Guide VOILAT (public)

Le guide d’inclusion des femmes lesbiennes au travail

Chapitre 1 Chapitre 2

travail plus de lesbophobie venant des femmes que des hommes. » Constat qui peut paraître étonnant et qui s’avère pourtant partagé par de nombreuses femmes lesbiennes. Comme si cette identité venait déstabiliser les schémas de construction des femmes hétérosexuelles éduquées avec l’idée qu’un couple, c’est forcément un homme et une femme. D’où l’importance de sensibiliser au sein même des réseaux féminins et d’y faire circuler une parole sur ce sujet.

En ce qui concerne les réseaux LGBT+, le constat de la sous-représentation des femmes lesbiennes s’impose également. Invisibles, officiellement alliées et moins nombreuses que les gays, elles ne font pas toujours entendre leur voix et les caractéristiques spécifiques de la lesbophobie. De fait, l’articulation du sexisme et de l’hétérocentrisme, n’est pas toujours prise en compte par ces réseaux.

Quelques exemples d’actions possibles au sein des réseaux Pour les réseaux égalité femmes/homme ou mixité : • favoriser la visibilité des femmes lesbiennes en développant un message inclusif et inviter, si besoin, des personnes externes, « grands témoins » lesbiennes ; • engager les conversations sur la « double peine » des femmes lesbiennes ; • témoigner de l’homoparentalité ; • témoigner en tant que parent ayant une fille lesbienne. Pour les réseaux LGBT+ : • rechercher la parité au sein de leurs instances dirigeantes ; • veiller à des prises de parole paritaires ; • proposer des actions spécifiques en direction des femmes lesbiennes et des actions de sensibilisation pour lutter contre la lesbophobie ; • intégrer la thématique dans les programmes de Reverse mentoring. Pour tous les réseaux : • rechercher le dialogue et le partage d’expériences entre réseaux pour croiser les sujets.

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