Vision_2013_06_06

Payer pour emprunter la 174?  gŏđŏ

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d’immatriculation et une facture serait par la suite envoyée au propriétaire du véhicule. En se basant sur un prix de 5 dollars, soit 2,50 dollars par passage, un travailleur qui effectue un aller-retour hebdomadaire aurait ainsi à débourser 25 dollars par semaine. Ce chiffre s’élèverait à plus de 1200 dollars annuellement. Selon des chiffres obtenus par l’emploi de ce système, la Ville empocherait près de 6,5 millions de dollars par année. Le conseiller se réfère également aux systèmes de péage existant aux États- Unis. «Quand on emprunte les autoroutes américaines, on paie même si on n’est pas résident», affirme-t-il. «Il faut penser que 20% de la circulation sur la 174 provient des communautés à l’est d’Ottawa. On doit s’assurer que tout le monde paie leur juste part», a confié Stephen Blais.

MARTIN BRUNETTE martin.brunette@eap.on.ca

ORLÉANS | Les automobilistes en provenance de l’Est d’Ottawa pourraient devoir débourser pour se rendre dans la capitale nationale. Le conseiller du secteur de Cumberland, Stephen Blais, entend proposer un poste de péage pour l’emprunt de la route 174 à la hauteur du chemin Canaan. Ainsi, en se basant sur un exemple d’un système de péage américain, un automobiliste non- résident devrait payer cinq dollars par jour pour se rendre à Ottawa. «Chaque année, la ville d’Ottawa doit prévoir un budget important pour l’entretien, la réparation et la reconstruction de cette route empruntée par plusieurs navetteurs quotidiennement. Ça représente plusieurs millions de dollars», a affirmé Stephen Blais.

Le conseiller a notamment évoqué l’incident du trou béant qui s’était formé sur la 174 récemment. Les coûts de réparation s’étaient alors élevés à près de cinq millions de dollars. «Ce n’est pas seulement une question de

réparer la route, mais également l’entretien régulier comme l’enlèvement de la neige et autres», a affirmé le conseiller. Le système qui pourrait être étudié serait similaire à celui actuellement employé à Toronto. Une caméra capterait les plaques

Stephen Blais

Une rencontre est nécessaire ROCKLAND | Le maire de Clarence-Rock- land entend rencontrer des représentants de la ville voisine, dont le conseiller Ste- phen Blais, au sujet de l’idée d’un poste de péage sur la route 174. D’entrée de jeu, le maire a déploré des commentaires négatifs à ce sujet. «La ville d’Ottawa c’est notre gros voisin. Il faut respecter les gros voisins. Je crois que les communications c’est important qu’on ne le fasse pas de façon négative. » Le maire toutefois ne semble pas appuyer l’idée du conseiller Stephen Blais. «C’est une solution qui a été présenté. Cependant, c’est une parmis plusieurs. J’ai invité M. Blais a venir a une réunion dans laquelle avec nos voisin on va s’asseoir en- semble et discuter de toute les possibilité qui existent afin de proposer des choses qui sont intéressantes pour les deux villes ». Certes, unebonnemajoritédes navetteurs proviennent de Clarence-Rockland selon le conseiller. Avec la croissance envisagée à Rockland, la circulation augmentera dans le secteur. «Ça va créer plus de congestion, plus de pollution et ça a un impact sur la qualité de vie pour les résidents d’Orléans et ce n’est pas juste. C’est pour ça que les résidents de Prescott-Russell et de Clarence- Rockland, qui utilisent la 174, doivent payer leur propre part des coûts pour maintenir cette autoroute.» Stephen Blais doit apporter sa résolution lors de la prochaine réunion du conseil de la ville d’Ottawa, le 12 juin.

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