Carillon_2020_02_06

ACTUALITÉS

DES PROGRÈS IMPORTANTS À LA CHUTE-BELL

ANDRÉ FARHAT andre.farhat@eap.on.ca

Printemps 2019. La rivière Rouge gonfle et menace de faire céder le barrage de la centrale de la Chute- Bell, à Grenville-sur-la-Rouge. Heureusement, la catastrophe est évitée de peu, et Hydro-Québec doit absolument agir. Près d’un an plus tard, à l’approche du printemps, comment est la situation? «Tout ça a été fait dans des délais extrê- mement serrés», a expliqué Francis Labbé, chargé d’affaires publiques et de relations médias chez Hydro-Québec (HQ) lors d’une visite destinée aux médias, la semaine der- nière. «Les travaux ont débuté en décembre et l’ensemble devrait être terminé d’ici avril», a-t-il précisé.

Hydro-Québec effectue des travaux en deux volets au barrage de la Chute Bell, afin d’accroitre la capacité d’évacuation d’eau en période de crues printanières. —photo André Farhat

Né d’une race FIÈRE LIBERSAN

Les descendants des ancestres de Léonard Libersoan dit Laviolette sont à l’honneur cette semaine. Armand Lapierre, membre de La Seigneurie, Centre de généalogie et d’histoire de Hawkesbury, a participé à la préparation de cette chronique généalogique pour rendre hommage à ses ancêtres. Le premier ancêtre au pays est Léonard, fils de Guillaume (aussi Guillon), laboureur, et Marie Louise Madeleine (le nom de famille manque) de Razac-sur-l’Île, arrondissement de Périgueux, département de Guyenne Dordogne, région de Nouvelle-Aquitaine, France. Veuf d’Anne Coron, il épouse Anne Beaudry (contrat de mariage le 22 juillet 1703, greffe Antoine Adhémar) insinué le 24 juillet 1703. Deux fils et une fille sont issus de ce mariage GÉNÉRATIONS 9e William Oscar Lapierre - Marguerite Jeaurond, fille de Denis et Cécilia Quenneville, m. le 1935-10-07 à Sacré-Coeur, Alexandria, Ont. 8e Louis-Hugh Lapierre dit Brillion - Marie Louise Laframboise, fille de Denis-Stanislas et Marie Louise Lefevre, m. le 1903-02-23c à Greenfield, Ont. 7e Joseph Lapierre/Brillon – ÉLeanore Duesmoulins, fille de Louis et Joséphine M. Boileau. m. le 1876-02-21 àWilliamstown, Ont. 6e Alnthime Lapierre/Brillon (v.1832- ) - Adélaïde Giroux (1831-1868), fille de Pierre et Félicité Leduc, m. le 1853-08-16 à Saint-Polycarpe, Qc 5e Angélique Hu Ussereau/Laviolette Lajeunesse (1792- ) - Jean Louis JeanBrillon/Lapierre (1791-1866), fils de Jean Baptiste, laboureur, et Catherine Bazinet m. le 18175-11-27 à Saint- Benoît, Qc 4e Jean Baptiste Hussereau/Laviolette Lajeunesse (1764-1845), forgeron - Pauline Rivière (1769- ), fille de Jacques et Marie Anne Leroux Le Roux, m. le 1788-04-01 à Sainte-Geneviève, Pierrefonds, Qc 3e Marie Josephtte Libersaon (1741-1819)- Jean Hussereau/Lajeunesse !729-1792), soldat de la Compagnie de Boucherville, aubergiste, fils de Jean et Magdeleine Jussaume, m. le 1759- 01-29 à Notre-Dame, Montréal, Qc 2e Francois Marie Libersoan/Laviolette (1707-1790) - Magdeleine HéRichéer (1709-1789), fille de Jacques et Marie Joffrion, m. le 1730-10-30 à Montréal Saint-Laurent, Qc 1re Léonard Libersoan/Laviolette (1671-1751), vf de Marie Louise Coron – Jeanne Baudri (1674-1756), fille d'Antoine et Catherine Guyard Guillard, de la Rivière-des-Prairies, m. le 1703-07-23 à Montréal, Qc « Philippe de Rigaud de Vaudreuil se fait concéder la seigneurie de Vaudreuil alors que le frère de son épouse, Pierre-Jacques de Joybert de Soulanges et de Marson obtient la seigneurie voisine de Soulanges. Le 26 mai 1703, à la mort de Callières, Vaudreuil réécrit au roi pour lui demander le poste de gouverneur de la colonie, qu'il finit par obtenir. En 1709, les colonies de la Nouvelle-Angleterre se mobilisent et organisent une invasion de la Nouvelle-France, qui n'aboutira pas, les navires britanniques n'ayant jamais quitté la Grande- Bretagne. Cette même année, Louise-Élisabeth [de Joybert de Soulanges et de Marson], retourne s'établir en France et y restera jusqu'en 1720. Le succès de Vaudreuil en tant que gouverneur lui est en partie dû … aux pressions qu'elle fit à la Cour française. Note – J’ai fait l’ajustement des générations 6 à 9 selon les générations 5 à 8 de la lignée parue dans Le Carillon du 23 mai dernier. 1 Hector Besner, «

Les deux turbines de la centrale sont dépouillées de leurs pales, afin de laisser passer un débit d’eau accru. —photo André Farhat

Lorsque le débit de la rivière Rouge a atteint les 1000mètres cubes par seconde (m3/s) à la hauteur de la Chute-Bell, les gestionnaires du réseau d’Hydro-Québec ont su qu’une déci- sion critique devait être prise pour alléger le flot grandissant d’eau lors des crues futures. «Toutes les options étaient sur la table», a raconté Simon-Nicolas Roth, chef en expertise géotechnique, géologie et structures chez HQ. UNE SOLUTION PEUCOMMUNE La proposition s’élève à 3,5 millions de dol- lars et se divise en deux volets. La première opération est dans la centrale même. Fait à noter: la centrale ne produit plus d’hydro- électricité depuis quelques années. «Nous sommes en surplus, et LG3 produit plus d’électricité que ce barrage en toussant», a blagué Francis Labbé, illustrant le fait que le réseau suffit à la demande sans la centrale de la Chute-Bell. Les turbines de la centrale servent donc à laisser passer l’eau. Simplement dit, en enle- vant les grandes pales des deux turbines, on accroit le débit d’eau qui y passe de 90m3/s. «Ce qu’on a fait est assez rare, et peut-être même unique, a-t-il révélé. On a travaillé très dur, considéré de multiples autres options, comme un canal qui contournerait la centrale,

on a fait les études et tous les calculs et on a présenté le projet qui nous semblait le plus adéquat.» La seconde partie des travaux, effectuée simultanément, vise à élargir la crête déver- sante (la chute), de manière à accroitre le débit d’un autre 90 m3/s là aussi. Selon Hydro-Québec, l’augmentation de la capa- cité d’évacuation combinée de 180 m3/s va permettre de garder l’eau à des niveaux sécuritaires, même lors de crues supérieures à celles de 2017 et 2019. PRÊTS POUR LA CRUE Les travaux demodification dans la centrale devraient être terminés en février et ceux qui touchent à la crête déversante, au plus tard en avril, à temps pour recevoir une possible crue des eaux. Comme l’indique Francis Labbé : «Ici, il faut trois ingrédients en même temps pour avoir une grande crue: un couvert de neige épais, une fonte rapide et des précipi- tations abondantes.» Pour le moment, il y a peu de neige, et à moins que les choses changent, nous sommes en voie d’éviter une crue intense cette année. Toutefois, nous devons être prêts à tout», a conclu sagement M. Labbé.

Pour faire votre généalogie, adressez-vous à La Seigneurie, centre de généalogie et d’histoire, Bibliothèque publique de Hawkesbury, 550, rue Higginson, Hawkesbury, Ont. K6A 1H1

Made with FlippingBook flipbook maker