Cornwall_2012_03_07

www.editionap.ca VISITEZ-NOUS SUR

La tempête linguistique à Cornwall a de nouvelles cibles

sur le coût du bilinguisme publié par l’Institut Fraser un peu plus tôt cette année puisse avoir eu une certaine influence sur le débat actuel. « C’est très décevant qu’on ait accordé autant d’importance », souligne-t-il. « Oui, il y a des coûts au bilinguisme institutionnel, mais il faut les percevoir comme des investissements qui augmentent la capacité d’attirer des gens de partout grâce à deux grandes langues internationales », poursuit M. Boileau. La conjoncture économique ne serait d’ailleurs pas étrangère à l’éclosion de ce débat. « Dans des temps de crise économique, c’est facile de se tourner vers des échappatoires ou vers l’autre et dans ce cas-ci, l’autre, ce sont les francophones. » Soulignons que l’HCC a tenu à préciser sa politique sur les services en français et qu’il est possible de trouver plus de détails à ce sujet sur sa page d’accueilhttp:// www.cornwallhospital.ca/fr/home.

déborderetonnesemblepasavoirconfiance en notre histoire collective, qui en 2015 comptera 400 ans. » Selon les données du Recensement 2006 de Statistique Canada, 28,8 % de la population de Cornwall parle français. « Ce qui est troublant est que la question [du bilinguisme] est posée à Cornwall où on trouveprèsde30%defrancophones,qu’est- ce qu’on va faire quand la question va être posée à Thunder Bay? » Désignation officielle Si certaines institutions choisissent d’obtenir la désignation officielle en vertu de la Loi sur les services en français, dans le cas de l’HCC, ce n’était pas une question de choix. Selon les explications fournies par l’HCC, puisqu’il a été créé par la fusion entre l’Hôpital Hôtel-Dieu et l’Hôpital général de Cornwall, il est tenu par le ministère de la Santé et des Soins de longue durée d’obtenir sa désignation officielle. Contrairement à la croyance populaire à l’effet qu’obtenir une désignation officielle en vertu de la Loi sur les services en français garantie un financement plus élevé pour un organisme, l’Hôpital commu- nautaire de Cornwall (HCC) a quant à lui perduunecontributionde30 000$enraison de cette désignation. En fait, la municipalité de Stormont-Sud a retiré sa contribution de 30 000$pourl’HCCenraisondelapolitique de bilinguisme en matière d’embauche de l’établissement. Influences externes Le commissaire ne nie pas que le rapport

Par Pascale Castonguay journaliste@apf.ca

Une centaine de personne ont manifesté le 3 mars contre les changements apportés en janvier par l’Hôpital communautaire de Cornwall (HCH) à sa politique d’embauche en matière de bilinguisme afin de respecter laLoi sur les services en français. Le groupe ne s’est pas limité à s’opposer à cette modification, mais réclame que les services gouvernementaux offerts aux Franco- Ontariens soient abolis. Du côté des opposants, on craint que cette politique linguistique défavorise les résidants de la région au profit des personnes de l’extérieur, et principalement, cellesduQuébec.Cequiacommencécomme étant une controverse entourant un changement de politique interne de l’HCC est désormais devenu un enjeu provincial. Quoique cette situation aille à l’encontre de la situation habituelle qui consiste à un groupe de francophones qui réclame l’obtention de service en français, le commissaire aux services en français, François Boileau, refuse de croire que Cornwall suit les traces de Sault-Sainte- Marie qui s’était déclarée unilingue anglophone au début des années 1990. « Je refuse de croire que c’est l’opinion de la majorité. » D’ailleurs, en novembre dernier, le 25e anniversaire de la Loi sur les services en français était célébré. À l’époque, cette loi a été adoptée à l’unanimité par les députésdetouslespartis.« Ledébatsemble

Photo : Archives

François Boileau

Devenez

Avec un certificat du programme Adjoint administratif vous serez en mesure d’aider toute une équipe de travail à atteindre ses objectifs. Soyez maître de votre horaire et suivez les cours en ligne à La Cité collégiale. L’ADJOINT recherché !

Le BSEO obtient

le plus haut niveau

INSCRIVEZ-VOUS DÈS MAINTENANT ! formationcontinue@lacitec.on.ca 1 800 267-2483, poste 2371 www.lacitecollegiale.ca

d'agrément

l’engagement envers l’excellence, ce dont ont fait preuve le personnel, la direction, le conseil d’administration et les bénévoles du BSEO », explique Todd Lalonde, Président du Conseil de santé. « Nous sommes extrêmement fiers de cette réalisation. De plus, je crois que les changements que nous avons apportés à notre structure organisationnelle nous permettront d’offrir un meilleur soutien au personnel et de continuer à offrir des services de haute qualité à la collectivité », ajoute le D r Paul Roumeliotis, médecin hygiéniste. Pour lire le sommaire exécutif, rendez- vous à www.bseo.ca et cliquez sur le sceau Agrément à la page d’accueil.

Le Bureau de santé de l’est de l’Ontario (BSEO) annonce qu’il a obtenu l’agrément avec mention d’honneur d’Agrément Canada, soit le plus haut niveau d’agrément accordé. En d’autres termes, le BSEO était en conformité avec 95 %ou plus des critères de haute priorité et avec un certain nombre d’autresnormesimportantesdont:efficacité organisationnelle (leadership), normes adaptées traitant de la prévention des infections, normes adaptées traitant de la gestiondesmédicamentsetservicesdesanté publique. « Obtenir l’agrément avec mention d’honneur reflète le leadership et

Made with FlippingBook Online document