Carillon_2011_07_20

Félix Saint-Denis honoré par la FCE participatifs qui ont touché quelque 50 000 élèves dans plus de 200 écoles franco- ontariennes. En outre, il a produit trois albums compilation de chansons de fierté etréaliséquelquescourtsmétragesdeL’écho d’un peuple, disponibles sur YouTube. Cet animateur culturel donne aussi des ateliers sur la construction identitaire et des séan- ces de formation pour le personnel enseignant.

nouvelles@eap.on.ca L’O RIGNAL

La Fédération canadienne des enseignantes et des enseignants (FCE) a décerné le Prix de promotion de l’éducation publique au créateur du méga spectacle de L’écho d’un peuple, Félix Saint-Denis. Le Prix de promotion de l’éducation publique de la FCE est décerné tous les ans à des groupes ou individus étrangers à la profession enseignante qui ont grandement contribué à promouvoir et à appuyer l’édu- cation publique au Canada. « Depuis plus de 25 ans, Félix Saint- Denis se consacre avec passion à éveiller la fierté de la jeunesse francophone et à lui faire découvrir son histoire, a souligné Mary-Lou Donnelly, présidente de la FCE. Nous sommes ravis d’honorer sa contribu- tion exceptionnelle à l’éducation de plusieurs générations de francophones de l’Ontario et du Canada. » Proposé par l’Association des ensei- gnantes et des enseignants franco-ontariens (AEFO), Félix Saint-Denis a travaillé inlas- sablement à promouvoir la culture canadienne-française en milieu minoritaire en tant que créateur, coauteur et directeur artistique de L’écho d’un peuple. Il a égale- ment produit des Mini Échos, spectacles

À titre d’agent de développement à la Fédération de la jeunesse franco-ontarienne (FESFO), de 1987 à 2001, Félix Saint-Denis a travaillé pendant 15 ans à renforcer l’iden- tité culturelle de milliers d’élèves de langue française en Ontario et ailleurs au Canada. « La Fédération canadienne des ensei- gnantes et des enseignants reconnait la valeur de la contribution de Félix Saint- Denis qui a été l’artisan de notre partenariat avec la FESFO. Ce partenariat a mené à la réalisation du guide national d’animation culturelle et du coffret de musique DE- BOUT! , qui font fureur », ajoute M me Donnelly. La FCE est la porte-parole nationale de près de 200 000 enseignantes et enseignants du Canada par rapport à l’éducation et à des questions sociales connexes. Elle compte des organisations membres dans que vous ne le prétendez. Voilà 400 ans que les francophones sont présents en Ontario. Aujourd’hui, le fait français a pris toute sa place en Ontario. Selon le recensement de 2006 de Statistique Canada , la communauté francophone de l’Ontario est composée de 582 690 person- nes, soit 4,8 % de la population totale de la province. Ce taux n’a fait qu’augmenter depuis 1991. Depuis ma nomination comme ministre déléguéeauxAffairesfrancophonesdel’On- tario en 2003, je me suis engagée à assurer l’épanouissement de la communauté franco-ontarienne sur les plans social, cul- turel, économique et politique. Élément clé de ce développement, les francophones de l’Ontario ont accès à l’éducation en langue française de la maternelle au niveau postsecondaire. Pour l’année scolaire 2009-2010, les 12 conseils scolaires de langue française ont obtenu un financement de 1,21 milliard de dollars, soit le plus gros montant jamais consacré par la province à l’éducation en langue française. Par ailleurs, depuis 2003-2004, le minis- tère de la Formation, des Collèges et des Universités de l’Ontario a investi plus de 500 millions de dollars, ce qui représente une hausse de 64 % sur 8 ans. De plus, selon une étude réalisée par l’Institut de la statistique du Québec en février 2010, le taux d’obtention d’un di- plôme universitaire est plus élevé chez les

Félix Saint-Denis jouant un personnage de L'écho d'un peuple.

tout le Canada. La FCE adhère également à l’organisation internationale des membres

de la profession enseignante, l’Internatio- nale de l’Éducation.

Opinion

De Madeleine Meilleur à Gilles Duceppe L’avenir des francophones hors-québec

Ainsi, l’Ontario français fête son iden- tité à travers des célébrations telles que le 25 septembre, Jour officiel des Franco- Ontariens et des Franco-Ontariennes, et grâce à de nombreux festivals permettant d’apprécier la culture franco-ontarienne et la maturité de personnalités et d’artistes comme Daniel Poliquin, Damien Robitaille, Andrea Lindsay ou Véronic DiCaire. Il me ferait plaisir de vous inviter à participer aux prochaines éditions du Festival franco- ontarien d’Ottawa, de la Franco-Fête de Toronto et du Salon du livre de Sudbury, entre autres. Forts de leurs progrès constants, les fran- cophones de l’Ontario envisagent certes leur avenir avec bien plus d’optimisme que vous. Appuyés par leurs amis (es) du Qué- bec, du Canada et de tous les pays francophones, ils se joignent à moi et à tous les Ontariens et Ontariennes pour vous dire que le français, ici en Ontario, est bien vivant et en santé. Le slogan de la province de l’Ontario est Tant à découvrir et je souhaite donc que ma démarche favorise une meilleure connais- sance de l’Ontario et de la francophonie ontarienne afin d’engendrer des rappro- chements significatifs et porteurs entre les francophones de l’Ontario, du Québec et du Canada. Je vous offre, Monsieur Duceppe, mes salutations distinguées. Madeleine Meilleur Ministre déléguée aux Affaires francophones

Franco-Ontariens que chez les Anglo- Ontariens et les Franco-Québécois. Il ne faut pas oublier qu’un grand nombre de Québécois et Québécoises choisissent de poursuivre leurs études en français dans l’un de nos trois collèges francophones ou l’une de nos 6 universités francophones ou bilingues, reconnaissant ainsi la qualité de l’enseignement postsecondaire prodigué ici. D’ailleurs, le journal Le Droit relatait récemment les cas de résidents de l’Outaouais qui se voyaient refuser un emploi au gouvernement du Québec pour avoir étudié en français en Ontario. En 1984, la Loi sur les tribunaux judiciaires a reconnu le statut officiel du français dans les cours provinciales de l’Ontario. De plus, la Loi sur les services en français , adoptée en 1986, reconnaît l’apport dupatrimoine fran- cophone et garantit au public le droit de recevoir des services gouvernementaux en français dans 25 régions désignées de la province. Le Commissariat aux services en français, que nous avons créé en 2007, y veille. De plus, TFO Groupe Média, disponible aussi au Québec, au Nouveau-Brunswick et au Manitoba, a obtenu sa pleine autono- mie en 2008 et est une institution phare pour la francophonie ontarienne. Comme vous pouvez le constater, les Franco-Ontariens et Franco-Ontariennes vivent un présent à leur image et, chaque jour, mettent l’accent sur leur avenir en se mobilisant au sein de centaines d’organis- mes et d’associations qui font la promotion de leurs droits, de leur culture et de leur identité.

Madeleine Meilleur

Monsieur Duceppe, Je tiens à réagir aux propos que vous avez récemment tenus à l’émission 24 heu- res en 60 minutes sur Radio Canada au sujet de l’assimilation des francophones hors Québec. Ceux-ci m’ont rappelé à quel point la réalité franco-ontarienne, celle qui se vit en 2011, gagne à être connue et reconnue. Je m’adresse aujourd’hui particulièrement à nos amis (es) et voisins (es) Québécois et QuébécoisesafindeleurdirequelesFranco- Ontariennes et les Franco-Ontariens ont un présent et un avenir bien plus attrayants

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