Carillon_2011_06_01

Opinion

levoisinaunebellevoitureetquelesagencesde crédit prêtent à outrance mais une fois les obligations payées, restera-t-il suffisamment d’argent pour se nourrir convenablement? Apprendre encore à faire des choix en lisant lesétiquettessurlesemballages.Parexemple,la nourriture demarquemaison qui coûte lamoi- tiéduprixdelamarquepopulaire,peutenplus être bien meilleure pour la santé et au goût. La mêmechoses’appliquepourlanourritured’ani- maux de compagnie. S’informer. Par exemple, si 1lb de tofu pré- parégenrebœufhachééquivautà1½lbdevrai bœuf haché pour le même prix, cela veut dire plus de repas pour le même prix. La BACH et les autres intervenants qui ont lemêmeobjectifd’aiderlesgensdéfavorisésont le devoir de passer sans cesse ces messages et encourager ces comportements pour éduquer ceux qu’ils aident. L’éducation va d’ailleurs bien au-delà des exemples mentionnés. Quant aux cinq dollars demandés pour obtenir un soutien alimentaire d’un mois, cette contribution me paraît légitime puisqu’elle éduque aussi à savoir qu’il faut payer les biens que l’ont veut consommer. Et si quelqu’un ne peut vraiment pas payer cette somme, qu’on l’échange contre cinq heures demarche pour le Quant à l’argent nécessaire maintenant, en attendant la solution miracle et les dix années où tous seront mieux éduqués: d’abord arrê- tons de quémander à ceux qui n’ont pas les moyens. Trop souvent, ceux qui donnent aux différenteslevéesdefondssontceuxquiensuite vont demander du soutien. Que les responsa- bles d’un tel organisme ne cherchent pas à s’enrichir là où ils sont (je pense aux grands patrons d’organismes tel Centraide qui ont un salaired’environ150000$parannée),cemétier en est un aussi de don de soi, sinon qu’ils changent de métier. Si nos gouvernements di- sent qu’ils ne peuvent pas s’impliquer, qu’on leurrépondequelebutd’ungouvernementest entre autres d’empêcher la société d’aller vers unclimatchaotique,cequelapauvretéapporte (le député Pierre Lemieux refuse d’investir no- tregouvernementdansceprojet.Jel’invitedonc à signer un chèque personnel de 25 000 $ à la BACH sachant que son salaire de base est de 157 000 $ par année, il nous les doit). Jean Bryant Corbin Hawkesbury Un service essentiel, mais à quel prix? mois suivant. N’est-il pas vrai que l’exercice physique est aussi un pas dans la bonne direc- tion?

Banque alimentaire: Ni blanc, ni noir que et mentale pour trouver de nouvelles solu- tions pour s’en sortir.

La banque alimentaire de Hawkesbury (BACH) a tenu récemment une rencontre avec plusieursintervenantsafindetenterdetrouver des solutions aux problèmes auxquels elle est confrontée, principalement une clientèle gran- dissante et des ressources financières limitées. Bien que certaines idées aient été avancées les divergences d’opinions n’ont pas permis d’adopter de solutions immédiates et malheu- reusement certains sont partis en blâmant d’autres pour leurs idées. Il faut comprendre qu’offrir un service de dépannage dans le contexte actuel à Hawkesbury ne peut pas se faire en supposant que tout est blanc ou noir. Doit-on limiter le nombre de fois où une personne vient à la BACH? Doit-on refuser de donner de la nourriture à quelqu’un qui a nourri son animal de compagnie ou qui s’est acheté des cigarettes avant d’aller combler ses propres besoins à la BACH? Est-ce acceptable dedemandercinqdollarspourobtenirl’aidede la BACH? Hawkesbury est une ville pauvre, n’en dé- plaise à certains. Que faire en attendant la solution miracle d’un emploi bien rémunéré pour tous? Premièrementsinouslimitonslesfoisqu’une personne nécessite de l’aide nous ne l’aidons pas. Le ventre vide elle n’aura ni la force physi-

La pauvreté amène, qu’on le veuille ou non, l’isolement social. Avoir un animal de compa- gnie s’avère bénéfique à ce niveau pour les personnes aux prises avec la pauvreté. Quant à la cigarette, des experts s’accordent pour dire que c’est une dépendance physique. J’ajouterai que c’est aussi une dépendance sociale puisqu’elle représente la capacité de consommeretcommenoussommesbienancré dans une société de consommation, cette capa- citéporteàrestreindrelapossibilitéd’êtreexclu, élémentessentielàlasurviedel’humain(cequi a été prouvé par Sigmund Freud). C’est en retournant à la base de toute chose que nous pourrons aider les personnes pau- vresenattendantlasolutionmiracle.Cettebase c’est l’éducation que nous avons tous délégué à tort à quelqu’und’autre. De plus, éduquer les gensprendaumoinsdixanssicen’esttouteune génération dans bien des cas. Encourager un jeune couple, sortant à peine de l’école et sans emploi, à faire un enfant pour pouvoir jouer aux grands-parents, ce n’est pas de l’éducation. Un bébé coûte excessivement plus cher que ce qu’on recevra de l’aide sociale ou en salaire minimum à 20 heures par se- maine. Apprendre à faire des choix. C’est vrai que

Faisant suite aux différents articles publiés dans nos journaux locaux dernièrement, je crois sincèrement qu’il est temps de revenir à la case départ avant de perdre le focus de notre existence. N’oublions pas que la mission de la banque alimentaire est d’aider les gens dans le besoin sur une base temporaire et de répondre aux urgences. Suite à l’article publié dans le Carillon du 2 février dernier, je supporte les propos de Manon Bédard, para juriste de Ri- chard Lalande, intervenant juridique communautaire. D’après leur énoncé, ils con- cluent qu’il est clair que le service offert par la BACH est essentiel pour toutes les personnes recevant des prestations d’aide sociale (OAT) ou une pension aux personnes handicapées (POSPH). Ces personnes vivent dans la pau- vreté. En 2009, les statistiques démontrent que plus de 3 250 dossiers (OAT et POSPH) étaient traités par ces deux agences dans Prescott- Russell, sans considérationdes gens en arrêt de travail et à faibles revenus. La BACH dessert en moyenne 200 person- nes mensuellement. En 2010, nous avons aidé 2 482 personnes, enfants et adultes combinés. De ce nombre, environ 95% forment une clien- tèle récurrente. Alors comment subvenir à la demande constante? En instituant un pro- gramme de vérification et de sélection ferme et vivreselonnosbudgets,oubienendonnantdes aliments à toutes les personnes qui se présen- tent à nos portes? La deuxième option est celle qui, à mon avis, en est la plus populaire. Par contre,cetteoptionvientàunprixalléchant,soit environ 100 000 $ annuellement. Dans une communauté comme la nôtre, ça fait beaucoup de sous à quêter mois après mois pour boucler un tel budget. Alors, avec ces statistiques impressionnan- tes, ma question est simple. Qui peut, de notre communauté, assurer une aide financière con- tinue à la BACH pour soutenir ses opérations de base, tel le paiement pour le loyer (1 280 $/ mois), le salaire d’un employé (31h/semaine @ 15 $/h), les assurances (véhicule 1 250 $, res- ponsabilité 1 500 $, feu/vol 1 000 $), entretien duvéhicule(3000$),dépensesdebureau(3 500 $) et comptabilité (2 000 $).

Il en coûte en moyenne 55 000 $ annuelle- ment en frais d’opération avant même avoir acheté un itemde nourriture. Contraire à ce que beaucoup de gens pensent, la BACH ne reçoit aucune aide financière directe du gouverne- mentfédéral,provincialoumunicipal.Cefardeau entier doit être assumé par un groupe de valeu- reux bénévoles. Est-ce vraiment juste de s’attendre que la banque alimentaire puisse fonctionner adéquatement, avec une demande accrue, et sans support financier direct? Voila le dilemme quifaitconstammentfaceaucomitédedirection. D’après Madame Bédard, nous offrons un service essentiel . Alors, ne devrions-nous pas être positionnés sur le même piédestal que d’autres servicesoffertsicimêmecommeLaMaisondela Famille, La Maison Interlude, Valoris, Services d’aide aux victimes et autres? En ma connais- sance, aucun de ces groupes doivent organiser des levées de fonds pour payer le loyer ou le salaire des employés. Pourquoi devrions-nous le faire? Au rythme où le niveau de pauvreté aug- mente dans notre communauté, il est impératif à ce stage d’obtenir une aide financière directe sinon, le jour de l’annonce de la fermeture de la BACH pourrait avoir de malheureuses consé- quences pour plusieurs gens de notre communauté qui profitent de nos services essentiels .Est-cequenotrecommunauté peut se permettre de cheminer dans cette direc- tion?Jerépondsnon,maisnousdevonschanger certainesattitudesettrouverunenouvellevision de financement direct et continue si nous vou- lons remplir adéquatement notre mission. Au nom de notre comité de direction, soyez assuré que nous faisons notre possible pour servir notre communauté de notre mieux et espéronsparveniràunesolutionéquitablepour tous dans un avenir rapproché. Nous demeu- rons ouverts à toutes formes de suggestions constructives de la part des concitoyens de Hawkesbury. Vous pouvez nous joindre au 613 636-0666 ou infobach@rogers.com René Baril Président de la BACH

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