L' UNIVERS DES TPME
DU 26/27/28/29/30 MARS 2020 FINANCES NEWS HEBDO
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Agritech Les start-up ne se pressent pas
L'essentiel Orange Corners Innovation Fund Les cinq start- up gagnantes dévoilées L’Ambassade des Pays-Bas au Maroc et le Centre marocain pour l’innovation et l’entrepre- neuriat social (MCISE) ont clôturé récemment la 2 ème édition du pro- gramme Orange Corners Morocco avec la remise du prix Orange Corners Innovation Fund (OCIF) aux 5 start-up les plus innovantes. Imaginarium a remporté le 1er prix de 300.000 DH. Fodder Palm a décroché la 2 ème récom- pense de 300.000 DH. Bistic s’est classée à la 3 ème place, empochant un chèque de 150.000 DH. Res’eau et Kassam ont respectivement remporté le 4ème prix de 100.000 DH et le 5ème prix de 50.000 DH. Lors de la manifestation a été présenté le Fonds Azur Innovation Fund (AIF), qui est le fruit d’un partenariat entre la société de gestion Azur Partners, le Dutch Good Growth Fund (DGGF) et plusieurs institutions financières nationales et internationales. Le fonds investira en fonds propres et en qua- si-fonds propres dans les start-up innovantes à fort impact, et ce pour les accompagner dans le développement de leurs projets. DGGF a pris une participation de 7 millions d’euros dans le fonds AIF. Avec une taille globale de 350 MDH lors du premier closing, AIF est le plus grand fonds d’amorçage de l’histoire du Maroc. ◆
la branche agricole, et multiplient les initiatives dans ce sens. Toujours est-il que la faiblesse du nombre d’entreprises maro- caines opérant dans l’agritech contraste avec les multiples défis du secteur agricole, fragilisé par les aléas climatiques et des rendements nettement amélio- rables. L’une des causes du déficit de notoriété de l’agriculture auprès des sociétés innovantes ou por- teurs de projet est qu’il n’existe pas encore au Maroc un méca- nisme de subvention de la tech- nologie agricole contrairement au matériel. Des voix se lèvent pour deman- der des lignes de financement dédiées ainsi que la mise en place de mécanismes de sub- vention destinés aux agriculteurs qui font appel à la technologie agricole afin d’augmenter la pro- ductivité de leur exploitation. Au final, l’Etat a un grand rôle à jouer pour la promotion de l’agri- tech au Maroc. D’autant plus que l’un des défis du Royaume au cours des années à venir sera de favoriser l’émergence d’une classe moyenne agricole. ◆
La fai- blesse du
nombre des entreprises marocaines opérant dans l’agritech contraste avec les défis multiples du secteur agri- cole.
◆ Seulement une quarantaine de start-up marocaines ont investi ce créneau. ◆ Un mécanisme de subvention de la technologie agricole, à l’instar de ce qui existe pour le matériel, est préconisé.
dans notre pays. Mais toujours est-il que celle-ci est un secteur relativement nouveau au Maroc» , confie Mouhsine Lakhdissi, asso- cié de la Société Agridata. Et d’ajouter : «A fin 2018, le nombre d’entreprises inno- vantes dans l’agritech était 20. Aujourd’hui, ce chiffre tourne autour de 40». Notons que les acteurs de l’écosystème agri- cole ont pris conscience, ces dernières années, de l’intérêt de recourir à la technologie dédiée à
Par M. Diao
L es start-up et les porteurs de projet sont de plus en plus intéressés, entre autres, par l’innovation sociale, la fintech et la green tech. Malgré son grand potentiel de développement, l’agriculture est moins prisée par les entreprises innovantes au Maroc. Et pour- tant, sous d’autres cieux, notam- ment dans les pays développés, le digital a fondamentalement changé la donne agricole, avec à la clef une productivité en hausse, en dépit des contraintes liées au réchauffement clima- tique. A l’échelle nationale, force est de constater que la principale branche du secteur primaire est peu couverte par les IT. «Il est clair que l’agritech a attiré un peu plus de porteurs de projet et d’entreprises innovantes au cours des deux dernières années
L’Etat a un grand rôle à jouer pour la promotion de l’agritech au Maroc.
Avec la participation de la Caisse Centrale de Garantie
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