L’HIVER LE PLUS CHAUD DE L’HISTOIRE DU CANADA A PRIS FIN MARDI SOIR "$56"-*5 4r/&84
JORDAN OMSTEAD La Presse Canadienne
de l’Ontario et plusieurs parties du nord du Québec étaient en proie à une sécheresse à la fin du mois de février, selon une récente mise à jour d’Environnement Canada. Cer- taines parties du sud de l’Alberta et du nord de la Colombie-Britannique ont signalé des conditions généralement observées une fois tous les 50 ans. «La saison des sécheresses, la saison des incendies de forêt – tout cela est à venir, mais parfois les graines sont semées en hiver», a rappelé le climatologue Phillips. La couverture de glace des Grands Lacs, qui aide à protéger le littoral de l’érosion lors des tempêtes hivernales, a également atteint un creux historique en février. Les pré- occupations en matière d’érosion s’étendent aux zones côtières autour du golfe du Saint- Laurent, y compris à l’Île-du-Prince-Édouard. Pour sa part, le climatologue Damon Matthews, de l’Université Concordia, signale qu’au Canada, «nous devons nous ressaisir et cesser de nous disputer, en tant que pays, pour savoir si c’est un problème ou une priorité». À son avis, le Canada «n’intensifie pas les efforts comme il le devrait». Il fait remarquer que le déclin du patinage en plein air est une conséquence, mais que des choses bien pires se produiront si la lutte aux changements climatique n’avance pas.
L’hiver le plus chaud que le Canada ait connu dans son histoire a pris fin tard mardi soir presque partout au pays, sauf sur la côte Est où l’équinoxe de printemps a eu lieu tôt, mercredi matin. Un hiver aussi doux pourrait avoir des effets considérables sur tout, qu’il s’agisse d’une influence sur les incendies de forêt jusqu’à l’érosion des berges selon ce qu’affirment les climatologues. Il pourrait aussi offrir un aperçu de ce à quoi pourrait ressembler la saison hivernale dans un avenir pas si lointain, à moins que des mesures ne soient prises pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Le climatologue principal à Environnement Canada, David Phillips, qualifie l’hiver qui prend fin de saison perdue. Le Canada a facilement battu des records de température élevée cet hiver a relaté M. Phillips qui a fait référence à des données remontant à 1948. Au cours de ce que l’on appelle l’hiver météorologique, soit la période de trois mois allant de décembre à février, le Canada était 5,2 °C plus chaud que la moyenne et la température a été de 1,1 degré de plus que le précédent record établi en 2009-2010. Il y a eu des épisodes de conditions hivernales extrêmes partout au Canada, depuis un gel profond en janvier dans les Prairies jusqu’à des chutes de neige mas- sives dans les Maritimes en février. Mais le temps plus chaud que la normale a été largement ressenti dans tout le Canada. Certaines personnes ont probablement apprécié les réductions de factures de chauf- fage ou les journées douces périodiques, mais David Phillips affirme que les tempé- ratures record ont bouleversé le mode de vie hivernal du Canada. Les festivals d’hiver ont été annulés, les stations de ski ont été fermées et la flore et la faune ont émergé prématurément. Les Premières Nations éloignées de l’Ontario et du Manitoba qui dépendent des routes de glace ont décrété l’état d’urgence en raison des mauvaises conditions. Le patinage extérieur, souvent considéré comme une image typique de la vie hiver- nale au Canada, a également souffert. La patinoire emblématique du canal Rideau d’Ottawa a été ouverte pendant quelques jours cet hiver, après une fermeture sans précédent pendant toute la saison l’année précédente. Les experts affirment que les facteurs res- ponsables de la chaleur record de cet hiver sont le phénomène climatique El Niño et le changement climatique d’origine humaine. D’autres facteurs connexes incluent des températures océaniques mondiales record et la chaleur résiduelle du début de 2023. El Niño, un phénomène naturel qui sur- vient généralement tous les deux à sept ans, a été fort cette année, mais pas le plus fort. L’Organisation météorologique mondiale des Nations Unies a déclaré que son pic était inférieur à celui d’au moins deux autres hivers El Niño, ceux de 1997 et de 2015. «El Niño a contribué à ces températures records, mais les gaz à effet de serre qui emprisonnent la chaleur en sont sans équivoque le principal responsable», selon
This photo of Place Jacques-Cartier in Old Montreal was taken on January 3. Canada’s warmest winter on record ended late Tuesday evening in most parts of the country, except on the East Coast, where the spring equinox occured early Wednesday morning. (Ryan Remiorz, The Canadian Press)
la secrétaire générale de l’OMM, Celeste Saulo, dans une mise à jour publiée au début du mois, faisant référence à une série de records mensuels consécutifs de températures mondiales. Les changements climatiques devraient faire augmenter les températures en hiver plus que toute autre saison au Canada, d’après David Phillips. À son avis, si le monde continue d’émettre des gaz à effet de serre à une échelle normale jusqu’en
2050, sa propre communauté de Barrie, dans le centre de l’Ontario, pourrait connaître régulièrement des hivers aussi chauds que celui-ci vers 2065. D’autre part, moins de neige au sol lors de la fonte printanière signifie moins d’eau disponible pour irriguer les terres agricoles et reconstituer les réservoirs. La fonte des neiges contribue également à réduire les risques d’incendies de forêt. Presque tout l’Ouest canadien, le nord
SNC TREE GIVEAWAY COMMENCES
Les élus, le personnel administratif et la CNS ont distribué gratuitement les arbres à Alfred-Plantagenet lors de la distribution d’arbres 2023. La CNS fournit des arbres aux municipalités de l’ensemble des CUPR. (Photo d’archives)
EAP NEWSROOM nouvelles@eap.on.ca
with SNC. “It’s so rewarding to connect with commu- nity members and help them improve their properties with native tree seedlings. Every tree planted helps make our watersheds healthier and more resilient,” stated Lisa Van De Ligt, RRCA communications and stewardship team lead. Several native or naturalized tree species XJMMCFBWBJMBCMFUIJTZFBS JODMVEJOH8IJUF 1JOF /PSXBZ4QSVDF 8IJUF$FEBS 8IJUF Spruce, Yellow Birch, Red Maple, Sugar .BQMF 3FE0BL .PVOUBJO"TI 8IJUF0BL 4ZDBNPSF 5VMJQ5SFF #MBDL8BMOVU )JHI - bush Cranberry, Nannyberry, and Pin Cherry. Availability will vary between municipalities. Those interested in the free trees can visit SNC website or social media accounts to reserve their seedlings, while supplies last. An email confirmation will be provided with a pick-up date and location in their municipality in late April or May. In 2024, SNC will be planting over
&/#3&'r#3*&'4 417 REPAVING TO START APRIL 1 Graping, repaving, drainage and electrical work on Highway 417 east of Casselman from east of Highway 138 to east of County Road 30 in Dunevagn, is set to begin on Monday, April 1, and continue until the beginning of Decem- ber. Traffic will be reduced to single lanes separated by a concrete barrier. - EAP Newsroom 108,000. Since their establishment more than 60 years ago, the SNC and RRCA have planted millions of trees to improve tree cover in Eastern Ontario. For more information on SNC’s programs, visit nation.on.ca or contact 1-877-984-2948 or info@nation.ca.
South Nation Conservation is kicking off its fifth year giving away free tree see- dlings to residents of Eastern Ontario. SNC and Raisin Region Conservation Authority (RRCA) are giving away 10,000 seedlings for residents to plant in their own backyards. Partnering with regional municipalities, SNC and RRCA use the giveaway as an opportunity to introduce residents to their programs. i8FBSFBMXBZTFBHFSUPKPJOPVSNFNCFS municipalities and neighbours at the RRCA to increase our region’s tree cover and help all property owners become environmental land stewards,” says John Mesman, SNC’s managing director, property, conservation lands, and community outreach. This year with be the RRCA’s 25th year giving away trees, and their fifth partnering
Made with FlippingBook interactive PDF creator