Carillon_2017_11_02

Une bonne saison de chasse, père et fils !

Dumont, abattait son premier orignal à vie. C’est dans la matinée du 9 octobre, à 9 h 15 plus précisément, que Yannick Dumont a atteint sa cible. Son père raconte leur histoire avec beaucoup de fierté. « On était quatre gars. Il n’y avait per- sonne d’autre autour de nous. Quand j’ai entendu tirer, je savais que c’était mon gars. J’ai pris mon camion. Je suis allé voir et j’ai vu qu’il venait de tuer un orignal. Il était

CAROLINE PRÉVOST caroline.prevost@eap.on.ca

Cette année, la traditionnelle saison de chasse à l’orignal a été bonne pour un père et son fils, deux résidents Grenville-sur-la-Rouge. En effet, dans la matinée du 9 octobre dernier, Yannick Dumont, fils de Jean-Guy

La Seigneurie, Centre de généalogie et d’histoire de Hawkesbury Né d’une

race fière

Quirion La Seigneurie, Centre de généalogie et d’histoire de Hawkesbury, présente la lignée généalogique de la famille Quirion pour rendre hommage aux ancêtres paternels de Gérard, époux de Thérèse Simard de Thetford Mines, Québec. Le premier ancêtre au pays, Julien Daniel puis Quirion ou Querillon, est le fils de Jean Daniel et Françoise Quirlet, de Saint-Patern, Vannes, Morbihan, Bretagne, France. Il épouse Marie Anne Lavergne (contrat de mariage, greffe Gilles Rageot, le dimanche 20 octobre 1686), fille de François et Françoise Lefrançois mariés à Notre-Dame, Québec, le 19 octobre 1671. De ce mariage, sont issus quatre enfants, une fille et trois garçons. « Le 10 mai 1687, il s’engage pour un an, à compter du premier juin suivant, au service de Charles Legardeur de Tilly, moyennant 60 livres de gages et sa nourriture. Toujours au service du sieur de Tilly, il promet, le 16 février 1688, de lui bêcher et entretenir son jardin moyennant la moitié des fruits et légumes qu’il y récoltera. … Il porte d’abord le nom de Daniel. Ce n’est qu’après 1700 qu’il est connu sous le nom de Quirion. 1 » Générations 9 e Gérard et Thérèse Simard, f. de Rosaire et Aurore Bergeron m. le 1949-07-09 à Thetford Mines, Qc 8e J. Alfred Quirion, professeur – Yvonne Pouliot, f. de Rosaire, charron, et Aurore Bergeron m. le 1923-07-09 à Lyster, Qc 7 e Joseph Quirion, cult. – M. Emélie Bolduc, institutrice, f. de Charles, cult. et Célina Nadeau m. le 1888-05-14 à Saint-François, Beauceville, Qc 6 e David Quirion, cult. – Esther Roy, f. de François, cult. et Marie Louise Caron m. le 1863-01-13 à Saint-François, Beauceville, Qc 5 e Pierre Kirion (sic), cult. – Hélène Dupuis/Gilbert, f. de Gervais, cult. et Hélène Goulet m. le 1823-10-07 à Saint-Joseph-de-Beauce, Qc 4 e Pierre Kyrion (sic) – Marie Angélique Dénédique f. de François et Marie Crésal/Toulouse m. le 1796-10-25 à Beauceville, Qc 3 e François Quirion – Marguerite Bolduc, f. de Zacharie et Jeanne Meunierm. le 1750-01-26 à Saint-Joachim, N.-F. 2 e Joseph Quérillon (sic) – Marguerite Girou, f. de Charles et Marguerite Bruneau m. le 1720- 07-27 à Notre-Dame, Québec, N.-F. 1 re Julien Daniel, puis Quérillon, et Quirion – Françoise Anne Lavergne m. en 1686 en Nouvelle-France Que se passe-t-il en Nouvelle-France alors que Julien et Françoise Anne fondent leur famille ? En 1686, Jacques de Meulles est l’íntendant en Nouvelle-France depuis 1682 et Louis de Buade de Frontenac en devient le gouverneur le 17 avril. « En 1686, Michel Sarrazin, simple chirurgien de navire, s'embarque pour la Nouvelle-France. Un parcours hors du commun et une carrière exceptionnelle l'attendent. Nommé chirurgien major des troupes, il sera également choisi pour soigner les ursulines et les religieuses de l'Hôtel-Dieu. Après un séjour de trois ans dans la métropole où il étudie la médecine, il revient à Québec avec le titre de médecin du roi, profession qu'il exerce jusqu'à son décès en 1734. … Appréciée et reconnue de ses contemporains, la pratique médicale de Sarrazin met en lumière les nouveaux courants médicaux de l'époque qui donneront naissance à la médecine moderne. En orientant sa pratique vers la chirurgie, considérée par la plupart des médecins comme un « vil métier », il fait partie de cette minorité qui décide de rompre avec les théories héritées de l'Antiquité. » Collaboratrice : Éliane Gélineau Michel Langlois. Dictionnaire biographique des ancêtres québécois (1608-1700), t.4, N-Z. Sillery, Qc, Éd. du Mitan, 2001. https://www.google.ca/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=29&cad=rja&uact=8&ved= 0ahUKEwiFuLCQ5YnXAhVMxoMKHVaRDj44FBAWCFQwCA&url=https%3A%2F%2Fwww.septentrion.qc.ca%2Fcatalogue%2Fmichel-sarrazin-un- medecin-du-roi-en-nouvelle-france&usg= AOvVaw2Zzp SUusrHoOg2yBc48Cvs

La saison de la chasse à l’orignal a été bonne pour Yannick Dumont et pour son père, Jean-Guy Dumont. Les voici en présence de l’orignal abattu par Yannick Dumont lors de leur voyage annuel de chasse à l’orignal. À propos de l’évènement, Jean-Guy Dumont confie que son fils était « vraiment content » et lui aussi. « Les émotions étaient là », a-t-il dit. —photo fournie

vraiment content et moi aussi. Les émotions étaient là », a-t-il déclaré. C’était le premier orignal que Yannick Dumont abattait, un orignal doté d’un panache de 38 pouces, selon Jean-Guy Dumont. Cela fait maintenant plusieurs années que Yannick Dumont et son père se réservent une semaine complète destinée à la chasse à l’orignal. Chaque année, ils se rendent, avec deux autres amis, dans la région de Ville-Marie, en Abitibi-Témiscamingue, où ils pratiquent tous les quatre cette activité qui les passionne. Cette année, leur tradi- tionnelle chasse à l’orignal a eu lieu lors de la deuxième semaine du mois d’octobre. Jean-Guy Dumont raconte que son fils est un véritable fervent de la chasse et de la pêche. En plus de la chasse à l’orignal, celui- ci pratique également la pêche, la chasse au coyote ainsi que la chasse au chevreuil. Cette dernière est d’ailleurs une autre activité que le fils et son père partagent annuellement. M. Dumont mentionne que son fils aime particulièrement la tranquillité qu’apportent la nature et le sentiment de fierté qui l’enva- hit lorsqu’il atteint la cible. « Quand ça arrive des choses comme ça, ce sont des émo- tions fortes », a expliqué M. Dumont. C’est donc avec beaucoup de fierté que Yannick Dumont a abattu son premier orignal. Quant au père de Yannick Dumont, ce

Quatre amis se rencontrent annuellement pour chasser l’orignal. Ils chassent en équipe de deux et chaque équipe est retournée à la maison avec son trophée, soit les orignaux qu’ils ont abattus. —photo fournie qu’il préfère de son voyage de chasse annuel à l’orignal, c’est le fait de passer du temps avec son fils: « Moi ce que j’aime le plus, c’est d’être avec mon gars. C’est de partir pour une semaine et de pouvoir parler de choses dont on ne parle pas nécessairement à la maison. » Les deux amis qui accompagnaient Yannick et Jean-Guy Dumont lors de ce voyage de chasse ont également eu droit à leur trophée cette année, puisqu’ils ont eux- aussi abattu un orignal. Ils se retrouveront tous les quatre l’an prochain, lors de la pro- chaine saison de chasse à l’orignal. Jean-Guy Dumont a d’ailleurs souligné que leur voyage de l’an prochain est déjà au calendrier.

Pour faire votre généalogie, adressez-vous à La Seigneurie, centre de généalogie et d’histoire, Bibliothèque publique de Hawkesbury, 550, rue Higginson, Hawkesbury, Ont. K6A 1H1

Yannick Dumont en présence de l’orignal qu’il a tué. - photo fournie

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Le Carillon, Hawkesbury ON.

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Le jeudi 2 novembre 2017

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