Un premier vœu exaucé Le président de l’organisme, Stéphane Langlois, a confié la gestion du projet à Renée Lepage, qui a été très touchée par l’histoire de Joël. Lemême soir, elle commu- nique avec un ami, Pierre St-Denis, pour lui demander s’il accepterait de coordon- ner la construction de la maisonnette. La fin de semaine du 14 et 15 mai, une équipe de bénévoles s’est réunie chez Renée Lepage, à Clarence Creek, pour s’attaquer à la construction de la mai- sonnette. Leur but était de livrer la maisonnette le 21 mai, date qui coïnci- dait avec la sortie de l’hôpital de Joël et son dernier traitement de chimiothéra- pie. Le comité désire remercier aussi les entreprises qui ont fait des dons de ma- tériaux et autres : AlfredHomeHardware, Rona (J. Lalonde et Fils) de Hammond, Pat Butler, Dayview Electric, Longwood Corporations, La cuisine Jean-Ber- nard, Boston Pizza Rockland, Tim Trépanier, Laurette Cardinal et Lucien et Francine Bisson.
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communauté, l’organisme espère pou- voir réaliser plusieurs autres rêves avant la fin de l’année. Les personnes qui dési- rent contribuer peuvent communiquer avec Stéphane Langlois par courriel à sjlanglois@clllp.ca
Quelques mois à peine après son lancement, la Fondation Fais-un-voeu de Prescott et Russell a exaucé un premier vœu le 21 mai dernier. Le 21 avril, date de la première rencontre officielle du nouveau comité, les membres prenaient connaissance du vœu de Joël Fast, un enfant âgé de cinq ans de la région de Monkland. Cet enfant avait été diagnos- tiqué avec une tumeur au cerveau en mars 2010. Il a subi une opération pour enlever la tumeur ainsi que des traitements de chi- miothérapie et de radiation au cours de la dernière année. Sa vue, son ouïe et sa motri- cité sont affectés par sa maladie. Son rêve était d’avoir une maisonnette de jeu qu’il a vu avec sa mère sur Internet. Le coût d’achat de cette maisonnette, qui est disponible uniquement en Californie, était très onéreux en raison des coûts de transport. Les membres du comité ont donc décidé de construire un modèle similaire. L’homme dont le cadavre a été retrouvé dans un congélateur à Ste-Julienne, le 20 mai dernier, serait originaire de Hawkesbury. Il y aurait à tout le moins, fait ses études secondaires. LaSûretéduQuébecarévélél’identitéde l’homme, Éric Viel, dont la disparition avait été signalée en décembre 2009 alors qu’il était âgé de 42 ans. Il se trouvait alors dans la région de Montréal. La cause du décès n’a pas encore été divulguée, soutient par ailleurs le sergent Benoît Richard, responsable des communi- cations à la Sûreté du Québec (SQ). Aucune accusation d’homicide n’a été déposée. Cependant, une femme de trente-neuf ans qui était dans la résidence au moment de la perquisition pourrait faire face à des accu- sations d’outrage à un cadavre et de complicité après le fait. Ce sont des informations transmises aux enquêteurs de la SQ qui ont menées à la macabre découverte, dans une résidence du chemin Robillard de Ste-Julienne. Préci- sons qu’il s’agit d’un village dans les Laurentides au Québec, environ à mi-che- min entre St-Jérôme et Joliette. Les enquêteurs souhaitent compter sur l’aide du public dans cette affaire. Le 1 800 659-4264 est le numéro à composer pour donner un coup de main aux enquêteurs. Retrouvé mort après un an et demi
Hortons Rockland et Subway Rockland. Elle souligne aussi la contribution géné- reuse de Marc Levac de Levac Paving & Equipment Rentals, qui a coordonné le transport de la mai- sonnette. Ce vœu marque la première réalisation du chapitre Fais-un- vœu de Prescott et Russell. Avec le sou- tien de la
Renée Lepage profite de l’occasion pour remercier les personnes qui ont tra- vaillé à la réalisation de ce projet : Pierre St-Denis, Josée Lalonde, Alain Cardinal, Stéphane Payant, Jacques et Sandra Lavictoire, Guy Lavictoire et Lyne Gadoua, Francois Dicaire et Lynne Poulin, Roger Lavictoire, Yves Lavictoire et Johanne Louisseize, Marc et Céline Beauregard, Francois Nault, Julie St-De- nis, Martin Bisson et Liane Lalonde, Mario Lavictoire, André et Frances
Le mois de mai, le mois de l’inclusion communautaire C’est en 1876 que le premier établissement résidentiel ontarien pour personnes avec des déficiences intel- lectuelles, le Centre régional de la Huronie, a ouvert ses portes. Dans les années 1960, 16 centres étaient ad- ministrés par la province. Les avis médicaux de l’époque prônaient que les personnes avec des déficiences intellectuelles y soient envoyées afin de les protéger des pressions de la vie quotidienne et des jugements de la société. Les temps et les mentalités ont bien changé, et le traitement des personnes avec des déficiences intellectuelles et des handicaps physiques aussi. Il est maintenant reconnu qu’il n’est pas nécessaire ni même préférable d’isoler les personnes avec des déficiences intellectuelles. C’est donc en 1987 que le gouvernement de l’Ontario s’est engagé à fermer ces établissements. En mars 2009, les dernières institutions fermèrent leurs portes, marquant une date importante pour ceux qui prônent l’inclusion sociale et communautaire des per- sonnes ayant des besoins spéciaux. Le mois de mai est l’occasion pour les Ontariens et Ontariennes de reconnaître et de célébrer les contributions des personnes avec des déficiences intellectuelles dans nos communautés. Le groupe Convex Avec une mission fondée sur des valeurs d’inclusion, de participation et de valorisation, cet ensemble d’entreprises démontre tous les jours la contribution que peuvent faire les personnes avec des déficiences intellectuelles au développement économique de leur région. Tout en maintenant l’équilibre entre les attentes du marché de travail ordinaire et l’apport qu’une personne peut y faire, les neuf entreprises du groupe Con- vex permettent à leurs employés de jouer un rôle actif sur le marché du travail dans des milieux intégrés avec d’autres employés compétitifs. Valoris pour enfants et adultes de Prescott-Russell s’occupe de déter- miner et d’appuyer les placements d’adultes avec des déficiences in- tellectuelles, dans ce que l’organisme nomme des foyers-partage. Le but est d’offrir à ces adultes l’opportunité de vivre dans un milieu de vie normatif et enrichissant, qui favorisera le développement de leur autonomie, tout en leur offrant le niveau d’appui dont ils ont besoin. Certaines personnes ou familles ont beaucoup à offrir en ce sens et ont une chambre libre qu’elles peuvent mettre à la disposition d’un tel adulte. C’est aussi une chance pour ces personnes de créer un lien spécial avec la personne pour qui elles ouvrent leurs portes. Valoris recherche actuellement des personnes-ressources qui ont la capacité et la volonté de s’occuper d’adultes représentant des défis de placement. Ces adultes peuvent posséder plusieurs handicaps ou des traits de com- portements négatifs. Les familles ressources peuvent offrir leurs services pour des périodes de courtes durées appelées répits ou encore accueillir un adulte à long terme. Valoris est aussi à la recherche d’une personne ou d’un couple pour demeurer avec des adultes qui ont déjà une maison, mais qui ont besoin d’une présence et d’appui. Les personnes intéressées doivent être bilingues, disponibles 24 heures par jour, sept jours par semaine et doivent habiter la région de Prescott et Russell. Il ex- iste autant de possibilités qu’il existe de gens. Les placements d’adultes avec besoins spéciaux en foyers-partage
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L’INSTINCT DE LA MORT
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