Carillon_2018_12_06

Francophone et fière de l’être! la francophonie canadienne. On a souvent eu une attitude hautaine envers ces gens-là, je trouve. Des blagues méchantes, des ignorances cultivées. Par exemple, quand certains d’entre nous s’étonnent bruyamment qu’il y ait des francophones hors du Québec, ça me fait penser à ces Français qui s’étonnent que les Québécois ne vivent pas dans des igloos et qui se moquent de notre accent… francophones du Canada, le sont, des « dead ducks », dans le sens où la démographie les condamne à mourir à petit feu. Il est vrai que les taux d’assimilation sont vertigineux : hors Québec, depuis 100 ans, le fait français a été soluble dans la vie canadienne. Ça ne veut pas dire que ceux qui continuent de se battre méritent le mépris, c’est même tout le contraire. En cela, je suis content de voir que le combat des Franco-Ontariens a des échos ici depuis deux semaines. Content de voir que ça nous interpelle, Peut-être que les Franco-Ontariens, comme les autres communautés

les Québécois – anglos ET francos d’ailleurs –, que ça nous fâche. Content de voir que le drapeau franco-ontarien sera hissé au sommet de notre hôtel du Parlement, aujourd’hui, à la suggestion de la péquiste Véronique Hivon. Je ne sais pas si ces appuis moraux vont aider les Franco- Ontariens. Je l’espère. Je sais que notre appui leur fait chaud au cœur, à ce beau monde-là. Ce n’est pas rien, quand on lutte.

J’aime ma culture francophone, j’aime notre façon d’être, notre joie de vivre, nos traditions, nos manies. Je veut que mes enfants vivent ça et qu’ils soient fiers comme moi d’être francophones!

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