Carillon_2019_04_18

DOSSIER

longeait la rivière des Outaouais d’Ottawa, à Hawkesbury. Celle-ci était la principale voie de communication entre Montréal et Ottawa, tant pour le transport de passa- gers que de marchandises. Une partie de la route transcanadienne d’origine, la route sinueuse à deux voies, avait mérité le surnommalvenu de bande mortelle, à la fin des années 1960 et au début des années 1970. Comme il était difficile de gérer la circulation à haute vitesse, devenue de plus en plus dense entre les deux centres urbains, le minis- tère de la Voirie de l’Ontario a commencé à examiner des solutions de rechange

GREGG CHAMBERLAIN gregg.chamberlain@eap.on.ca

L’autoroute 417, de la frontière du Québec à Ottawa, est l’une des principales routes traversant l’Est ontarien depuis son achèvement au milieu des années 1970. Certains tronçons de l’autoroute ont été refaits entre 2000 et 2003, afin de remplacer l’asphalte par une chaussée en béton moins coûteuse et plus durable. —photo Gregg Chamberlain

Il y a près de 45 ans, la dernière section de l’autoroute 417 était complétée. La dernière bande d’asphalte s’était refroidie à temps pour accueillir l’afflux de circulation occasionnée par les Jeux olympiques de 1976. Avant l’autoroute 417, les voyageurs devaient emprunter la route provinciale 17 (devenue depuis la route 174 d’Ottawa et la route 17 de Prescott et Russell), qui

dans le cadre de ses études générales de planification routière régionale. « Au cours des années 1960, le ministère de la Voirie a réalisé un certain nombre de ces études, a expliqué Cameron Bevers, gestionnaire de projet au ministère des Transports, le successeur du département des routes. M. Bevers est un historien non officiel du patrimoine routier de l’Ontario. Il s’est fait un devoir de rechercher, de recueillir et de rassembler les diverses études, rapports techniques et autres documents relatifs aux réseaux routiers officiels de la province. L’autoroute 417 faisait partie d’un rapport exhaustif, l’Étude de planification des routes de l’est de l’Ontario (EOHP), présentée aux hauts fonctionnaires du gouvernement en 1966. L’ÉTUDE L’EOHP était une analyse triennale et une projection des besoins au chapitre de la circulation pour tout l’est de l’Ontario. Le personnel du ministère de la Santé s’est servi des statistiques existantes de 1963 sur la circulation, l’utilisation des terres, l’emploi et d’autres facteurs, pour prédire le type de réseau routier dont la région aurait besoin au cours des 20 prochaines années, au milieu des années 1980, pour faire face à la circulation. Au cours d’une période de trois ans, le personnel du Service des routes a recueilli des données d’enquête sur la circulation auprès de plus de 50 000 conducteurs, soit sur les diverses routes de l’est de l’Ontario, soit en faisant du porte-à-porte avec des blocs-notes et des feuilles de sondage en main. Ils ont demandé aux conducteurs d’où ils venaient, où ils allaient et pourquoi ils étaient sur la route. Était-ce un voyage d’affaires ou un voyage de plaisance?

À toutes ces données d’enquête s’ajoutent les résultats du comptage de la circulation, des études de profil pédologique, des examens du terrain et d’autres renseigne- ments. En se basant sur ces détails, les planificateurs d›autoroutes ont ensuite tracé les principales lignes de transport dans la région et ont essayé de trouver le trajet le plus rapide et le plus court pos- sible entre Montréal et Ottawa. Ils ont pris cette route virtuelle et l’ont comparée aux routes existantes pour voir si elles pou- vaient trouver une correspondance aussi étroite que possible. « Ils ont découvert que la route principale souhaitée était une ligne droite entre Ottawa et Montréal », a expliqué M. Bevers. Ce qui posait un problème, car elle n’exis- tait pas. La procédure normale pour le personnel du département des routes, dans ses études de planification régionale, consistait à déterminer si lameilleure solu- tion était de construire une nouvelle route ou créer un lien avec une route existante ou une route principale de comté. « Ce qu’ils essayaient de faire, c’était de trouver le bon équilibre », a expliqué M. Bevers, faisant remarquer que pour l’époque, un nouveau réseau autoroutier moderne à quatre voies, afin d’assurer une liaison plus rapide entre Montréal et Ottawa, devait également permettre de relier les diverses collectivités voisines le long du parcours, comme Hawkesbury, Vankleek Hill ou Casselman. Il n’était donc pas possible d’établir une ligne droite exacte. L’ébauche du plan de la 417, le King’s Highway, passait presque tout droit devant les régions de Hawkesbury et de Vankleek Hill, avec de

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