Carillon_2011_11_30

La violence faite aux femmes, parlons-en

notamment. Si tout le monde se sentait concernés, des tragédies pourraient être évitées, comme l’indique la campagne ontarienne, Voisins, amis et familles. En cette période de l’année marquée par les Journées d’action contre la violence faite aux femmes qui s’étend du 25 novembre au 10 décembre, la Coalition unit sa voix, comme plusieurs hommes et femmes de partout à travers le monde pour dénoncer les actes de violence dont sont victimes les femmes. La Coalition de Prescott-Russell pour éliminer la violence faite aux femmes multiplie les efforts de sensibilisation à cet effet. Des dépliants de la campagne Voisins, amis et familles sont distribués dans les agences membres de la Coalition et dans plusieurs endroits publics. « Comment identifier et aider les femmes qui risquent de devenir victimes d’actes de violence », « Planification pour la sécurité des femmes victimes de violence » ou « Comment parler aux hommes violents » sont autant de thèmesquiysontdéveloppés.LesiteInternet de la campagne : www.voisinsamisetfamilles.on.ca, fournit aussi plusieurs renseignements d’intérêt, dont une vidéo sur les commentaires des frères et sœurs de Francine Mailly, après la tragédie. Pendant cette période qui culmine le 6 décembre avec la commémoration de la tragédie de l’École polytechnique de Montréal, où 14 jeunes femmes ont été assassinées le 6 décembre 1989, la Coalition invite les gens à se regrouper pour réfléchir et discuter de la problématique. Cela peut prendre la forme d’un café rencontre en milieu de travail par exemple. La Coalition de Prescott-Russell pour éliminer la violence faite aux femmes / Prescott-Russell est un regroupement d’organismes de la région qui a été créé lors de deux rencontres tenues les 20 novembre 2009 et 29 janvier 2010. Si pour certains la violence faite aux femmes peut sembler abstraite, pour d’autres elle est bien réelle. Depuis 2003, les statistiques du Coroner en chef de l’Ontario dénombrent 111 décès reliés à la violence domestique, notamment. En 2010, le Comité d’examen des décès dus à la violence familiale (CEDVF) a examiné 18 cas s’étant conclu par 36 décès dans la province.* De ces décès, 24 sont des victimes d’homicides et 12 sont des suicidés par les agresseurs. Plus de la moitié des cas étaient liés à des couples légalement mariés, et ce, depuis au moins 10 ans. La moitié des couples avaient des enfants. Surles24victimes,22étaientdesfemmes. Les deux victimes de sexe masculin étaient des enfants des agresseurs. L’un d’eux d’âge adulte, l’autre encore un enfant. Selon le CEDVF, les relations qui comportent plus de 7 facteurs de risque représentent un danger réel et 61% des cas examinés en 2010, faisaient partie de cette catégorie. En tête des facteurs de risque :la séparation, un historique de violence conjugale, un comportement obsessif de l’agresseur ou un état dépressif chez ce Quelques chiffres

chantal.quirion@eap.on.ca P RESCOTT ET R USSELL

Déjà cinq ans cette année que Francine Mailly a trouvé la mort, tuée avec ses trois enfants par son ex conjoint. Ce dernier allait périr aussi dans l’explosion qu’il allaitcauserenmettantlefeuàlarésidence familiale de Cumberland. Plus loin encore mais non moins vivant, le souvenir de Barbara Teske, assassinée à Plantagenet par son mari en 1998. Elles sont en moyenne 25 femmes par année en Ontario, victimes de leur conjoint, ancien conjoint ou petit ami. Et parfois, les enfants ne sont pas épargnés. Ces drames, ont majoritairement un point en commun : la séparation du couple. Pourtant après coup, les proches conviennent souvent qu’il y avait des signes avant coureurs de la tragédie. Ces signes ou indices du risque, s’ils sont pris au sérieux, pourraient sauver des vies. L’idée n’est pas de dire aux femmes de rester au sein d’une relation abusive par crainte de répression, bien au contraire, souligne la directrice générale de la Maison Interlude, Céline Pelletier. « Nous on envoie lemessage : QUITTEZ! Ne restez pas dans une relation abusive. Mais, il faut dire aux femmes qui pensent à En moyenne, 25 femmes par année sont tuées par leur conjoint, ex-conjoint ou petit ami en Ontario.

se séparer, de ne pas négliger ce facteur de risque, de ne pas le minimiser. C’est lors d’une séparation que le niveau de dangerosité est à son pic. Elles ne doivent pas hésiter à contacter les organismes et à préparer un plan d’urgence. Mais il n’est pas nécessaire d’être rendu à ce degré extrême pour aller chercher de l’aide » La violence faite aux femmes, incluant la violence domestique est l’affaire de tous souligne pour sa part, Rachel Lamoureux, coprésidente de la La Coalition de Prescott- Russell pour éliminer la violence faite aux femmes. Les proches doivent être alertes lorsqu’ils sont témoins de violence, lorsqu’on leur fait une confidence ou s’ils ont l’impression qu’une femme est victime d’une relation abusive. Son conjoint tente de l’isoler, elle semble nerveuse, craintive, Photo d'archives (Ottawa Citizen) Déjà cinq ans cette année que Francine Mailly est décédée dramatiquement ainsi que ses trois enfants.

dernier sont mentionnés. La majorité des recommandations formulées par le CEDVF en 2010 portent sur la sensibilisation et l’éducation du public et des professionnels. *Les cas examinés sont des matières où il n’y a pas de procédures judiciaires en cours ou en attente. Ce qui implique que tous les dossiers de 2010 n’y figurent pas nécessairement et que d’autres survenus dans des années antérieures peuvent en être. Le rapport complet est disponible à l’adresse : www.jus.gov.on.ca. D’autre part, chaque année un portrait instantanéestprisàmêmedate,pourbrosser un portrait de la fréquentation des refuges pour femmes violentées en Ontario. Ainsi, le 15 avril 2010, 3 459 personnes étaient recueillies dont 1 870 femmes et 1 589 enfants. En 2009-2010, ce sont 30 661 femmes et enfants quiyontétéadmis, respectivement, 19 080 femmes et 11 581 enfants. Ces données de Statistique Canada parlentd’elles-mêmes.SelonMmePelletier, on pourrait facilement les multiplier par 4,5 parce que plusieurs victimes ne viennent pas chercher de l’aide. « On a avancé dans le sens où c’est moins tabou, on en parle, dit-elle. Je remarque aussi qu’il y a maintenant des jeunes qui demandent le service. Ça veut peut-être dire que les femmes endurent moins longtemps, c’est positif. Aussi, depuis 2004, il y a des services pour les hommes violents. Donc il y a du progrès dans ce sens-là. Mais il faut continuer le travail d’éducation et de sensibilisation. Il y aura toujours à faire. Nous, on travaille avec les conséquences de la violence faite auxfemmesmaisçaprenddeschangements de société et cela ne se fait pas sans réflexion. » Photo d'archives (Le Carillon) Barbara Teske, assassinée en 1998 par son conjoint.

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