Carillon_2012_08_29

ACTUALITÉ

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Malaises et absence de débats

même indiqué qu’à la lumière de ces explications, elle était heureuse de ne pas avoir lu la lettre qu’elle avait rédigée avant la séance. Lettre que l’on suppose plutôt grinçante, vu l’attitude très agressive de cette membre à vie au début de la rencontre. Au nombre des amende- ments, les buts de l’organisme ont été élargis de sorte à con- tinuer à privilégier la pro- motion de la culture franco- phone tout en permettant toutefois d’intégrer les com- munautés environnantes.

CHANTAL QUIRION chantal.quirion@eap.on.ca

HAWKESBURY | Alors que la rumeur cir- culait à l’effet que certains amendements proposés aux statuts et règlements du Centre culturel Le Chenail seraient vive- ment contestés lors de l’AGA, toutes les modifications sont passées en bloc com- me lettre à la poste. Il y a bien eu malaise au cours de cette soirée d’assemblée générale mais les sor- ties isolées de Thérèse Groleau et d’Yves Saint-Denis n’ont en rien servi la cause des francophones. Ni l’un ni l’autre n’a abordé le sujet le moment venu. La seule à question- ner fut Nathalie Ladouceur, en l’occurrence, co-présidente de l’Association canadienne-

Aussi, le territoire d’action du Chenail, définit comme étant le comté de Prescott, a été changé pour un rayon de 50 km autour de la Ville de Hawkesbury. Ceci a pour but principale- ment d’élargir le bassin d’artistes. « Plusieurs modifications ont été appor- tées aux règlements pour refléter la réalité et apporter plus de cohésion », précise-t-on dans le rapport d’activités. Néanmoins, certains observateurs ju- gent ces ouvertures comme un pas cer- tain vers le bilinguisme et éventuellement l’assimilation des francophones au sein du groupe. Les membres, eux, ne sont pas ar- rivés à cette conclusion.

Photo Chantal Quirion

française de l’Ontario de Prescott et Rus- sell (ACFO PR) et membre du Chenail. Les réponses fournies par la directrice générale, Paula Assaly, ont satisfait l’assistance, incluant Mme Groleau. Cette dernière a Au centre, Sergine Levaque présidente d’assemblée, a eu fort à faire pour garder son sang froid, lors de quelques interventions peu protocolaires lors de l’Assemblée générale annuelle du Centre culturel Le Chenail, le 15 août dernier.

L’ère du chanoine Guindon Note : Les demandes d’autres chroniques sur la Grande Rivière (l’Outaouais), les trois combats du Long-Sault, les origines du Chenail de Hawkesbury, les premiers com- merces et services comme ceux des Berthiaume se multiplient. Nous saluons au pas- sage le réputé biographe François-Xavier Simard qui prépare une grande biogra- phie de l’illustre famille Berthiaume, en librairie dès mai 2014. Mais on nous presse aussi de poursuivre cet aperçu de l’épanouissement de la paroisse Saint-Alphonse. L’ADMINISTRATEUR. En 1930, s’amorçaient les années de la grande dépression et la dette de la paroisse était lourde. Aussi monseigneur Guillaume Forbes nomma-t-il un prêtre énergique comme quatrième curé de Saint-Alphonse. L’abbé Roméo Guindon accepta la charge, à la condition expresse qu’on lui laissât carte blanche en ce qui avait trait à l’administration temporelle de la paroisse. Né à Clarence Creek le 11 février 1886, ordonné prêtre le 14 juin 1916, c’était un homme d’expérience dans la force de l’âge qui s’amenait à Hawkesbury. Les notes précieuses de monsieur Jean-Louis Cloutier, utilisées tant par le père Adrien Bergeron dans son livre sur le Congrès eucharistique de 1942 que par monsieur Henri Clément et son équipe dans Hawkesbury 1859-1984, font valoir le travail acharné de ce curé pour procurer de l’emploi à ses paroissiens et les voir vivre dans l’aisance. Certains purent lui reprocher ses affinités politiques et de prêcher que « le ciel est bleu et l’enfer est rouge », ou encore de réclamer « des quêtes silencieuses ». Mais nul ne dira assez tous les progrès que cet homme, à l’écorce parfois rude mais au cœur d’or, a suscité dans sa ville. Pendant ses trente-six années de ministère à Saint-Alphonse, soit jusqu’à sa mort, l’œuvre humanitaire du chanoine Guindon ne s’est jamais démentie. LES HÔPITAUX. Monsieur Guindon ne se préoccupa pas seulement de l’implantation de nouvelles industries à Hawkesbury. On lui doit aussi de grands progrès dans le secteur de l’éducation et dans le domaine des soins hospitaliers. En 1937, il fonda un centre d’accueil pour filles-mères, le Centre Moira. Il fit venir la communauté du Bon Pasteur pour s’occuper de l’hôpital du même nom. En février 1956, le curé suscita l’érection de l’Hôpital Saint-Coeur-de-Marie, greffé au précédent. Située à l’angle nord-ouest des rue McGill et Du Bon-Pasteur, cette maison, spécialisée en ob- stétrique et en gynécologie, deviendra l’Hôpital Général en passant aux mains des Sœurs de la Charité d’Ottawa (Sœurs Grises de la Croix). Le curé avait aussi retenu les services des Sœurs de Notre-Dame-du-Clergé comme ménagères et sacristines. LA FONDATION DE NOUVELLES PAROISSES. Le mémorable Congrès eucharis- tique de 1942 qui réunit plus de 100,000 fidèles à Hawkesbury pourra faire l’objet d’autres chroniques. L’œuvre d’éducation aussi. En 1957, la paroisse était devenue littéralement débordée par le nombre de catholiques. Tous les locaux disponibles étaient employés aux divers services religieux: le soubassement de l’église, la sacristie, des locaux d’hôpitaux, des salles d’école. Saint-Alphonse allait essaimer. La paroisse de L’Ascension-de-Notre- Seigneur-Jésus-Christ fut alors fondée dans l’Est et le curé Rodolphe Couture, arriva le 3 juillet. Avec la volonté et un don substantiel du vieux curé Guindon, la partie ouest de la ville connaîtra la fondation de la paroisse Saint-Dominique, le premier juillet 1964, avec l’abbé Édouard Ladouceur comme premier curé. Entre temps, le diocèse avait créer, en 1959,laparoisseSaintJudepourlescatholiquesdelangueanglaisedetoutl’arrondissement. Cette paroisse régionale allait soulager plusieurs paroisses environnantes du fasti- dieux devoir de dispenser un service bilingue, comportant ses inévitables répétitions. Par Yves Saint-Denis

Un deuxième jeu d’eau

Photo Richard Mahoney

La ville deHawkesbury sera dotée bientôt d’un deuxième jeu d’eau. La municipalité installera l’attrait dans le Parc Larocque. L’installation remplacera la pataugeoire qui est fermée par mesures de sécurité. La ville a réservé un montant de 100 000 $ pour le projet qui doit être complété pour le 20 octobre. Le premier jeu d’eau fut installé au parc Cadieux sur la rue Kitchener en 2009.

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