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BOURSE & FINANCES
FINANCES NEWS HEBDO
JEUDI 8 AVRIL 2021
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Refonte du système d'information
◆ En dehors de la crise sanitaire qui a touché l’ensemble des pans de l’économie, plusieurs évènements ont jalonné l’année 2020 chez BMCI. ◆ Gestion de la crise, résultats financiers, transformation digitale, OPCI…, retour sur une année riche en réalisations. BMCI met le paquet 2 020 ne fut pas de tout repos pour BMCI. En plus de la gestion des répercussions de la pandémie, la banque cette année sur une partie du dividende qu'il n'a pas versé au titre de 2019». Bonne tenue des ressources à vue Par Y. Seddik
a adopté une double méthode : une approche globale «Forward Looking» basée sur des hypo- thèses macroéconomiques, et une approche spécifique basée sur une analyse sectorielle du risque, indique le management. Il en ressort une charge du risque consolidée globale de 901 MDH (+104,7%), reflétant la démarche anticipative de la politique de provisionnement «Pour l’heure, le coût du risque reste maîtrisé en 2021, grâce au coussin constitué en 2020. Nous sommes relativement confor- tables sur ce sujet», explique Ikram Erryahi, directeur financier du Groupe, qui fait état d’un ratio de solvabilité de 14,6% (contre un minimum réglementaire de 11,5%) et d’un ratio de liquidité à 114% (contre un minimum régle- mentaire de 100%). Quant à la hausse des frais de gestion, elle est principalement tirée par la participation de la BMCI au fonds de solidarité Covid-19, à hauteur de 85 MDH. En neutralisant l'impact du don, les frais de gestion évoluent de -0,5%. Au final, le résultat net consolidé s’est établi à 145 MDH à fin décembre 2020, soit une baisse de 75,9% par rapport à fin décembre 2019. Hors don Covid- 19, le résultat net consolidé est de 198 MDH à fin décembre 2020. La filiale du Groupe français BNP Paribas compte distri- buer un dividende de 43 DH par action, après avoir reçu l’accord de Bank Al-Maghrib. Philippe Dumel, président du Directoire, précise que «le groupe souhaite se rattraper
le progiciel de gestion intégré SAB, qui offre une couverture fonctionnelle très large et qui répond aux enjeux business de la banque aujourd'hui» , a-t-il déve- loppé. Le protocole de l’opé- rationnalisation du projet a été minutieusement pensé par les équipes de la banque. Ainsi, il est question de la mise en place d'un dispositif d'accompa- gnement composé de sessions de formation, d'une documenta- tion d'accompagnement, d'une assistance post-bascule, en plus d'un important plan de com- munication. Le déploiement de SAB s’est fait en trois étapes, a-t-on appris du management. L’implémentation du dernier lot du projet est prévue pour ce pre- mier trimestre de 2021. Une profitabilité sapée par la hausse de la charge du risque Sur le volet des résultats, le coût du risque et la hausse des frais de gestion ont nettement pesé sur les bénéfices de la banque. Dans le calcul du coût du risque, BMCI
Les dépôts de la clientèle ont enregistré une baisse de 0,9%, pour s'établir à 44,6 milliards de dirhams à fin décembre 2020 contre 45 milliards de dirhams au 31 décembre 2019, avec une amélioration de la structure des ressources en faveur des dépôts à vue, qui représentent 76,9% à fin décembre 2020 contre 72,5% à fin décembre 2019. «Les dépôts ont baissé de 400 MDH d’une année à l’autre. C’est une baisse volontaire pour ne pas surenchérir sur nos ressources. En termes de maîtrise du coût des ressources, nous sommes les Best-in-class sur le marché» , note Idriss Bensmail, Directeur général adjoint Les crédits par caisse à la clien- tèle, eux, ont atteint 50,9 Mds de DH à fin décembre 2020 contre 54,9 Mds de DH au 31 décembre 2019, soit une baisse de 7,3%. Le Groupe BMCI a réalisé un PNB consolidé de 3,05 Mds de DH à fin décembre 2020, en légère baisse de 0,3% par rapport à fin décembre 2019, essentiellement du fait de la baisse de la marge sur commissions de 8,4%. La conférence de presse finan- cière a été l’occasion pour le groupe de revenir sur le récent projet OPCI avec Aradei Capital. Pour le management, ce parte- nariat stratégique a pour but de libérer des fonds propres pour financer l’économie, tout en pro- fitant du cadre fiscal attrayant. ◆
avait un agenda de projets assez chargé, avec notamment la refonte du système d’informa- tion. Un chantier lourd et coû- teux en efforts. En effet, dans le cadre de sa modernisation informatique, la BMCI a initié un large programme de refonte de son système d'information dans l'objectif d'accompagner ses ambitions de développement à moyen et long termes, parallèle- ment à la mise à niveau de son environnement d'infrastructures via l'intégration de nouvelles technologies «L'étendue du programme couvre tout l'écosystème infor- matique de la banque» , indique Karim Belhassan, membre du Directoire & Chief Operating Officer de BMCI, lors de la confé- rence de presse financière digi- tale. «Le choix s'est porté sur
L’implémentation du dernier lot du projet SAB est prévue pour ce premier trimestre de 2021.
Le coût du risque et la hausse des frais de gestion ont plombé les béné- fices 2020 de la banque.
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