DES ENSEIGNANTS POUR LE VILLAGE «DE BROUSSE»
pensable du projet. Il y manque toujours un responsable et c’est Gi- deon Büchli qui supervise ce travail pour l’instant. Dans l’équipe, nous avons appré- cié la court terme Jaël Girschweiler, qui a enseigné Jaël Leuenberger en première année jusqu’en août. A sa suite, Thomas et Manuela Fischer sont arrivés chez nous pour l’enseignement de Jaël et Jonatan Leuenberger, ainsi que de Keren Büchli. Dans tout cela, il ne faut pas ou- blier l’engagement de Sarah Büchli et Drusilla Leuenberger dans les familles, la comptabilité, l’école du dimanche, etc. Sans elles, rien ne fonctionnerait par ici!
Nous désirons cette fois-ci parler surtout d’un point fort de notre travail: l’école primaire chrétienne privée de Télékoro. En raison du danger d’Ebola, elle est restée longtemps fermée, comme toutes les autres écoles. Pourtant, nous avons tout de même pu préparer certaines choses, par exemple cher- cher des enseignants qui soient non seulement qualifiés, mais aussi prêts à travailler «en brousse». Finalement, nous avons trouvé des personnes appropriées. L’un d’eux est un apprenti mécanicien dans notre projet de formation profes- sionnelle. A l’origine, il avait suivi une formation d’enseignant, mais n’avait ensuite pas trouvé d’emploi qui convienne. Il a donc décidé d’effectuer chez nous une forma- tion de mécanicien. Nous avons découvert en lui un apprenti qui s’engage. Nous avons aussi été en- thousiasmés par ses contacts avec les enfants. Il était le candidat idéal pour le poste d’enseignant «en brousse». MAÎTRE D’ÉCOLE ET MÉCANICIEN
Dr David LEUENBERGER, directeur de ProESPOIR
Pro TIM 2-2-2 KISSIDOUGOU
Le projet ProTim 2-2-2 tire son nom de la Bible: «Ce que tu as entendu de moi… confie-le à des person- nes fidèles qui soient capables de l’enseigner aussi à d’autres.» Notre tâche principale est donc la forma- tion à de nombreux niveaux. Nous luttons ainsi contre l’ignorance qui est ici la racine de nombreux maux: pauvreté, problèmes de santé, chô- mage, voire fanatisme et radicalis- me. Par la formation et les connais- sances nécessaires, beaucoup de ces problèmes peuvent être évités et trouver des solutions.
CHANGEMENTS VISIBLES APRÈS TROIS MOIS
En janvier, le gouvernement a auto- risé l’ouverture des écoles en dépit de l’Ebola, et nous avons pu démar-
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