WEB_JAHRESBERICHT 2019 franz

TCHAD En 2018, le Tchad n’a toujours pas réussi à sortir de sa profonde crise économique. Les employés du gouvernement n’ont été payés qu’en partie ou pas du tout, ce qui a eu pour conséquence des blocages dans les hôpitaux, les écoles et les services pu- blics. Conflit au sein de l’église partenaire En raison de divergences d’opinion qui n’ont jamais été réglées pendant des années, une partie des membres de notre église parte- naire EET s’est séparée en 2017. La nouvelle équipe de direction a intensivement essayé durant six mois, mais malheureusement sans succès, d’obtenir une réconciliation. A la fin de l’année, elle a pris position et a interdit aux dissidents tout droit aux biens et finances de l’église, tout en laissant la porte largement ouverte pour un « retour ».

TCHAD N DJAMENA ´ ´

N’DJAMÉNA Notre vision : accompagner les enfants et les jeunes sur leur chemin vers la vie d’adultes et leur fournir des réponses fon- dées bibliquement et éthiquement. Nous soutenons notre église partenaire EET dans la formation de responsables pour le travail avec les enfants et les jeunes et dans l’aide aux familles. De plus, nous pro- duisons l’émission de radio appréciée « An- tenne Junior ». Transmission après 20 ans Marie-Christine Prod’hom s’est fortement en- gagée durant plus de 20 ans dans le travail parmi les enfants et les jeunes. Elle est main- tenant arrivée à l’âge de la retraite. Elle a con- sacré sa dernière année de travail essentielle- ment à la transmission des responsabilités, du matériel didactique et de son enthousiasme pour ce travail. Toujours davantage de clubs d’enfants Le pasteur Noudji Mamadou Faustin, en char- ge des programmes pour enfants dans l’église partenaire EET, a organisé en 2018 trois cours pour les responsables de clubs d’enfants. 43 personnes de différentes dénominations y ont participé et près de 20 nouveaux clubs ont vu le jour. Kids-team met à disposition des clubs du matériel tel que livres illustrés et idées de programmes.

Pro RADJA’ L’objectif principal de ProRADJA’ est de changer des vies au travers de la formation. En font partie l’école primaire « Mustakhbal wa Radja », qui fonc- tionne maintenant sous responsabilité tchadienne, ainsi que la formation continue d’enseignants venant de tout le pays. De plus, le projet gère un poste médical et s’engage en collaboration avec l’église locale dans des pro- grammes pour les enfants et les jeunes. Départ douloureux L’été dernier, la famille Moser est rentrée en Suisse après plus de dix ans passés au Tchad – une perte douloureuse pour toute l’équipe ! Leur engagement diver- sifié était très précieux et a généré des changements durables. Mais nous nous réjouissons que la direction du projet ait pu être transmise à Florent, collabora- teur depuis plusieurs années et qu’on ait trouvé en N’Derané un administrateur tchadien compétent. Une vision pour les écoles « Eduquer pour la vie » est un programme chrétien de formation continue pour les enseignants, proposé par le réseau d’écoles évangéliques CNEET. Florent, le responsable du projet, coordonne ces blocs de formation continue décentrali- sée. De plus en plus d’enseignants commencent ainsi à mettre en pratique les valeurs chrétiennes dans le quotidien des écoles. Les offres médicales génèrent des rencontres Le travail au poste médical a permis que des rencontres fréquentes avec un groupe de femmes d’un village voisin se fassent. Agathe va maintenant les visi- ter chaque semaine et répond à leurs questions sur la vie et sur la foi. Nous nous réjouissons parce qu’une famille soudanaise aux racines tchadiennes, qui s’est installée dans le voisinage, partage notre désir d’apporter la Bonne Nouvelle à la population.

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Participants aux cours

Bénéficiaires d’offres faites par l’église

Personnes sensibilisées par des cours

Etudiants/responsables en formation Personnes accompagnées dans leur fonction de dirigeants

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Oasis Le peuple guerrier de l’oasis a vécu durant des siècles du trafic d’esclaves et des attaques de caravanes. Ils sont les seigneurs de la région, tous les autres doivent se soumettre à eux. Les conflits sont réglés violemment avec des armes et la vengeance entraînant la mort est courante. Ce peuple est craint et a une très mauvaise réputation. En collaboration avec notre partenaire, l’Association pour le Développement et la Paix (ADP), nous essayons de démontrer com- ment régler les conflits différemment. Depuis 2017, Helen, une collaboratrice de SAM global, est sur place pour transmettre par son travail à l’hôpital et au centre culturel, l’amour de Dieu et provoquer des changements. Se plonger dans le travail et la langue Helen raconte : « J’ai commencé l’apprentissage de cette langue difficile pour la- quelle il existe peu de matériel. Les nombreuses variantes des verbes représentaient un défi pour moi au début – avec mon assistant, j’ai maintenant conjugué environ 700 verbes et les ai répartis en groupes. Il y a encore souvent quelques variantes au sein des quelque 115 groupes… J’ai maintenant découvert quelques règles et cela m’encourage à persévérer ! Je travaille deux jours par semaine à l’hôpital pour les contrôles de grossesses, sur- tout pour des femmes en provenance du sud du pays – beaucoup d’entre elles sont les épouses des fonctionnaires ou des soldats. Les femmes du peuple d’ici ne ve- naient tout d’abord que de façon hésitante, mais vers la fin de l’année de plus en plus souvent. Il faut beaucoup de patience pour créer un climat de confiance. » Une approche des armes un peu différente Je viens d’examiner une femme enceinte lorsque son mari entre et veut savoir si tout est en ordre. Alors que je suis en train de rédiger le rapport de consultation, il dé- couvre notre pèse-personne et grimpe dessus. « Mais tu as pris du poids », lui dit sa femme un peu fâchée. « Ah, attends. » L’homme soulève sa longue tunique, sort un gros revolver de sa ceinture et le dépose sur le bureau (pointé dans ma direction !). Il remonte sur l’appareil. Maintenant le poids est correct. Les deux sont contents et il remet tranquillement l’arme à sa ceinture. (Helen)

Pro RADJA’

PRO

TCHAD RADJA’ Participants aux cours

56 230 150 690 330 58 3 12

Elèves en formation

Consultations médicales et de réhabilitation Enseignants en formation

Bénéficiaires d’offres faites par l’église

Personnes sensibilisées par des cours Personnes accompagnées dans leur fonction de dirigeants Bénéficiaires de conditions de vie améliorées

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N’DJAMÉNA

HÔPITAL Oasis

Pro RADJA’

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