Vision_2016_03_17

Semaine nationale de la francophonie

Du 3 au 23 mars 2016

La francophonie au Canada

plus en plus marquée dans la société de générations ayant grandi sous l’égide de la Loi des langues officielles. À ce chapitre, selon Statistique Canada, environ le tiers des jeunes anglophones du pays terminent leur secondaire avec une connaissance du français estimée « bonne ou très bonne », alors que la popularité des écoles anglo- phones d’immersion française, une solution développées dans les années 1960 et 1970 pour permettre aux anglophones d’être scolarisés en français, ne se dément pas et qu’au contraire, le réseau actuel ne suffit plus à répondre à la demande. Au total, plus de 34,3 % des 5,1 millions d’élèves que compte le système éducatif canadien sont scolarisés en français, soit dans des écoles francophones au Québec, des écoles francophones des autres provinces et territoires ou des écoles anglophones d’immersion française dans les autres provinces et territoires. Aussi, pratique- ment tous les élèves anglophones du Canada poursuivent des cours de français, de niveaux régulier ou enrichi, dans le cadre des cursus scolaires normaux provinciaux et territoriaux. La francophonie canadienne hors-Québec compte par ailleurs un réseau d’une quinzaine d’universités francophones, généralement implantées dans des villes de la francophonie canadienne.

Aujourd’hui, les francophones représen- tent environ 22,9 % de la population du Canada; les anglophones en formant pour leur part environ 59,3 %. Toutefois, près de 10 millions de Canadiens, soit 30 % de la population du pays, sait parler français. Les francophones sont majoritaires dans toutes les régions et les municipalités régionales de comté (MRC) du Québec, à l’exception du Pontiac où ils forment un peu plus de 40 % de la population et de Côte-Nord-du-Golfe- du-Saint-Laurent et du Nord-du-Québec, où ils sont présents dans les mêmes proportions (environ 40 %). Au Québec, la plupart des municipalités sont représentées par l’Union des municipalités du Québec (UMQ) ou la Fédération québécoise des municipalités. En dehors du Québec, les francophones forment 4,5 % de la population du Canada, une proportion similaire aux Autochtones, à l’exception du Nouveau-Brunswick, où ils représentent environ le tiers de la population et demeurent majoritaires dans presque tout le nord et l’est de la province. Au Nouveau-Brunswick, les municipalités francophones sont réunies au sein de l’Association francophone des municipalités

du Nouveau-Brunswick. Ailleurs dans les Maritimes et en Atlantique, les francophones demeurent majoritaires dans les régions d’Arichat et de l’île Madame, de Chéticamp, d’Argyle et de Clare en Nouvelle-Écosse, dans la région Évangéline à l’Île-du-Prince-Édouard et en proportions appréciables dans la péninsule de Port-au-Port à Terre-Neuve-et- Labrador. Enfin, de grandes concentrations de francophones se retrouvent également dans certaines localités du nord du Labrador, près de la frontière nord-côtière. Dans les autres provinces canadiennes, les francophones demeurent majoritaires ou en forte proportion dans l’est de l’Ontario (comtés unis de Prescott et Russell et comtés unis de Stormont, Dundas et Glengarry), à Ottawa et dans tout le nord-est de la province. Les municipalités francophones de l’Ontario sont par ailleurs associées au sein de l’Associa- tion française des municipalités de l’Ontario. Au Manitoba, où les francophones demeurent majoritaires ou en fortes proportions dans plusieurs municipalités rurales, en particulier dans le sud de la province et dans les villes de Sainte-Anne et de Winnipeg (quartiers de Saint-Boniface, Saint-Vital et Saint-Norbert),

les municipalités francophones sont unies par l’Association des municipalités bilingues du Manitoba. Enfin, de nombreux villages ruraux de la Saskatchewan, représentés par l’Assem- blée communautaire fransaskoise (également organisme porte-parole de la communauté francophone de la province), certaines villes à l’est d’Edmonton et le district municipal de Smoky River, en Alberta, demeurent majoritai- rement ou en fortes proportions francophones ; tout comme Maillardville en banlieue de Vancouver. Les territoires canadiens abritent quant à eux des communautés francophones très vivantes et très actives, essentiellement dans les principales agglomérations de ces provinces (Whitehorse, Dawson, Yellowknife, Hay River, Iqaluit) où ils forment des propor- tions substantielles des populations de ces villes. Enfin, les francophones sont très présents dans toutes les grandes villes canadiennes, où ils sont organisés et disposent de réseaux institutionnels à leur usage. Par ailleurs, l’engouement pour le français au Canada est en pleine croissance avec la présence de

Source : Étude réalisée en 2013 par Étienne Rivard, coordonnateur scientifique, Centre interuniversitaire d'études québécoises (CIEQ), Université Laval.

À L’OCCASION DE LA SEMAINE NATIONALE DE LA FRANCOPHONIE, les élèves et le personnel de l’école élémentaire publique CARREFOUR JEUNESSE contribuent par leur engagement et leur fierté à la valorisation

ainsi qu’à la transmission de la langue française et de la culture francophone!

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C’est gratuit! Rockland: 613 446-5312 Ottawa: 613 748-3879 Cornwall: 613 936-2227 Hawkesbury: 613 632-7979

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