S P O R T S
MARTIN ST. LOUIS : DES HAWKS AUX HABS
GREGG CHAMBERLAIN asdfer.asdfer@eap.on.ca
Les Hawks de Hawkesbury ont de quoi se réjouir car l’un des anciens les plus connus de l’équipe est maintenant l’entraîneur-chef des Canadiens de Montréal de la LNH. Martin St. Louis est devenu l’entraîneur- chef de l’équipe à titre intérimaire après que la direction de l’équipe ait congédié Dominque Ducharme comme entraîneur- chef. Louis, membre au Temple de la renommée du hockey avec 16 saisons dans la LNH, prend en charge la responsabilité d’entraîneur des Canadiens à compter du mercredi 9 février, dans ce qui pourrait être le plus grand changement de sa longue carrière dans le hockey depuis qu’il a joué pour les Hawks de Hawkesbury en 1992. «Il a toujours été un gars intense, il y allait toujours à fond, a déclaré Carl Bougie, un ancien coéquipier de St. Louis chez les Hawks, lors d’une entrevue téléphonique. Il a toujours voulu jouer, toujours voulu être sur la glace». Bougie, qui est maintenant entraîneur adjoint des Cougars de Vankleek Hill, jouait au centre pour les Hawks lorsque St. Louis occupait la position d’ailier gauche sur la ligne avant. Il se souvient de St. Louis comme d’un «très bon joueur de hockey» et d’un «modèle pour les enfants qui jouent maintenant», surtout pour les joueurs de petite taille des équipes des ligues juniors et mineures. «Il a ouvert la voie aux joueurs de petite taille, a déclaré Bougie. Ils (les autres
Martin St. Louis était un membre assidu des Hawks de Hawkesbury en 1992. Il est maintenant l’entraîneur-chef intérimaire des Canadiens de Montréal. —photo Matthew Manor/Hockey Hall of Fame
joueurs) ne l’appelaient pas «le Schtroumpf» pour rien». Bougie a gloussé en se rappelant com- ment St. Louis, qui mesurait 1,80 m, se débarrassait des joueurs plus grands qui tentaient de l’arrêter. Au cours de ses années dans les équipes junior A et collégiales, St. Louis a acquis une réputation de marqueur qui lui a permis
d’être repêché par la LNH, d’abord avec les Flames de Calgary, puis avec le Lightning de Tampa Bay, et enfin avec les Rangers de New York. Il a remporté de nombreuses récompenses, dont le trophée Art Ross pour ses talents de marqueur et le trophée Lady Byng à trois reprises pour son esprit sportif et sa bonne conduite sur la glace. Il a fait partie d’Équipe Canada aux Jeux olympiques que cette énergie gagnante allait continuer. Malheureusement, ses espoirs de médaille ont été anéantis dès sa première descente, le 7 février, lorsqu’elle s’est coincée la main dans une porte perdu un bâton de ski. Valérie Grenier n’a pas pu se rétablir à temps pour prendre le virage suivant et est sortie des limites du parcours. Ce fut une fin décevante pour une descente autrement prometteuse, rendue encore plus décevante par la chute brutale de sa coéquipière Cas- sidy Gray. Puisque toutes deux n’ont pas terminé leur première descente, le Canada ne remportera pas de médaille en slalom géant féminin cette année. «Je regardais Cass tomber et j’espérais le meilleur. Quand je l’ai vue tomber, j’ai commencé à pleurer «, a déclaré Valérie
d’hiver de 2006 et de 2014, et a partagé la médaille d’or avec ses coéquipiers aux Jeux de 2014. «Cela signifie beaucoup pour le club (des Hawks), a déclaré Bougie, concernant les réalisations de son ancien coéquipier. C’est bon pour tous les anciens des Hawks, quand on voit ça».
L’OLYMPIENNE DE L’ORIGNAL DEMEURE OPTIMISTE MALGRÉ SA DÉFAITE
Grenier dans un message publié sur la page Facebook d’Alpine Canada. «Je voulais vrai- ment qu’elle fasse bien pour avoir un peu de bonheur dans ma journée». Les deux ont eu des retrouvailles émou- vantes au bas de la colline, s’étreignant et se consolant mutuellement de leur perte. «J’ai traversé l’arrivée et dès que j’ai vu le chapeau de Val, j’ai su que ça allait être vraiment émouvant», a déclaré Gray sur la page Facebook d’Alpine Canada. «Il y a eu 30 secondes où nous nous sommes serrés dans les bras et avons pleuré». Malgré la perte, Grenier reste positive et se tourne vers l’avenir. Elle dit qu’elle se concentrera sur ce qui reste de la saison de la Coupe du monde féminine, en espérant toujours monter sur le podium.
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Valérie Grenier, originaire de L’Orignal, était toute prête à remporter l’or aux Jeux olympiques d’hiver de Pékin cette année. Au début de janvier, elle s’est classée quatrième à la Coupe du monde de ski de fond en Slo- vénie, alors qu’elle revenait tout juste d’un arrêt pour cause de blessure, et elle espérait
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Valérie Grenier s’est pris la main dans une porte à quelques secondes de l’arri- vée, ce qui l’a disqualifiée du slalom géant féminin.
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