Carillon_2012_09_12

COMMUNAUTÉ

editionap.ca

Une marche en mémoire de Jessica Godin

d’Embrun, l’abbé Albert Kaumba, feront partie du cortège. Un autobus ramènera les participants au Lucky Seven après l’événement.

Godin veut. Simplement. Les rumeurs, selon cette dernière, veulent qu’un garçon, ven- deur de drogue par surcroît, ait été jaloux de sa relation avec un autre garçon. Dans sa tête, Mme Godin veut comprendre et con- tinue de chercher qui a fait cela à sa fille. «Il y a un coupable quelque part qui vit ou non avec sa culpabilité. Je veux savoir qui c’est», lance-t-elle. De son côté, le Constable Dubois, de la PPO, mentionne que l’enquête est tou- jours en cours et qu’il est encore délicat de révéler tout élément de preuve concernant l’autopsie ou le rapport de police. Ce dernier confesse cependant que l’enquête n’a pas progressé et que ce dossier reste un dos- sier prioritaire. «L’anniversaire de sa mort arrive assez vite et les policiers planifient un plan d’action afin que l’enquête puisse pro- gresser», explique Constable Dubois. Bien entendu, l’assistance du public, dans ces cas graves, est précieusement demandée.

ANNIE LAFORTUNE annie.lafortune@eap.on.ca

Retour en arrière S’étant trouvé un emploi à St-Isidore, Jes- sica habite chez une amie de Fournier, près de St-Isidore, pendant la semaine. Après sa longue journée de travail, elle rentre se rafraîchir et décide d’aller faire un tour, à pied, au parc. À la pénombre, Jessica re- tourne à son logement et emprunte la route semi-éclairée comme chaque jour, tout près du parc. Malheureusement, une voiture passe par là, bifurque vraisemblablement de sa trajectoire et la heurte. Le corps de Jessica est projeté dans le fossé, comme une poupée de chiffon. Ce n’est que deux jours plus tard que son corps est enfin re- trouvé. Mais la vie n’y est plus. Intentionnel? Accident bête? Quoiqu’il en soit, Nathalie Godin était persuadée que cet

EMBRUN | Le 22 septembre 2011, une jeune fille d’Embrun est frappée par une voiture alors qu’elle marche sur le bas côté de la route, à Fournier. Ce n’est que deux jours plus tard que son corps sans vie est retrouvé dans le fossé. Sa mère, Nathalie Godin, veut qu’on se souvienne tous de sa fille. Elle s’appelait Jessica. Le 22 septembre prochain, pour honorer la mémoire de Jessica Godin, sa mère orga- nise une marche à la chandelle à Embrun. Le convoi partira à 20 h du bar Lucky Seven pour se rendre au cimetière d’Embrun où Jessica a été enterrée. Tous sont invités à venir rendre hommage à celle qui faisait la fierté de sa famille. Le maire de Russell, Jean-Paul St-Pierre, et le curé de la paroisse

accident cachait un meurtre. Peu de temps avant sa mort, sa fille avait reçu des textes sur son téléphone cellulaire, d’un garçon qu’elle connaissait, dont l’un disait ceci : «Je vais te couper en morceaux et te donner à manger à mes chiens.» La Police provin- ciale de l’Ontario (PPO), détachement de Hawkesbury, prend l’affaire très au sérieux et procède même à une arrestation et à une saisie de véhicule. Le côté droit du vé- hicule est endommagé. Malheureusement, l’enquête n’aboutit pas. Aucun indice, au- cun coupable. À ce jour, la mère n’a aucun rapport de la police ni même du coroner. Avec le temps, elle devient perplexe et se demande quel scénario des deux est le plus plausible : l’accident ou le meurtre. Après six mois d’enquête, la PPO lance un avis de recherche et offre une récompense de 50 000 $ à celui qui pourrait mener à la vérité. Parce que c’est la vérité que Nathalie

Photos archives

L’Association de basket-ball mineur TITANS (2012 ) Minor Basketball Association INSCRIPTION REGISTRATION

Note : Merci à la mairie pour le don du volume du 125e de la ville, à la suite de la perte de nos documents sur Hawkesbury. Nous sommes en quête de tout autre outil historique. Est-ce un hasard, alors que nous nous apprêtions à présenter la famille Berthiaume, que le maire actuel en soit un et que son fameux grand-père s’apprêtait aussi à devenir maire il y a un siècle? Une grande famille de service Si la Grande Rivière a servi d’autoroute au commerce des fourrures pendant plus de deux siècles (1610-1821), avant que ce commerce de périclite, on peut dire que les îles du Chenail en constituaient la halte principale et que les légendaires canotiers canadiens- français s’étaient taillés une solide réputation d’athlètes. Toutefois, au tournant du 19e siècle, l’arrivée des Américains suivis des Britanniques, surtout des Écossais puis des Irlandais, apportaient une grande impulsion économique et le Chenail devint rapidement le centre névralgique de l’industrie du bois. Le village naissant grandit et les Canadiens vinrent massivement s’y établir, surtout à compter du milieu du siècle, au point de devenir fortement majoritaires. Mais il faut se rappeler leur pauvreté et ils mirent du temps à s’organiser. Ainsi les anglophones gardèrent la main mise sur l’industrie, le commerce, les aἀaires en général et la politique. Incorporée en novembre 1858, Hawkesbury connut dix maires au cours du premier demi-siècle, tous de langue anglaise à l’exception de Félix Arbic (1896- 1897). Le docteur E. G. Quesnel fut alors élu(1908-1910) et il n’y eut plus que quatre anglophones par la suite, le dernier étant John B. Woods en 1937-1938. Ces derniers cent ans virent d’abord l’arrivée de François-Xavier Berthiaume à la mairie en janvier 1913. Déjà préfet de la ville depuis 1908, il servira à divers titres en politique jusqu’en 1932. Monsieur Berthiaume était un jeune tailleur et menuisier qui fabriquait déjà des cercueils à Saint-Henri de Montréal lorsqu’il arriva en 1895. Il installa sa jeune famille à Hawkesbury à la Ḁn de l’année suivante. D’abord simple fabricant de cercueils, François- Xavier oἀrit des services funéraires à compter de 1899. Bien plus qu’un simple commerce, c’est tout un ensemble de services que sa grande famille oἀrira à la population et, avec son épouse Rosalie, le couple pourra s’enorgueillir de la carrière de leurs dix Ḁls, de l’aîné Polydore en enseignement, du second Adrien le maître de poste, ami de la jeunesse et urbaniste, en passant par les prêtres Antoine et Jean, le fameux prédicateur humoriste, jusqu’à René-Camille et Lucien qui augmentèrent les services funèbres et surtout Noël, le petit dernier, homme de compassion, de distinction, reflet d’une grande famille de service dans ses descendants, aujourd’hui. À lire, la biographie familiale rédigée par François-Xavier Simard, à paraître en mai 2014.

Par Yves Saint-Denis

Date : Le 19 septembre 2012, de 18 h 30 à 20 h. Endroit : Gymnase de l’école Paul VI,

Date : September 19, 2012 between 6:30 p.m. & 8:00 p.m. Location : Paul VI Gymnasium

Hawkesbury (entrée rue Régent)

Hawkesbury (entry via Regent St.)

Frais : 70 $ (payable à l’inscription)

Cost : $70 (payable on registration night)

Divisions et heures :

Divisions & Times :

• Peewee (né en 2003-2004) Les vendredis

• Peewee (born 2003-2004) Fridays

Filles – Paul VI, 18 h 15 – 19 h 15 Garçons – Paul VI, 19 h 30 – 20 h 30

Girls – Paul VI – 6:15 to 7:15 p.m. Boys – Paul VI – 7:30 to 8:30 p.m.

• Mini-Bantam (né en 2001-2002) Les vendredis Filles – Le Sommet, 18 h 30 – 20 h 30** Garçons – PCPS, 18 h 30 – 20 h 30 • Bantam (né en 1999-2000)** Les mercredis Filles – Paul VI, 18 h 30 – 19 h 30 Les vendredis Garçons – ESCRH, 18 h 30 – 19 h 30.

• Mini-Bantam (born 2001-2002) Fridays Girls – Le Sommet – 6:30 to 8:30 p.m.** Boys – PCPS – 6:30 to 8:30 p.m. • Bantam (1999-2000) Wednesdays Girls – Paul VI – 6:30 to 7:30 p.m. Fridays Boys – ESCRH – 6:30 to 7:30 p.m.

POUR RENSEIGNEMENTS, COMPOSEZ le 613 632-8006 ou le 613 632-4902. **Directrice-directeur de division recherché(e) - si aucun bénévole ne prend en charge cette division, celle-ci ne sera pas offerte. Veuillez prendre note que le soir des joutes ou des pratiques sera déterminé selon la disponibilité du bénévole.

FOR INFORMATION, CALL 613 632-4902 • 613 632-8006

**This division is in need of a director; if no leader is found, then this category will not be offered. The evening will be determined by the availability of the volunteer.

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