WEB_JAHRESBERICHT 2019 franz

SERVE AND MULTIPLY 2/2019 A M S g l o b a l Aons

RAPPORT ANNUEL 2018

SAM GLOBAL SAM global est une organisation chrétienne suisse à but non lucratif, fondée en 1889. Grâce à de nombreux collaborateurs européens et locaux, SAM global s’investit dans dix pays pour un travail de développement durable. De plus, l’organisation s’engage aussi en Suisse, parmi les migrants. SAM global est une organisation d’utilité publique. En plus du siège principal en Suisse alle- mande, une représentation existe en Romandie et SAM global France et Belgique sont des par- tenaires en francophonie. Le travail international est en majeure partie financé par des dons privés. SAM global a signé le Code d’honneur. Son label de qualité engage les signataires à gérer leurs dons de manière responsable, ce qui est contrôlé et réévalué régulièrement. VISION Des formations qui changent les vies Nous voulons ouvrir aux populations locales la porte à une vie meilleure et plus autonome, grâce à la formation de base et professionnelle et à la transmission de connaissances dans les domaines de la médecine, la théologie et l’agronomie. Mission SAM signifie Serve And Multiply – servir et multiplier : nous désirons servir (serve) des gens de différentes cultures et religions dans leur entier, selon le modèle de Jésus-Christ, afin qu’ils puis- sent expérimenter l’amour de Dieu de manière concrète et le partager à leur tour avec d’autres (multiply). Pays d’engagement AFRIQUE : Angola, Burkina Faso, Cameroun, Guinée, Tchad ASIE : Cambodge, Chine, Inde, Sri Lanka AMÉRIQUE DU SUD : Brésil Valeurs

MOT DU PRÉSIDENT

Leprivilègedeparticiperà laconstructionduRoyaumedeDieu • Dans un monde en mutation politique, économique, technique, sociale et religieuse vertigineuse • Au milieu de l’indifférence, la résistance, l’insécurité, les dangers, les impossibilités et le surmenage • Environnés d’une multiplicité parfois déroutan- te d’églises et d’organisations chrétiennes ainsi que d’affirmations qui remettent en question notre travail – « c’est la fin des temps », « l’heure du travail interculturel est passée », « chez nous aussi il y a beaucoup à faire », « la jeune génération n’est plus prête au même engage- ment ». Mais il se passe quelque chose – et Dieu agit ! • Des progrès considérables sont enregistrés en matière de soins médicaux, de formation et d’agriculture et la pauvreté combattue avec succès • Les églises grandissent rapidement dans bien des lieux, en dépit de la résistance et des persécutions • Nous avons transmis des projets dans plusieurs endroits, ce qui nous permet de mettre l’accent sur les domaines où notre présence est toujours nécessaire. Que nous faut-il pour atteindre l’objectif ? • Notre époque requiert une grande flexibilité et l’ouver- ture à de nouveaux chemins • Considérons-nous comme une partie du corps du Christ dans le monde et apprenons à nous compléter • En plus de la bonne méthode, il importe que Jésus puis- se toujours nous diriger.

Sommaire

P ARTENARIAT : Nous en sommes persuadés : ce n’est qu’ensemble que nous pouvons changer les choses. Nous tra- vaillons donc avec différentes organisations et églises, ici et à l’étranger. E XPÉRIENCE : Pour nous, « parler » ne va pas sans « agir ». Notre travail et notre aide doivent être tangibles et pratiques. Nous considérons les hommes dans leur ensemble et voyons les besoins du corps et de l’âme, sociaux et spirituels. R ESPECT : Nous désirons aller à la rencontre des autres in- dépendamment de leur religion, statut social, provenance ethnique, genre ou âge, comme Dieu vient à notre rencontre : avec respect et amour. Cet amour est sans condition et exclut toute sorte de pression. L ONG TERME : Nos projets doivent être durables et avoir des effets à long terme. C’est pourquoi nous mettons l’accent sur la formation, l’aide à l’autonomie et la transmission des compétences. E FFICACE : Nous sommes actifs là où notre soutien est le plus nécessaire. Nous utilisons au mieux les ressources mises à notre disposition et encourageons nos collaborateurs à tra- vailler selon leurs dons. .

Hans STAUB, président de SAM global

NOS VALEURS

...sont comme une PERLE de grand prix

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2018 EN CHIFFRES

Nos priorités

Participants aux événements de SAM global 6 120 Publicationsenvoyées, contactspar internet 431820 Personnes engagées dans le soutien 5 840 Tenue de stands lors d’événements 13

Formation de base et professionnelle

Des millions d’enfants n’ont toujours pas accès à l’école, beaucoup de jeunes adultes ne trouvent pas de travail ou n’ont même pas l’occasion d’apprendre un métier. Pourtant, la formation est essentielle si l’on veut surmonter la pauvreté. Voilà pourquoi nous nous engageons dans la formation de base et professionnelle : à l’aide de nos partenaires locaux, nous avons cons- truit des jardins d’enfants et des écoles, nous formons des jeunes à différents métiers et nous proposons des cours de perfectionnement. Nous formons et encourageons aussi les formateurs locaux. Formation théologique et pratique L’amour de Dieu, le fait qu’Il nous accepte tels que nous sommes et l’expérience de Son pardon peut transformer des vies et même influencer positivement les pays et les sociétés. C’est pourquoi nous formons dans des écoles de théologie des leaders et du personnel qualifié du monde de l’Eglise et de la société. Nous accompagnons des individus sur leur chemin avec Dieu, nous nous engageons dans le travail avec les enfants et les jeunes et nous offrons des conseils aux couples et familles. Pour réaliser tout ceci, nous collaborons avec des églises locales, des écoles et des établissements de formation théologique.

Bénéficiaires de conditions de vie améliorées 45 970

Personnes sensibilisées par des cours 17 910

443 793

Travail Médical et prévention

Dans bien des régions, même les soins médicaux les plus simples n’existent pas, ce qui a des consé- quences graves : des maladies nor- malement bénignes ont des réper- cussions à vie ou entraînent même la mort. C’est pour cela que nous avons créé, avec des partenaires locaux, des hôpitaux et des centres de santé et c’est aussi pour cela que nous nous engageons dans la pré- vention, afin de prévenir la propaga- tion demaladies comme le sida ou la tuberculose. Nous accordons beau- coup d’importance à la formation de personnel local dans le domaine du travail médical.

Bénéficiaires d’offres faites par l’église 8 030 Personnes sensibilisées par des cours 19970 Etudiants/Responsables en formation 360 Personnes accompagnées dans leurs fonctions dirigeantes 730

63 880

Consultations médicales et de réhabilitation 396 080 Personnes sensibilisées lors d’événements de prévention 41 170

Interventions chirurgicales 6 880 Personnel médical en formation 1 230

29 090

Amélioration des conditions de vie

Les problèmes dans nos ré- gions d’intervention sont multiples : techniques agri- coles insuffisantes donc mauvaises récoltes, malnutri- tion, manque d’eau potable, manque d’opportunités de travail, migration à cause du terrorisme ou taux de crimi- nalité élevé, pour n’en nommer que quelques-uns. Nos diffé- rents projets cherchent à régler ces difficultés : cours de nutrition, aide d’urgence aux réfugiés, micro-crédits, formations agricoles, …

445 360

Participants aux cours 1 450 Elèves en formation 1 370 Apprentis en formation 180 Enseignants en formation 200

Sensibilisation

Des millions de personnes du monde entier vivent dans une pauvreté ex- trême et sans perspective d’avenir. En Europe, nous avons le savoir-faire et les moyens financiers nécessaires pour les soutenir et les encourager. Des événements spéciaux, des voyages à thèmes et du matériel d’information nous permettent de sensibiliser les gens et de les motiver à s’investir d’une manière ou d’une autre, afin de changer des vies. En outre, avec l’aide de nos collaborateurs rentrant de leurs pays d’engagement et leurs grandes compétences interculturelles, nous nous engageons auprès des migrants en Suisse.

3 200

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Mission accomplie ? Non, allons de l’avant !

... un pas de plus vers le but !

Un seul changement a eu lieu l’année dernière à la base au pays : le départ de l’étudiante en com- munication et l’arrivée de la coordinatrice pour les engagements à court terme – toutes les deux à 50 %. Il y a eu une petite modification des taux d’activité, étant donné que nous avons augmenté le domaine des « courts termes » de 30 % à 50 %. Cela devenait nécessaire, puisque chaque année, plus de 30 personnes effectuent un tel engage- ment avec SAM global. En 2018, un total de 39 personnes se sont engagées dans un service à court terme, dont 12 collaborateurs midi (6-12 mois avec contrat), 18 collaborateurs mini (3-6 mois sans contrat) et 9 personnes pour un engagement spécialisé à plus court terme. Nous nous réjouissons beaucoup de ces (pour la plupart) jeunes qui sont prêts à oser relever de nouveaux défis et à consacrer quelques mois de leur vie dans un engagement à l’étranger ! Nous avons malheureusement dû gérer en 2018 davantage de départs que d’arrivées pour l’ensemble. Dans le secteur des engagements maxi (dès 2 ans), nous avons enregistré 12 démissions, dont 2départs à la retraite. 4nouveaux collaborateurs ont été engagés, dont 2 qui travail- laient déjà chez nous comme collaborateurs midi et qui ont prolongé leur contrat. Nous espérons que d’autres anciens courts termes se décideront pour un engagement plus long, car nous avons toujours des postes vacants à repourvoir d’urgence. Nous sommes reconnaissants de ce que plusieurs nouveaux collaborateurs se préparent pour un engagement et partiront à l’étranger en 2019. A fin décembre 2018, SAM global comptait 78 em- ployés au total. MOUVEMENTS DU PERSONNEL 2018

Nouvelles de la direction pour la première fois, ce qui permet un meilleur traitement ; en Angola nous avons formé du personnel local en physiothérapie et au Tchad notre formation continue de 60 professeurs a amélioré la qualité de l’enseignement. •

Un petit matin frais et agréable au nord de la Guinée. Nous roulons vers un village musulman pour visiter l’école maternelle qui y a ouvert ses portes il y a un an. Notre visite est annoncée dans la journée avec bruit. Toutes les personnes importantes se rassemblent sur la place du village pour nous remercier de la petite école – c’est la toute première dans l’histoire du lieu. On nous couvre de cadeaux : cacahuètes, oranges et légumes. L’imam du village, dont les enfants suivent l’écolematernelle, prend la parole et dit : « Nous avions déjà une école coranique, mais nous voyions bien qu’il nous manquait quelque chose. Un grand merci pour cette école maternelle ! Vous ne pourriez pas encore construire une école primaire ? Ce bon enseignement doit continuer, nos enfants en ont besoin ! » Notre thème de l’année 2018 était : « Mission accomplie ? Non, allons de l’avant ! » En d’autres termes : La mission que Dieu nous a confiée n’est malheureusement pas en- core terminée et ce n’est pas le moment de nous reposer. Par ce rapport annuel nous aimerions jeter un regard en arrière et rendre compte de ce que nous avons réalisé du- rant l’année passée. Et nous pouvons constater : bien qu’il y ait encore pas mal à faire, plusieurs choses ont pu être accomplies. Nous sommes reconnaissants pour vous qui nous avez accompagnés en 2018 en tant que membres, donateurs et personnes qui prient. Ainsi vous avez rendu possible tant de choses, dont voici quelques exemples : Organisation SAM global Impasse de Grangery 1 CH-1673 Ecublens / FR E-Mail : ecublens@sam-global.org www.sam-global.fr Tél. : + 41(0)24 420 33 23

• Dans tous nos pays d’engagement des pasteurs ont été for- més et coachés. Ceux-ci portent maintenant la Bonne Nou- velle en paroles et en actes dans d’autres lieux. • Un expert suisse d’Unité (coopération au développement) a fait une analyse de l’efficacité de notre travail en Guinée – et il en est arrivé à la conclusion : notre présence fait une différence mesurable et la population est très reconnais- sante pour cela. • Toutes les places importantes de courts termes ont pu être occupées et nous avons pu envoyer de nouvelles familles collaboratrices et ainsi remplir des postes vacants, cer- tains depuis plusieurs années. Cependant – je veux le dire honnêtement – nous en aurions voulu bien plus ! • La collaboration avec nos partenaires a été positive, même si c’était parfois un défi. Mais nous avons pu réaliser, une fois de plus, que l’effort en valait la peine. Ainsi nous avons pu ouvrir, en collaboration avec notre église partenaire UEEC au Cameroun, un lieu de formation théologique de niveau bachelor et nous avons établi un nouveau poste de santé. • Nous avons pu répondre à tous nos engagements finan- ciers. C’était loin d’être évident puisque nous avons termi- né 2017 et 2018 sur un déficit. Mais nos réserves ont rendu possible de travailler normalement aussi en 2018. • Des personnes venant d’arrière-plans et de pays très variés ont reçu un soutien adapté à leurs besoins – par exemple par un travail médical, par la formation, par la promotion de petites entreprises et de l’agriculture. Un grand nombre d’entre elles ont retrouvé un nouvel espoir et plusieurs ont décidé de confier leur vie à Dieu.

Une école maternelle en Guinée, une école d’enseignants au Tchad, une résidence étudiante au Cambodge et un bureau avec centre de forma- tion au Brésil ont vu le jour. • Il existe des projets où nous avons investi long- temps sans voir grand-chose arriver – mais où cela commence enfin à bouger : ainsi, plusieurs villages guinéens ont déclaré publiquement qu’ils puniront l’excision des filles. • Des apprentis ont pu terminer avec succès leur école professionnelle et trouver du travail, en Gui- née et au Sri Lanka.

F ê te de g l o b a l

F ê te de g l o b a l

2018

PC 84-1706-5 Siège central SAM global

En France 24, chemin de la Source, FR-68800 THANN En Belgique Rue chapelle Emmanuel 8, BE-1435 Hevillers

Wolfensbergstrasse 47 CH-8400 Winterthur

Mission accomplie ? Non, allons de l’avant !

GE

• La responsabilité de certains projets a pu être remiseàdesdirigeants locaux–par exemplechez ProSERTÃO et ProVIDA au Brésil, chez ProRADJA’ au Tchad et ProESPOIR en Guinée. Ces remises ont souvent été précédées de longs processus qui ont coûté beaucoup de temps et de forces. D’autant plus grande est la joie quand tout fonc- tionne bien ! Il est important pour nous de continuer à soutenir ces dirigeants. • La qualité de notre travail a augmenté à plu- sieurs endroits : en Guinée par exemple, la charge virale des patients HIV a pu être mesurée En voiture : Sur l’autoroute A3, suivre «Basel Messe». Au «Parkhaus Messe», sortir à droite et suivre la signali- sation en direction de Riehen / Lörrach. Rester sur la route principale jusqu’à la bifurcation à dro- ite pour Bettingen / Saint-Chrischona. (Adresse GPS : Chrischonarain 200, 4126 Bettingen). SAM global est une association sans but lucratif, active dans la coopération au développement au sein de dix pays d’Afrique, Asie et Amérique du Sud. SAM global met l’accent sur la formation scolaire et professionnelle, le travail médical et de prévention, la formation théologique et pratique, ainsi que l’amélioration des conditions de vie. CENTRE D’ACCUEIL ET DE CONFÉRENCES SAINT CHRISCHONA Chrischonarain 200 CH-4126 Bettingen

une ou plu- ge en trans- bstacle pour nous aime- ncez-vous à z ou pouvez ons contact otre région

Notre mission n’est pas encore accomplie – mais nous nous réjouissons d’avoir fait un pas en avant. Un grand MERCI à vous qui contribuez à nous approcher toujours plus de l’objectif final.

à Saint Chrischona à Saint Chrischona

Jürg PFISTER, directeur de SAM global

Beatrice RITZMANN, responsable du personnel

En transports publics : De Bâle CFF/SNCF : train régional U6 en direction de Zell-Wiesental jusqu’à Riehen. Traverser la route, puis le parc public vers la droite. Bus 32 pour St-Chrischona devant l’église, au milieu de la route. Ensuite à pied : Revenir par le parking jusqu’au croisement. Monter la colline à droite jusqu’à la réception.

Chrischona à Chrischona à E

SERVE AND MULTIPLY

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Un retard salvateur

BRésil

demandé à Dieu de faire un miracle et sommes partis tout de suite. Nous avons effectivement atteint l’hôpital à temps et Euriane a pu être soignée. En visitant la famille deux semaines plus tard, nous avons été choqués par la pauvreté dans laquelle elle vit. Dieu nous ayant permis de rester quelques minutes de plus dans cette église, nous avons pu sauver la vie de la fillet- te, découvrir la condition réelle de sa famille et la soutenir maintenant à plus long terme. (Daniel)

Le travail médical dans la petite église était terminé, tout l’équipement ramené à bord et nous étions sur le point de retourner en ville lorsqu’une personne a demandé des médicaments. Ledépart adoncété retardédequelquesminutes, mais assez longtemps pour qu’un père désespéré puisse nous montrer sa fille gravement malade. Les médecins ont examiné la petite Euriane, trois ans, et ont diagnostiqué une pneumonie à un stade avancé. Euriane devait être immédiatement hospitalisée pour recevoir un traitement adéquat, mais l’hôpital le plus proche était à quatre heures de bateau. Nous avons

Deux bateaux de ProRIBEIRINHO visitent régulièrement lesRibeirinhos (leshabitantsdes ri- vières de l’Amazonie) pour leur proposer des soins médicaux et les assister par le travail communautaire, la promotion des petites entreprises, le creusement de puits et l’approvisionnement en eau potable. Dans la petite ville de Portel, le projet organise en outre plusieurs cours et activités pour les enfants et les jeunes des bidonvilles. Pro RIBEIRINHO

Au Brésil, l’état d’urgence a régné la ma- jeure partie de 2018 et le pays a fait la une des journaux en raison des grèves et des pénuries qui en ont résulté ou de la crise politique durable. L’insatisfaction généralisée est perceptible dans le peu- ple, la confiance à l’égard du gouverne- ment est nulle, la corruption et la crimi- nalité continuent d’augmenter. C’est un grand défi pour nos collaborateurs, mais ces développements soulignent d’autant plus l’importance de notre travail. Un passage de témoin réussi ! Depuis l’an dernier, tous nos projets au Bré- sil fonctionnent sous direction brésilienne ! Nous nous sommes fortement investis ces dernières années dans la formation et la promotion des collaborateurs et des diri- geants locaux. Plusieurs collaborateurs à long terme sont rentrés en Europe en 2018, ayant transmis leur travail avec succès.

PRO

Pro VIDA En organisant des programmes préscolaires, des activités sportives, des leçons d’appui, des camps de vacances et en travaillant parmi les famil- les, ProVIDA s’occupe d’enfants et de jeunes défavorisés des bidonvilles autour de la grande ville de Belém pour éviter qu’ils ne se retrouvent à la rue et basculent dans la criminalité. Des visites en prison doivent aider les jeunes tombés dans la délinquance à rompre avec la criminalité. Fermeture de Girassol L’an dernier, tous les collaborateurs expatriés sont rentrés en Europe et la direction du projet a été remise à Mario, un Brésilien qui travaille depuis longtemps à ProVIDA. La démarche s’est déroulée sans problème, les collaborateurs ont accompagné et soutenu la remise et Mario s’est déjà familiarisé avec la fonction de directeur. La fermeture du foyer pour jeunes Girassol en 2018 a été une étape dif- ficile. L’Etat ne place presque plus d’enfants dans les foyers et le nombre de jeunes a baissé régulièrement ; c’est une des raisons qui ont rendu la fermeture nécessaire. Malgré la crise économique, le terrain a pu être bien vendu et les six enfants restants ont trouvé une place adéquate, ce dont nous sommes très reconnaissants. Un dernier camp s’est tenu en juillet sur le terrain. 35 bénévoles se sont occupés avec amour de la soixantaine d’enfants en racontant des histoires bibliques, les encoura- geant et priant pour eux. Tous les participants ont vécu des jours inou- bliables ! D’autres secteurs importants, comme par exemple le travail dans les pri- sons, ont pu continuer à se développer. Ce qui est impossible aux hommes… Au printemps, nous avons cherché une nouvelle maison pour tous les enfants du foyer pour jeunes Girassol, en particulier pour trois frères, Simon, Mizael et Matthew (âgés de 7, 9 et 12 ans) qui avaient été abandonnés par leurs parents. Il est pratiquement impossible de trouver une famille prête à adopter trois enfants d’un coup. Le cœur lourd, nous avons décidé de chercher à faire adopter séparément les deux plus jeunes, pensant que c’était la seule chance de leur trouver une nouvelle famille. Peu après, une brésilienne s’est effectivement annoncée pour adopter les plus jeunes, mais notre joie était très ternie à l’idée de séparer les frères, l’aîné devant vivre dans un foyer du gouvernement jusqu’à sa majorité. Nous avons néanmoins vécu miraculeusement que ce qui est impossible aux hommes est possible à Dieu. Quand la femme a appris que les deux enfants avaient encore un frère plus âgé, elle a tout de suite été d’accord de l’accueillir lui aussi dans sa famille. Ils habitent maintenant chez elle depuis le mois d’avril – les enfants, leur nouvelle maman et nous-mêmes en sommes ravis ! (Stefanie)

BRÉSIL RIBEIRINHO

41 150 130 3180 160

Participants aux cours

Consultations médicales et de réhabilitation Personnes sensibilisées lors d’événements de prévention Personnes sensibilisées par des cours Etudiants/responsables en formation Bénéficiaires de conditions de vie améliorées Personnes sensibilisées par des cours

Des spécialistes médicaux sur le bateau

Nous avons à nouveau effectué plusieurs missions médicales avec le bateau, dont la plus importante en février : 14 spécialistes y ont participé, pédiatres, dentistes, gynécologues, neurochirurgiens, cardio- logues et un psychologue. En une semaine, nous avons soigné plus de 870 patients dans plusieurs communautés fluviales. Plusieurs d’entre eux ont décidé de confier leur vie à Jésus ! Plus d’enfants dans les clubs Damaris a travaillé pendant deux ans à ProVIDA, puis a pu étonnamment prolonger son visa d’une année, qu’elle a passée en s’engageant avec ProRIBEIRINHO. Vu son métier d’institutrice, elle a formé des colla- borateurs des communautés fluviales en matière de programmes pour les enfants et préparé des caisses de matériel. Ces formations ont suscité beaucoup d’intérêt et ont augmenté en maints endroits la fré- quentation des clubs d’enfants ! Il y a eu aussi des progrès à Portel : nous avons com- mencé à organiser des après-midis de jeux et avons démarré un club dans un nouveau quartier. Des palmiers açai pour un avenir meilleur En juin nous avons parcouru le fleuve Anapú pour visiter et encourager les différentes églises de cette région et donner des cours. Les habitants sont confrontés à de nombreux problèmes et manquent partout des choses les plus élémentaires. Malgré ces défis, celles et ceux qui fréquentent les églises suivent fidèlement le Seigneur. Quelques familles ont commencé à mettre en pratique ce qu’elles avaient appris dans nos formations, pour identifier et utiliser de nouvelles possibilités de revenus. Certaines plantent des palmiers açai et vendent leurs fruits, de plus en plus appréciés. Voilà des démarches importantes pour un avenir meilleur !

25 410

PRO BRÉSIL VIDA

560 80 2 38 48 400

Participants aux cours

Elèves en formation

Apprentis en formation

Bénéficiaires d’offres faites par l’église Personnes accompagnées dans leur fonction de dirigeants Bénéficiaires de conditions de vie améliorées

Pro RIBEIRINHO

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ANGOLA La situation politique et éco- nomique en Angola s’est de nouveau un peu stabilisée : par exemple, électricité et médi- caments sont disponibles en plus grande quantité, mais la crise économique est toujours sen- sible et beaucoup de person- nes manquent d’argent pour le plus nécessaire. La corruption et la criminalité n’ont pas cessémal- gré les tentatives du président de les combattre.

Pro SERTÃO ProSERTÃO motive, forme et met en relation des églises chrétiennes du Brésil afin de prendre soin ensemble des dif- férents besoins de la population défavorisée de la région du Sertão, dans le Nordeste. Inauguration de nouveaux bureaux De nouveaux bureaux ont été construits l’an dernier, ce qui a de- mandé beaucoup d’énergie. La fête d’inauguration a été d’autant plus belle ; plus de 100 personnes y ont pris part, dont des pas- teurs de différentes dénominations. Grâce au nouveau bâtiment, nous avons maintenant assez de place pour les formations et les séances, à un endroit central. Une aide pratique et des cœurs ouverts Nous avons pu soutenir, encourager et lancer de nouveaux dé- fis à beaucoup de pasteurs, de membres d’églises et de jeunes par diverses formations. Résultat : plusieurs collaborateurs et volontaires visitent maintenant régulièrement les villages de l’intérieur pour servir la population et transmettre la Bonne Nouvelle. L’an dernier, dix personnes de l’un de ces lieux ont été baptisées ! Pratiquer l’agriculture dans le Nordeste présente un grand défi à cause de la sécheresse. Dans plusieurs villages, nous avons donné des cours aux paysans, qui leur ont permis d’accroître le rendement des récoltes. Nous avons aussi creusé deux puits, procurant l’accès à l’eau potable à 20 nouvelles familles, un ma- gnifique cadeau. Plusieurs couturières ont été formées ; elles peuvent acquérir un petit revenu par la vente de leur produc- tion. Cette aide pratique ouvre des personnes à entendre parler de l’amour de Dieu ; quelques églises sont nées grâce à cela l’an dernier.

PRO BRÉSIL SERTAO ~

57 13 20 380 1460 50 0 50 46 270 77

Participants aux cours

Au cours des dernières années, SAM global a remis le travail en Angola à des parte- naires locaux et les soutient maintenant dans les domaines suivants : travail médical (clinique ophtalmologique, centres de santé, travail parmi les lépreux, réhabilitation), formation théologique et programmes radio chrétiens. 2 500 personnes ont recouvré la vue Dans la clinique « Boa vista », plus de 2 500 opérations de la cataracte ont été effec- tuées l’année passée, ce qui a permis aux patients de retrouver la vue – quel grand soulagement pour eux ! Malheureusement il manque toujours un ophtalmologue spécialisé, si bien que pour les opérations plus difficiles il faut chaque fois recourir à des spécialistes de l’étranger. « Achever la mission » En juillet, l’école de théologie ISTEL a pour la première fois initié une conférence na- tionale. Le thème était : « Achever la mission ». Le but de la conférence était de mon- trer aux communautés de quelle manière elles peuvent transmettre la Bonne Nou- velle et réaliser leur responsabilité sociale pour faire réellement une différence dans la société. Environ 250 participants de 30 dénominations étaient présents – un grand encouragement ! Succès des traitements dans le travail de réhabilitation La clinique de réhabilitation à Lubango continue à accueillir beaucoup de patients venant de diverses régions d’Angola. Malgré des appareils simples et un manque d’électricité par moments, un grand nombre de traitements ont pu être effectués et réussis. « Ensemble nous pouvons atteindre beaucoup » Voici le feedback d’une participante à la conférence ISTEL : « Au cours de la confé- rence j’ai été confrontée avec des questions en relation avec la responsabilité socia- le des chrétiens. Nous devons être sel et lumière dans notre société. C’est pourquoi nous devons être prêts au changement. Ensemble nous pouvons atteindre quelque chose qui serve au salut des gens et qui aide à la conservation de la nature. »

Enseignants en formation

Bénéficiaires d’offres faites par l’église

Personnes sensibilisées par des cours

Etudiants/Responsables en formation Personnes accompagnées dans leur fonction de dirigeants Bénéficiaires de conditions de vie améliorées

Personnes sensibilisées par des cours

Mãos que Criam

MAOS QUE CRIAM

Pro SERTÃO

BRÉSIL

MAOS QUECRIAM ~

260 50 520 350 12 8

Participants aux cours

BRASILIEN

Elèves en formation

Bénéficiaires d’offres faites par l’église

Mãos que Criam Le projet Mãos que Criam assiste des familles qui vivent sur la grande décharge dans une banlieue de Belém et en tirent leur subsistance. S’investir pour les couples et les familles

Personnes sensibilisées par des cours Personnes accompagnées dans leur fonction de dirigeants Personnes sensibilisées par des cours

ANGOLA

Consultations médicales et de réhabilitation Personnes sensibilisées lors d’événements de prévention Interventions chirurgicales

52 490 11 200 3150

L’an dernier, nous avons mis l’accent sur les couples et les familles. 10 à 15 couples, dont plusieurs ayant de sérieux problèmes relationnels, participent à nos soirées. Nous remarquons déjà certains effets positifs : par exemple, Carlos et Natalina ont terminé une formation, progressent dans leur nouvelle foi et ont même commencé un club d’enfants. Quelques jeunes adultes se sont engagés l’an dernier avec Jésus. Nous organiserons prochainement un culte de baptêmes au cours duquel ils raconteront l’histoire de leur cheminement. Presque tous viennent de situations très compliquées et font un grand travail sur eux-mêmes. Grâce à un partenariat avec un institut de formation, plusieurs personnes ont pu terminer un cours d’administration et d’informatique ; deux femmes ont même reçu une bourse d’études en pédagogie. Tous ont maintenant de meilleures chances sur le marché du travail !

320 590 5 530

Personnel médical en formation

Bénéficiaires d’offres faites par l’église

Bénéficiaires de conditions de vie améliorées

Personnes sensibilisées par des cours

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CAMERoUN Ces dernières années, le nord du Cameroun a été la cible constante d’attaques de l’organisation terroriste Boko Haram. Des centaines de familles ont étépoussées à s’enfuir. La situation sécuritaire sur nos lieux d’engagement s’est amélio- rée en 2018, ce dont nous sommes reconnaissants.

BURKINA FASO La situation sécuritaire au BurkinaFasoacontinuéàsedété- riorer. De larges espaces du nord ne sont quasiment plus accessibles parce que les islamistes et les forces armées burkinabées s’y font face.

pour le travail compétent et efficace des divers spécialistes camerounais. Le centre de santé de Limani qui se trouve près de la frontière du Nigeria a dû être fermé voilà plusieurs années en raison des attentats de Boko Haram. La réouverture prévue a encore été repous- sée pour le moment à cause d’une attaque sur un village voisin. De ce fait, l’assistance médicale pour la population de cette région reste précaire. Un grand miracle après une moto volée Jacobestunconducteurde taxi-motoavecungrand cœur pour le travail interculturel. Un samedi soir, il constate que sa moto a été volée dans le garage ! Comment peut-il maintenant assurer l’entretien de sa famille ? Avec sa femme, il prie à ce sujet. « Dieu sait que nous avons besoin de lamoto », dit Jacob et ils décident de ne parler à personne de ce vol et de remettre toute la situation à Dieu qui a toujours pris soin d’eux jusqu’ici. Comme Jacob est responsable de la louange du lendemain à l’église, il prie presque toute la nuit et demande à Dieu que des cœurs soient touchés par ce moment. Après ce culte, un homme dans l’assemblée se lève et dit qu’il veut donner sa vie à Jésus. La louange l’a particulièrement touché, déclare-t-il. Lorsque Jacob arrive à la maison le soir, la moto se trouve devant la porte. Une étiquette y est ac- crochée, avec un numéro de téléphone et une de- mande de prendre contact. Avec hésitation, Jacob compose le numéro. L’homme au bout du fil veut absolument le rencontrer. Jacob va lui rendre visite et en croit à peine ses yeux : c’est l’homme qui s’était levé pendant le culte ! En larmes, celui-ci raconte ses égarements et demande pardon. Jacob lui pardon- ne volontiers et il peut tout de suite expliquer à cet homme comment suivre Dieu.

Depuis 2004, SAM global soutient le Centre Evangélique de Formation Missionnaire CEFM. Dans ce centre, des couples reçoivent un enseignement théologique, missiologique et artisanal qui dure de deux à quatre ans, selon leurs connaissances préalables. Au terme de leurs études, ils s’établissent dans des villes oudes villages dont lapopulationn’avait jusqu’ici encore aucun accès à la Bonne Nouvelle. Ils s’y intègrent, entrent dans la vie professionnelle, se mettent au service des habitants et, dans la mesure du possible, fondent des commu- nautés chrétiennes. Un voyage riche en découvertes Début 2018, un groupe de six voyageurs a visité le Burkina Faso. Les multiples facettes de ce voyage de découverte ont laissé une profonde impression aux visiteurs. Ils ont eu un aperçu de la vie de deux familles d’étudiants du CEFM, reçu un accueil chaleureux et sa- vouré une excellente nourriture cuite au four solaire. Haute en couleurs, la fête de remise des diplômes à douze couples burkinabés du CEFM a été le point culminant. De leur côté, les partenaires locaux se sont sentis appréciés et encouragés par le groupe de voyageurs. Des partenaires engagés L’année dernière aussi, la bonne collaboration avec notre église partenaire EE/SIM et en particulier avec le directeur du CEFM, le pasteur Jonathan Ouoba, a été un autre point fort. En 2018, il a pu démarrer un nouveau cycle d’études avec huit couples. Le pasteur Aristarque Lankoandé, ancien directeur du CEFM, s’occupe maintenant des di- plômés qui se trouvent dans le service transculturel. Il les soutient dans leur accompagne- ment adapté à la culture de personnes majoritairement d’arrière-plan musulman qui cher- chent un sens à leur vie. Pour cela, il ne recule pas devant des voyages fatigants. Amélioration des constructions L’année dernière, le mur d’enceinte autour du CEFM a été rehaussé. Maintenant, les familles d’étudiants se sentent davantage en sécurité. D’autre part, le générateur de courant pour l’éclairage du bureau et des salles de classe, sujet aux pannes et onéreux, a pu être remplacé par une installation solaire. Ainsi, on peut maintenant étudier et travailler même le soir. Fidèlement en chemin – malgré les privations Les diplômés travaillent parfois dans des régions où il y a de grands risques pour la sécurité. Dans quelques endroits, les écoles ont même été fermées, ailleurs le ravitaillement en nourriture a été interrompu. Les familles acceptent beaucoup de privations pour aider les personnes sur place et leur apporter une espérance. Malgré tout, ces collaborateurs sont souvent très joyeux et bien motivés. Leur foi est un exemple pour nous !

SAM global a commencé en 1953 à proposer des traitements médicaux et des formations scolaires dans le nord du pays. Très vite, les premières églises ont vu le jour et se sont réunies dans l’Union des Eglises Evangéliques du Cameroun UEEC. De nos jours il existe des églises dans presque toutes les régions du pays. En raison de la situation sécuritaire, SAM global ne peut plus être présente dans le pays avec des collaborateurs expatriés, mais soutient l’église partenaire UEEC dans ses diverses tâches par des conseils et des finances. En plus de cela, SAM global apporte son aide à plusieurs centres de santé, des écoles, des lieux de formation théologique et des projets d’aide d’urgence. L’ISTEM est ouvert ! Lieu de formation théologique, l’Institut Su- périeur de Théologie de Maroua (ISTEM) a pu être ouvert l’année passée et démarrer tout de suite avec 21 étudiants. Ceux-ci ha- bitent sur le campus avec leurs familles. Se- lon leur niveau scolaire, les épouses suivent l’enseignement en commun avec leurs ma- ris, ou dans leur propre classe. Le professeur suisse Dr Roland Kleger a accompagné les responsables pendant la mise en service et a lui-même enseigné à l’Institut durant deux semaines en novembre. Le centre de santé pour les réfugiés avance La construction du nouveau centre de santé à Touboro, dans la région où se trouvent les réfugiés, avance à grand pas ! Après la saison des pluies de l’été les travaux de construction ont repris comme prévu et en décembre le gros œuvre du bâtiment principal a pu être terminé. L’ouverture est planifiée pour juin 2019. Nous sommes très reconnaissants

L’attentat de mars 2018 contre l’ambassade française et le quartier général de l’état-major de l’armée a été un fort signal d’alarme. Sous le nouveau gouvernement, les réformes n’avancent que de manière hésitante. La forte croissance de la population et le manque de places de travail amplifient la situation déjà tendue.

Mais toute la région souffre encore des conséquences des événements.

CAMEROUN

56 77 315 660 140 3710 10 540

Elèves en formation

Apprentis en formation Consultations médicales et de réhabilitation Personnel médical en formation

Bénéficiaires d’offres faites par l’église

BURKINA FASO CEFM Personnes sensibilisées par des cours

Personnes sensibilisées par des cours

150 18 16

120 2650 130

Etudiants/responsables en formation/cours

Etudiants/responsables en formation

Personnes accompagnées dans leurs fonctions de dirigeants

Bénéficiaires de conditions de vie améliorées

Bénéficiaires de conditions de vie améliorées

12

Pro TIM 2-2-2 KISSIDOUGOU

GUINéE Aujourd’hui encore, beaucoup de requérants d’asile dans nos pays sont issus de la Guinée. En réalité, beaucoupd’autres aimeraient venir aussi carbiendesgensn’ontpasde réel emploi ni de perspectives dans leur pays. Même ceux qui ont un travail sont souvent insatisfaits en raison du bas niveau des salaires. Ainsi il y a beaucoup de grèves – en 2018 p.ex. il n’y a eu pratiquement aucun cours dispensé dans les écoles publiques durant la deuxième partie de l’année en raison de grèves des enseignants, ce qui va probablement avoir comme conséquence que l’année devra être répétée. Effets confirmés ! Cette année, un expert d’Unité (organisation suisse pour l’échange de personnes dans la coo- pération au développement) a effectué une ana- lyse des impacts de notre travail en Guinée. Plu- sieurs dizaines de personnes ont été interrogées dans ce cadre. Le résultat a été très positif : les Guinéens sont convaincus que notre présence est nécessaire, qu’elle fait sens et qu’elle produit des résultats. Il a aussi cherché à savoir si notre spiritualité avait des effets négatifs, mais cela a clairement été écarté : les gens ont exprimé qu’ils se sentaient bien traités et respectés, quelles que soient leurs croyances.

Pro TIM 2-2-2 « Et ce que tu as entendu de moi en présence de beaucoup de témoins, confie-le à des hommes fidèles, qui soient capables de l’enseigner aussi à d’autres. » (2 Timothée 2.2) – ProTIM 2-2-2 tire son nom de ce verset : nous voulons former des responsables dans plusieurs domaines afin qu’ils puissent à leur tour en for- mer d’autres. Pro TIM 2-2-2 KISSIDOUGOU Formation en mécanique : on continue malgré les difficultés Après 5 ans d’engagement avec nous, Fredi Raymann est rentré en Suisse en mars. Notre équipe s’est encore affaiblie en octobre lorsque le directeur, N’kossa Mansaré, est tombé malade. Nous sommes d’autant plus reconnaissants qu’Abel Kamano, un méca- nicien auto ayant fait son apprentissage chez nous et à qui nous avons financé une formation continue à Conakry, rejoigne l’équipe en tant que chef d’atelier. Il s’investit avec beaucoup d’engagement et de cœur dans la formation des apprentis. Notre but est de rendre l’atelier de réparation des voitures et des machines agricoles auto- nome à moyen terme, afin qu’il puisse fonctionner et former des apprentis sans aide financière extérieure. Médecine naturelle, directement devant la maison Nous avons pu agrandir le jardin médicinal sur le terrain de l’Institut Biblique. Avec les épouses des futurs pasteurs, nous produisons à partir de ces plantes entre autres des onguents cicatrisants. En ou- tre, nous avons commencé à créer un répertoire qui indique comment et pourquoi quelle plante peut être utilisée. Enfin quelqu’un pour l’église ! Quelle joie ! La famille Chanson est arrivée à Kissidougou en sep- tembre. Elle va coacher les responsables de notre église partenaire et les accompagner. C’est une grande bénédiction car en raison du manque de capacité ces dernières années, nous n’avons pu investir que peu de temps dans le partenariat avec la plus grande église évangélique de Guinée, avec laquelle nous travaillons depuis 37 ans. Pro TIM 2-2-2 NORD L’accent est mis sur la sensibilisation et la formation des Guinéens pour le travail interculturel dans leur propre pays. En collabora- tion avec un responsable guinéen, nous avons pu mettre sur pied des séminaires et des cours, auxquels des gens de tout le pays ont participé. Actuellement nous avons une collaboratrice qui s’investit beaucoup auprès de la population des villages et qui propose des soins médicaux. Elle a urgemment besoin d’aide et nous espérons pouvoir lui envoyer prochainement une plus grande équipe ! Pro TIM 2-2-2 CONAKRY En 2018, nous avons soutenu et accompagné nos partenaires dans leurs divers domaines d’activité : nous avons offert des formations continues et du coaching pour les sages-femmes afin d’augmenter la qualité de leur travail, nous avons enseigné les futurs enseignants et avons aidé à former les pasteurs. De plus, nous avons été en mesure de servir demédiateurs dans des conflits et ainsi désamorcer des situations tendues.

Pro ESPOIR ProESPOIR s’engage depuis 1981 pour unemeilleure prise en char- ge médicale dans la région forestière de la Guinée. L’accent est mis sur le sida, la tuberculose, la lèpre ainsi que le traitement et les soins aux patients en situation de handicap physique. Par ailleurs, l’équipe ProESPOIR s’engage pour les enfants et les jeunes. Le CHRS Macenta est autonome Le ministre de la santé a signé le 9 février 2018 une nouvelle conven- tion avec SAM global, qui a fait du « Centre Médical (CM) » le « Centre Hospitalier Régional Spécialisé de Macenta », abrégé CHRS Macenta. Cela rend l’hôpital autonome, 37 ans après sa fondation. Un grand pas en avant ! Lors de la première séance du conseil d’administration, qui se compose de représentants de SAM global, du ministre de la santé, du personnel et de l’église, la direction de l’hôpital a été confirmée et le nouveau règlement interne adopté. L’autonomie a été fêtée en grande pompe le 24 novembre. Atelier orthopédique et mesure de la charge virale du VIH Deux gros projets nous ont particulièrement occupés en 2018 : avec l’appui financier du gouvernement wallon, de l’ambassade suisse et de beaucoup de donateurs de SAM global, nous avons pu agrandir l’atelier orthopédique et envoyer deux collaborateurs au Togo pour une formation en prothèses orthopédiques. En collaboration avec l’Inselspital de Berne, un autre projet nous a per- mis d’introduire la mesure de la charge virale du VIH : il est désormais possible d’une part de déterminer beaucoup plus rapidement si les nouveau-nés de mères positives au VIH sont aussi infectés et d’autre part de mieux surveiller la thérapie (à vie) contre le VIH et de l’adapter si besoin. Deux urgences médicales Printemps 2018 : notre fils Josua commence brusquement à souffrir de forts maux de ventre. Je suspecte une appendicite et le conduis à Conakry. Après 18 heures d’un épouvantable trajet, il peut enfin être opéré. Dieu merci, tout se passe bien et il se remet très vite. Mais à peine sommes-nous de retour àMacenta, que je souffremoi-mêmede très forts maux de ventre. A nouveau, une évacuation est nécessaire. D’entente avec l’ambassade suisse, nous partons cette fois en direction de la Côte- d’Ivoire. En raison des mauvaises routes et des diverses formalités à la frontière, nous ratons presque l’hélicoptère qui m’amène finalement à Abidjan, où je suis opéré d’urgence. Diagnostic : torsion d’une partie du colon. Peu après l’opération, je suis transféré en Suisse par la Rega. Dieu merci, moi aussi je me remets relativement vite de l’opération et nous pouvons retourner en Guinée au mois d’août. Il reste le souvenir des grandes douleurs et des peurs – mais aussi la prise de conscience de la proximité particulière de Dieu et la reconnaissance pour tous les mira- cles que nous avons pu vivre ! (David)

Pro TIM 2-2-2 NORD

Pro ESPOIR

PRO GUINÉE TIM222

500 13 52 210 37

Participants aux cours

Elèves en formation

Apprentis en formation

Enseignants en formation

PRO GUINÉE ESPOIR

Consultations médicales et de réhabilitation

Personnes sensibilisées lors d’événements de prévention Personnel médical en formation

29 480

Consultations médicales et de réhabilitation Personnes sensibilisées par des cours

22 470

110

30

2140 6890

Bénéficiaires d’offres faites par l’église

290

Interventions chirurgicales

Personnes sensibilisées par des cours

41 60

Personnel médical en formation

21

Etudiants/responsables en formation

Personnes sensibilisées par des cours

Personnes accompagnées dans leurs fonctions de dirigeants Bénéficiaires de conditions de vie améliorées

470 28

Personnes accompagnées dans leurs fonctions de dirigeants

3

14

Action VIVRE NORD

Action VIVRE Le projet ActionVIVRE comprend trois sites avec plusieurs jardinsd’enfants, uneécoleprimaireetuneécolesecondaire, de la formation continue pour les enseignants, un centre d’étude, deux écoles professionnelles et du travail médical. Là où travaille ActionVIVRE vit majoritairement l’ethnie musulmane des Peuls. Nous aimerions contribuer à ce que les personnes de cet endroit ne survivent pas seulement, mais développent une perspective pour leur futur – qu’elles puissent rencontrer Dieu et que leur vie commence à s’épanouir ! Action VIVRE NORD Le développement des écoles maternelles se poursuit En plus de notre école maternelle principale, nous avons pu en ouvrir deux nouvelles en 2017 et 2018 dans des villages voisins, sur demande de leurs habitants ! Nous avons formé des collaborateurs locaux qui peuvent maintenant enseigner là-bas. Cesécolesgrandissent etd’autres sontdéjàenprojet. Lapopulation musulmane est très reconnaissante pour l’aide offerte et se réjouit queleursenfantsaussiaientlachancederecevoiruneformationpré- scolaire. L’école continue malgré les grèves Depuis mi-2018, les cours ne sont donnés que partiellement dans les écoles publiques en raison des grèves. Une catastrophe pour les enfants ! Nous sommes d’autant plus heureux que le fonctionnement scolaire ait pu être maintenu dans nos écoles ActionVIVRE. Nous le devons notamment au gros investissement de la direction de l’école, qui a sensibilisé la population et a évité ainsi des actions perturbatrices plus importantes. Apprentissage terminé ! Les premiers apprentis de notre école professionnelle ont reçu leur diplôme en été 2018. En automne, nous avons donc pu re- commencer un nouveau cycle pour les menuisiers et les mécani- ciens. Il semble que le bruit se répande lentement et partout que l’on peut acquérir une formation solide chez nous – nous avons même pu accueillir un apprenti de la capitale Conakry, située à plusieurs heures de voiture ! La formation professionnelle s’avère payante Fodé était un garçon réveillé du voisinage, qui aimait toujours regarder par-dessus l’épaule de quelqu’un quand il y avait quel- que chose à réparer. Lorsqu’il est devenu un jeune homme, nous lui avons proposé de faire un apprentissage de mécanicien chez nous. Grâce à sa persévérance et son engagement, il a obtenu son diplôme en deux ans. Peu après, il a postulé auprès d’une entrepri- se comme mécanicien et a été engagé tout d’abord comme sta- giaire. Comme il pouvait se référer à ce qu’il avait appris à l’école professionnelle pour les réparations et l’entretien des véhicules, il a gagné rapidement la confiance de ses supérieurs. Un jour, ils ont dû s’attaquer à un problème délicat d’électricité sur un véhicule. Fodé s’est rappelé d’un cours qui traitait justement de ce cas. Il a donc pu rapidement trouver le problème et le régler. Cela a telle- ment impressionné ses supérieurs qu’il a pu obtenir un poste fixe après seulement trois mois de stage. (Tobias)

Action VIVRE SUD Beaucoup de commandes et de candidatures

Entre-temps il est connu loin à la ronde que nous faisons du bon travail au centre profession- nel – c’est ainsi que nous recevons maintenant plus de commandes que nous ne pouvons en honorer ! Nous avons aussi reçu 40 demandes d’apprentissage pour la nouvelle année, dont 20 que nous avons pu accepter. Malheureusement, nous avons dûmalgré tout congédier lamoitié d’entre eux car la familleMüller est rentrée en Suisse à la fin de l’année pour des raisons de santé et l’équipe restante ne peut pas tout gérer. Il est tout demême réjouissant que quelques-uns de nos anciens apprentis, qui ont depuis ouvert eux-mêmes une petite entreprise, ont pu prendre chez eux plusieurs de ces jeunes. En automne, notre centre d’études a été cambriolé et tous les ordinateurs ont été volés pendant la nuit – durant plusieurs mois nous n’avons donc pu offrir plus que des cours d’anglais. Grâce à un don en nature, nous pourrons remplacer les ordinateurs dans un futur proche et ainsi re- prendre les cours d’informatique. En 2017, nous avons débuté la production et le commerce de fours en terre cuite, une alternati- ve sûre et économique en bois, par rapport à la cuisson sur feu ouvert qui occasionne souvent de graves brûlures. Nous avons pour cela engagé un ancien apprenti – et il a très bien travaillé ! Il a pu construire jusqu’à 15 nouveaux fours à argile par mois ! Action VIVRE EST « Equipes de foot bénies » Nous avons déjà pu organiser un second camp d’entraînement avec les deux équipes de foot Barkinaabhe (les bénis). Alors que la première fois, certains parents étaient très méfiants et se demandaient quelles étaient nos motivations, ils nous confient maintenant leurs enfants sans problème. Au travers d’un tournoi qui a eu lieu sur toute la ville, nous avons pu renforcer notre collaboration avec les entraîneurs d’autres clubs et avons depuis organisé une formation pour entraîneurs avec un Brésilien licencié de la FIFA d’une organisation partenaire. Transmettre le savoir, créer la confiance, changer des vies Nous avons pu nous investir dans plusieurs domaines de formation. Nous avons coaché les enseignants de plusieurs écoles privées. Des leçons de vie enseignées aux classes de sixième ont été pour la première fois données aux adolescentes de notre église partenaire. Nous avons enseigné lamécanique automobile à l’école professionnelle de l’Etat, avons donné un cours sur le travail scientifique dans une université privée et donné des cours d’anglais dans un centre de formation. A travers cet engagement, nous n’avons pas seulement transmis du savoir, mais également créé de la confiance, tissé des relations et marqué des vies.

Action VIVRE SUD

Action VIVRE NORD

Sensibilisierte in Kursen

Action VIVRE SUD

ACTION GUINÉE VIVRE

Action VIVRE EST

680 110

Participants aux cours

PRO GUINÉE AGRO

Elèves en formation

Bénéficiaires de conditions de vie améliorées Personnes sensibilisées par des cours

41 010 17 780

1500 11 36

Apprentis en formation

Enseignants en formation

Pro AGRO Le projet ProAGRO a pour but d’améliorer la situation de l’agriculture en Guinée. Pour cela, des collaborateurs locaux voy- agent dans différents villages et enseignent à la population comment améliorer leurs méthodes de culture et augmenter leurs récoltes.

Consultations médicales et de réhabilitation Personnes sensibilisées lors d’événements de prévention Personnel médical en formation

330 2 120 4 390 5

fonds de crédits remboursables a été créé : les cultivateurs d’un village peu- vent prendre un crédit pour construire un entrepôt rudimentaire et stocker leurs récoltes en commun. Depuis, 23 de ces banques de céréales ont été réa- lisées.

En route vers la croissance La direction de ProAGRO est maintenant en mains guinéennes. 28 collaborateurs locaux travaillent pour ce projet, actifs dans 7 préfectures, sur une surface aussi grande que la Suisse. Depuis l’année der- nière et en plus de la région forestière, ProAGRO s’engage aussi dans la région

du Fouta où se trouve ActionVIVRE Sud. L’intérêt pour ces formations augmente car les avantages sont flagrants : certains cultivateurs de riz disent avoir multiplié leur récolte par cinq avec les nouvelles méthodes ProAGRO. En 2018, nous avons également travaillé à expliquer aux agriculteurs comment bien gérer leur récolte. Dans cette optique, un

Bénéficiaires d’offres faites par l’église

Personnes accompagnées dans leurs fonctions de dirigeants

Bénéficiaires de conditions de vie améliorées

Personnes sensibilisées par des cours

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Action VIVRE

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