Carillon_2011_03_23

Point de vue par : Richard Mahoney richard.mahoney@eap.on.ca Les taxes : Est-ce qu’on est prêt à faire des sacrifices? chent toutefois d’importantes redevan- ces sur leurs ressources naturelles, souligne l’Institut Fraser. Or, la ques- tion de savoir si ces redevances constituent bel et bien un impôt fait toujours l’objet d’un débat. Si elles étaient exclues des calculs, le Québec et la Saskatchewan atteindraient leur journée d’affranchissement de l’impôt en dernier, le 7 juin. L’Institut Fraser rappelle que les gens paient également pour les tentatives des gouvernements de stimuler l’éco- nomie, qui ont eu pour résultat une augmentation des déficits budgétaires. Les déficits ne sont en réalité que des taxes reportées, selon l’Institut. permis, les taxes sur l’alcool et le tabac, les droits d’exploitation des ressour- ces naturelles, les taxes sur l’essence, les taxes destinées aux hôpitaux ainsi que de nombreux autres prélèvements. Les gens peuvent calculer leur pro- pre journée d’affranchissement de l’impôt à l’aide de la Calculatrice de la journée d’affranchissement de l’impôt personnelle qui est mise à leur disposi- tion par l’Institut Fraser, au www.fraserinstitute.org/fr/.

Personne n’aime payer des taxes, mais on n’a pas le choix. Si on ne paie pas ses impôts, comment paiera-t-on pour les ser- vices essentiels dont on a besoin? Actuellement, les taxes sont une préoc- cupation pour plusieurs, parce que c’est le temps de l’année où on remplit des formu- laires afin de calculer combien on doit aux gouvernements. Et, pendant ce temps, les Municipalités en Ontario se préparent à établir leurs taux d’impo- sition pour l’année 2011. Au Québec, les taux de taxes muni- cipales ont été réglés à la fin de l’année 2010, et les gens se plaignent toujours. Dans Grenville-sur-la-Rouge et Brownsburg-Chatham, les contribua- bles sont en colère, et nous pouvons comprendre pourquoi. Ils sont révoltés par les augmentations énormes de taxes, alors qu’ils habitent une des provinces les plus taxées au Canada. En effet, en 2010, la journée d’affran- chissement de l’impôt au Québec était le 7 juin, soit trois jours plus tard qu’en 2009. Le Québec était en queue de pelo- ton, ne devançant que la Saskatchewan et Terre-Neuve-et-Labrador, selon les calculs annuels de l’Institut Fraser. La journée d’affranchissement de l’impôt marque le moment où la famille moyenne a gagné suffisamment d’ar- gent pour payer les impôts prélevés par tous les paliers de gouvernement. Si les gens devaient payer tous leurs impôts d’avance, il faudrait qu’ils re- mettent aux diverses administrations chaque dollar gagné avant la journée d’affranchissement de l’impôt. Lorsqu’on calcule une moyenne des taux d’imposition partout au pays, la journée nationale d’affranchissement de l’impôt tombe le 5 juin au Canada. Dans la province d’Ontario, les contri- buables ont fêté la journée d’affranchissement de l’impôt le 31 mai, soit sept jours plus tôt. L’Alberta, pour sa part, est toujours la première province canadienne à atteindre la jour- née d’affranchissement de l’impôt – le 19 mai l’an dernier. Elle était suivie ex aequo par le Nouveau-Brunswick et l’Île-du-Prince-Édouard (26 mai). Vien- nent ensuite le Manitoba (30 mai), l’Ontario (31 mai), la Nouvelle-Écosse (4 juin), la Colombie-Britannique (5 juin). Terre-Neuve-et-Labrador ainsi que la Saskatchewan étaient les der- nières provinces à l’atteindre les 12 et 16 juin respectivement. Ces deux dernières provinces tou-

Les impôts servant au calcul de la journée d’affranchissement de l’impôt comprennent les impôts sur le revenu, les impôts fonciers, les taxes de vente, les impôts sur les bénéfices, les cotisa- tions destinées au financement des soins de santé et des régimes sociaux, les droits de douane, les frais pour les

En 2010, la journée d’affranchisse- ment de l’impôt du Québec est arrivée trois jours plus tard qu’en 2009 à cause de la reprise de l’économie canadienne après la récession de 2009 et des haus- ses d’impôt et de taxes annoncées dans le budget 2010 du Québec. En général, lorsque l’économie se redresse et que les revenus augmen- tent, le fardeau fiscal d’une famille augmente plus vite que son revenu. Par exemple, comme elles consomment davantage, les familles paient plus de taxes de vente et d’autres taxes à la consommation. Les Québécois ont un fardeau fiscal parmi les plus lourds au Canada. Ainsi, le gouvernement du Québec a augmenté plusieurs taxes dans son budget de 2010 (taxe sur l’essence, droits miniers et taxe des institutions financières). Il a aussi mis en place une nouvelle con- tribution générale pour la santé et a annoncé une hausse du taux de taxe de vente du Québec. Le taux est passé de 7,5 pour cent à 8,5 pour cent en 2011, et atteindra 9,5 % en 2012. Ces futures hausses des taxes pro- vinciales qui ont été annoncées dans le budget 2010 du Québec se traduiront probablement par une journée d’affran- chissement de l’impôt encore plus tardive dans la province au cours des années à venir. En Ontario, on peut s’attendre à subir le même effet à cause de l’imposition de la taxe de vente harmonisée. En 2010, la famille moyenne au Ca- nada payait 42 pour cent de tous ses revenus en taxes. Aux États-Unis, le fardeau est de 27 pour cent. Au Canada, en 2010, les gens ont travaillé 157 jours afin de payer les taxes. Aux États-Unis, les gens ont tra- vaillé 99 jours afin de gagner assez d’argent pour payer les taxes. L’an dernier, la famille typique au Canada a payé 13 356 $ en impôts sur le revenu, 6 230 $ en taxes de vente et 8 100 $ pour des services tels que les pensions et les soins médicaux.

Dans un même temps, on doit penser aux sacrifices qu’on sera prêt à faire si on veut payer moins d’impôt.

par Jean-Roch Vachon N é d ' u n e r a c e f i è r e Gauthier

Les familles Gauthier sont à l’honneur. Michel Gauthier a participé à la préparation de cette chronique généalogique pour rendre hommage à ses ancêtres paternels. Le premier ancêtre au pays est Pierre Gauthier/Saguingoira, fils de Jacques et Marie Boucher, de Saint-Gilles, Échillais, arrondissement Rochefort, évêché de Saintes, Saintonge (Charente-Maritime), France. Le 12-11-1668 à Montréal, il épouse Charlotte Roussel, fille de Thomas et Barbe Poisson de Évreux, Eure, France (contrat de mariage 03-11-1668, notaire Bénigne Basset/Deslauriers). De ce mariage sont issus huit en- fants, deux filles et six garçons baptisés à Montréal et Lachine. Il a cinquante-deux ans au recensement de 1681 à Lachine. On sait que le couple Pierre et Charlotte avait été pris par les Tsonnontouans lors du massacre de Lachine. À l’aurore du 05-08-1686, 1 000 à 1 500 Iroquois de la tribu Tsonnontouans massacrent les résidants de Lachine et brûlent leurs demeures. Après cet effroyable carnage, on retrace les huit enfantas Gauthier, mais nulle indication des parents. Ils sont pris en captivité. Pierre décède à Lachine le 05-12-1703. Charlotte est probablement décédée en captivité entre le 04-08-1689 et le 22-01-1698, date du retour de Pierre Générations 11 e Chantal et Martin Gauthier nés à Embrun 10 e Michel Gauthier – Johanne Bruyère m. le 07-03-1982 à Embrun, Ont. 9 e Gérard Gauthier – Madeleine Gauthier m. le 14-05-1949 à Papineauville, Qc

Napoléon Gauthier – Élisabeth (aussi Elzire) Nadon m. le 14-06-1915 à Montebello, Qc

8 e

Alphonse Gauthier – Sara Côté m. le 07-08-1865 à Montebello, Qc Louis Gauthier – Anne Décoeur m. le 16-08-1824 à Rigaud, Qc

7 e

6 e

Louis Paschal Gauthier – Angélique Brazeau m. le 27-10-1794 à Saint-Michel, Vaudreuil, Qc Jean-Baptiste Gauthier – M. Thérèse Séguin/Ladéroute m. le 26-02-1759 à Sainte-Anne-de-Bellevue, Qc Joseph Gauthier – Marie Rose Lalonde m. le 09-11-1728 à Sainte-Anne-de-Bellevue, Qc Pierre Gauthier/Saguingoira – Charlotte Roussel m. le 12-11-1668 à Montréal, Qc Jacques Gauthier – Marie Boucher du bourg d’Échillais, Saintonge, France Joseph Gauthier – Clemence Jarry m. le 16-08-1699 à Montréal, Qc

5 e

19 500 copies

4 e

3 e

Fondé en 1947

2 e

Bertrand Castonguay , président, bertrand@eap.on.ca Roger Duplantie , d.g., roger@eap.on.ca

Publié le mercredi par : La Compagnie d’édition André Paquette Inc. Imprimé par : Imprimerie Prescott et Russell 1100, rue Aberdeen, Hawkesbury, ON K6A 1K7 - Tél. : 613 632-4155 • Téléc. : 613 632-8601 www.lecarillon.ca Total Distribution totale : 19 500 copies Distribution gratuite dans le comté de Prescott, Ontario et le village de Grenville, Québec. # convention : 0040012398 Robert Savard , rédacteur en chef, robert@eap.on.ca François Bélair , développement, fbelair@eap.on.ca Yvan Joly , dir. des ventes, yvan@eap.on.ca Gilles Normand, dir. de production et de la distribution, gilles@eap.on.ca Julien Boisvenue , dir de l’infographie et du prépresse, julien.boisvenue@eap.on.ca Nouvelle : nouvelles@eap.on.ca

1 re

Toute reproduction du contenu est interdite à moins d’autorisation écrite au préalable.

Que se passe-t-il enNouvelle-France aumoment où Pierre et Charlotte fondent leur foyer ? L’intendant Talon « veille au développement de l’agriculture, non seulement pour que la » colonie « puisse se suffire à elle-même, mais aussi pour qu’elle puisse exporter le surplus de sa production. En 1668, le nombre d’arpents sous culture passe à 15 649, soit 4 000 de plus que l’année précédente. » ¹ 1. Lacoursière, Jacques & al. Canada · Québec, synthèse historique, Éd. Renou- veau Pédagogique, 1970 Pour votre généalogie, adressez-vous à Jean-Roch Vachon, 449, chemin Laflèche, Hawkesbury, Ont. K6A 1M8; tél.: (613) 632-7678

Avis : En cas d’erreur ou d’omission, la responsabilité du journal ne dépasse, en aucun temps, le montant de l’espace de l’erreur en cause.

Made with FlippingBook - Online magazine maker