pour la santémentale, Valoris, le Service aux vic- times et le 211 étaient quelques-unes des organisations présentes à cette rencontre. Pour l’instant, le Centre Novas a déjàmis en place une alliance entre quelques ser- vices, à laquelle participe la PPO. Il reste encore à savoir si les autres services de la communauté de Prescott voudront prendre part au projet.

Une alliance entre les services de la com- munauté de Prescott est en voie de voir le jour. Cette alliance permettrait d’amélio- rer la communication entre les différents organismes. Le détachement de Hawkesbury de la Police provinciale de l’Ontario (PPO) a organisé une rencontre à cet effet, le 10 juin dernier, au Centre communautaire de Chute-à-Blondeau, pour vérifier l’intérêt des organisations. La création d’une alliance entre les ser- vices de la communauté a comme objectif de mieux prendre en charge les gens qui vont chercher de l’aide, selon leurs besoins, en améliorant la communication entre les organismes, comme l’a affirmé l’enquêteur Kenneth Gray du détachement de Hawkes- bury. « Différents services seraient impliqués pour répondre aux situations graves dans la communauté. Ce qui est intéressant, d’en- chaîner M. Gray, c’est que la plupart des appels que l’on reçoit ne sont pas des appels qui devraient aller aux policiers. On veut créer un système où ces gens-là ne seront pas oubliés et qu’ils seront transférés aux gens formés pour répondre à leurs besoins. » « Par exemple, la police ou une agence reçoit un appel. Si on ne peut pas aider com- plètement, si on voit qu’il y a une petite lacune ou que la personne a possiblement d’autres problèmes, on vient à la table de l’alliance communautaire, on présente l’in- formation et là, les autres services peuvent offrir leur aide, selon les besoins démontrés

Contactez Véronique Sélesse au 1 800 661 6490 ou 780 853 8417 veronique.selesse@lakelandcollege.ca

www.lakelandcollege.ca/epe

En collaboration avec le Centre collégial de l’Alberta.

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