Argenteuil_2012_04_25

DOSSIER Fernand Berthiaume ou Ferber et la grand'Rue Une autre page de l'Argenteuil...

journal L’Argen- teuil . À cet époque L’Argenteuil était un journal grand for- mat contrairement à aujourd’hui où il est en format dit « tabloïde ». Pour le lire, on devait l’éta- ler sur une grande partie de la table ou se résoudreà leplier en quatre. Et c’est comme ça que F e r n a n d Berthiaume aimait son journal. Fernand disait : « Tout journal qui se respecte est en grand format », se remémore son an- cien partenaire d’affaires, Denis St- Jacques. F e r n a n d Berthiaume, Denis St-Jacques et Jean- Pierre Doré ont acheté, à trois, L’Ar- genteuil en 1975. Chacun des trois hommes s’occu- paient de leurs spécialités propres. Dans le cas de F e r n a n d

celui-ci l’avait appelé pour lui lancer des bêtises. Ils avaient terminé ça autour d’une couple de bières dans la cour », se remé- more en riant Jocelyn Berthiaume. Un bon ami de Fernand Berthiaume, Guy Bélan- ger, se souvient aussi de Fernand comme d’un homme qui aimait bien fêter avec ses amis. « Nous nous sommes rencontré dans le club des Lions et nous nous sommes découvert des affinités. Après cela, nous nous organisions des repas avec nos con- jointes et on jouait aux cartes », explique ce dernier. Pour les lecteursde L’Argenteuil , Fernand Berthiaume était surtout l’auteur de la chro- nique intitulée Sur la grand'Rue et ailleurs . Il

signait ses chroniques Ferber (pour FERnand BERthiaume). Dans ces derniè- res, il y racontait, sous la forme d’un éditorial, ce qui se passait dans Argenteuil. Quelques fois, il s’y dévoilait et d’autres fois c’était beaucoup plus sérieux. Outre sa chronique, il rédigeait la majorité des nou- velles que contenait le journal et le reste était assuré par des collaborateurs et des pigistes. En bref, Fernand Berthiaume aura mar- qué L’Argenteuil par sa rigueur, son amour de la langue française et par ses principes, pendant près de trente ans. Le petit gars de Saint-Pie-de-Bagot qui a émigré à Lachute aura su laisser sa marque. Merci Ferber!

Photo: Julie Godin

Voici une toile de Louise Lecor-Kirouac illustrant Fernand Berthiaume.

Berthiaume, il s’agissait bien entendu du côté éditorial de L’Argenteuil . C’est en 1982 que Fernand revendit ses parts à Denis St- Jacques puisqu’il n’acceptait pas que L’Argenteuil soit imprimé en format tabloïde et qu’il devienne gratuit, en vertu de la tendance qui s’opérait à toute l’échelle du Québec à cette époque. Selon ses fils Bernard et Jocelyn, c’est en grande partie à cause de Fernand Berthiaume que L’Argenteuil a gagné plu- sieurs prix tout au cours de sa vie - comme celui demeilleur hebdo francophone. «Mon père était doté d’une grande curiosité intel- lectuelle et il accordait une grande importance au français. C’était un homme de principe », rapporte BernardBerthiaume. Une information que confirme Denis St- Jacques qui s’est fait corriger quelquefois par Fernand. « Avec Fernand, il ne fallait pas se tromper trop souvent », raconte ce dernier en riant. Malgré sa rectitude, Fernand Berthiaume avait aussi un « petit côté givré ». Il aimait bien passer du temps avec des amis à jouer aux cartes en buvant une petite bière. « Jeme souviens que mon père avait écrit un article sur un ancien maire et que le soir venu,

julie.godin@eap.on.ca L ACHUTE

Deux des fils de Fernand Berthiaume, Jocelyn et Bernard.

Dans l’optique du 60 e anniversaire de L’Argenteuil, nous vous dévoilons un por- trait d’une personne qui a longtemps assuré le contenu d’information de ses pages, Fernand Berthiaume. Pendant près de 30 ans, il a été à la barre du journal et en a fait un journal empreint de rigueur notamment pour son bon français et pour sa droiture intellectuelle. Ses fils et quelques uns de ses amis nous ont dévoilés quelques pans de sa personnalité. Voici quelques faits con- cernant l’homme derrière la chronique Sur la grand'Rue et ailleurs . Fernand Berthiaume est né le 24 août 1924 à Saint-Pie-de-Bagot, près de Saint- Hyacinthe, et il est décédé le 29 janvier 1984. Il a été à l’école jusqu’en 9 e année et il a fait son chemin en apprenant par lui- même. Il a d’abord été restaurateur mais a réorienté sa carrière pour travailler comme recherchiste au célèbre journal Le Clairon de Saint-Hyacinthe. C’est là que son envie du journalisme a pris son envol. Par la suite, il fonda en 1952, avec un ami, son propre journal qui s’appellera Le Maskoutain . Malheureusement, Le Maskoutain ne vé- cut pas plus de deux ans avant de se faire acheter par le journal Le Clairon le 21 mai 1954 – qui devint Le Clairon maskoutain . C’est un peu avant cela - le 3 août 1953 - que Fernand Berthiaume arriva à Lachute pour y être embauché comme directeur de l’in- formation chez les Publications Giles inc . De 1953 à 1982, Fernand Berthiaume a été responsable du contenu informatif du

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