Carillon_2015_01_21

ACTUAL I TÉ

PPO: une nouvelle tarification plus équitable depuis le 1 er janvier CHANTAL QUIRION chantal.quirion@eap.on.ca demeure, malgré tout, bien au-dessus de la moyenne avec un montant de 538$.

et celui de 2014 constitue pour certains une augmentation, pour d’autres, une réduction. La hausse sera appliquée graduellement à raison de 40$ par propriété, jusqu’à ce qu’il y ait équivalence entre 2014 et le nouveau coût. Les réductions elles, se feront à raison de 30$ par année par propriété. L’écart doit être comblé en quatre ans, ce qui fait que le montant de l’ajustement sera fixé en fonction

de cet objectif en 2019. Par exemple, pour une ville dont le coût annuel par propriété était de 100$ en 2014 et dont le nouveau coût serait établi à 320$, la facture de 2015 serait basée sur un coût de 140$ par propriété, 2016 sur un coût de 180$, 2017 sur un coût de 220$, 2018 sur un coût de 260 et 2019 sur un coût de 320$. On parle cependant de projections. Ce coût sera

«Le nombre d’appels demeure quand même parmi les plus élevés de la province. On est passé du 2 e rang au 6 e rangmais c’est quandmême élevé», a constat é l’inspecteur MacKillop en indiquant que d’autres facteurs contribuent à la situation, dont la position géographique de Hawkesbury, qui en fait une

Attendu par certains depuis longtemps, le nouveau système de facturation pour les services de la Police provinciale de l’Onta- rio (PPO) est entré en vigueur le 1 er janvier. Ce changement a été apporté pour que l’ensemble des municipalités de l’Ontario contribuent de façon plus équitable aux frais de base comme les patrouilles de rou- tine, les activités de prévention du crime, les programmes RIDE, la formation et l’admi- nistration, entre autres. Avant, la facture était uniquement établie en fonction du nombre d’appels auxquels les agents répondaient sur un territoire donné. Par conséquent, les municipalités qui avaient très peu d’appels payaient peu, mais leur facture ne reflétait pas les coûts réels pour maintenir le ser- vice. Ce sont les municipalités avec un taux élevé d’appels qui absorbaient la différence, comme Hawkesbury par exemple, qui verra sa facture diminuer avec le nouveau mode de calcul alors que les autres municipalités du Comté de Prescott paieront plus cher. Le nouveau mode de calcul comprend un tarif de base qui s’applique à 60% de la facture et 40% qui représentent les frais liés aux appels de service. Les appels de service représentent les cas où les agents doivent se rendre sur les lieux. Ainsi, à partir de ce système, un nouveau coût annuel par propriété a été établi pour chaque municipalité. L’écart entre ce coût



ville frontalière. D’une part, les agents de la PPO sont appelés à intervenir au Québec à l’occasion, d’autre part, le nombre d’inter- ventions se trouvent augmenté en raison du pont interprovincial Long-Sault et de la proximité du l’autoroute 401, des voies par lesquelles transitent les passeurs de drogues, notamment.

révisé à chaque année puisque lamoyenne d’appels au cours des quatre dernières an- nées entre dans l’ pTXDWLRQ/HVÀXFWXDWLRQV devraient toutefois être mineures estime le commandant du détachement de Hawkesbury, l’inspecteur Bryan MacKillop. Avec cettemé- thode, lamoyenne provinciale par propriété pour propriété des services de la PPO est de 360$, depuis le 1er janvier 2015. Hawkesbury

Affaire Émard: agent de la SQ accusé

CHANTAL QUIRION chantal.quirion@eap.on.ca

La plainte de Jean-François Émard, chef présumé des Rock Machine, s’est soldée par une accusation contre l’un des agents de la Sûreté duQuébec (SQ) qui avait pro- cédé à son arrestation en octobre dernier, à Salaberry-de-Valleyfield. L’agent Bruno Landry devra comparaître au palais de justice de Salaberry-de-Val- leyfield, le 9 février prochain, pour répondre à une accusation de voies de fait simple, selon les termes du Code criminel. L’enquêtemenant au dépôt de cette accu- sation a été conduite par le directeur des poursuites criminelles et pénales. D’autre part, il y a quelques temps dans une vidéo diffusée par La Presse , on pouvait voir une altercation dégénérer entre Émard et un agent de la SQ, dans une cellule du poste de police où le prévenu venait d’être conduit. Il n’y avait pas de son sur cette vidéo. Le dossier étant devant les tribunaux, la SQ ne peut commenter sinon confirmer que le statut du policier demeure inchangé mais qu’il est relevé provisoirement de ses

fonctions avec traitement, selon la porte- parole de la SQ Joyce Kemp. S’il est reconnu coupable, l’agent Lan- dry pourrait être destitué de son travail de policier. Rappelons que les événements qui sont en cause se sont déroulés le 5 octobre 2014 après que les agents de la SQ aient trouvé une quantité importante de méthamphé- tamine, notamment, dans le véhicule dans lequel Jean-François Émard prenait place. Le véhicule avait été appréhendé à Sala- berry-de-Valleyfield à cause d’un feu arrière défectueux. Arrêté, Émard a été conduit au poste où l’incident serait survenu. Le pré- venu a par la suite plaidé coupable et a été condamné à 15mois de prison, le 23 octobre.

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