Express_2015_04_03

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Ancienne école du Christ-Roi, retour à la case départ

Une entente pour vendre l’édifice à des intérêts privés échouait par la suite au prin- temps de 2007. Depuis ce temps, les conseils municipaux successifs ont continué d’envi- sager la vente ou la démolition de la structure vacante qui a continué de se détériorer au fil des mois. En 2009, la ville avait émis des appels de propositions avec une offreminimale de 800 000 $ pour les terrains et le bâtiment. N’ayant reçu aucune offre, la municipalité revoyait alors son prix à la baisse à 350 000 $. Selon une estimation réalisée en 2007, la démo- lition de l’immeuble aurait coûté environ 350 000 $ alors qu’il aurait fallu dépenser environ 255 000 $ pour le remettre en état et considérer environ 60 000 $ annuellement pour son entretien. Le site comprend 10 acres de terrain, qui ont aussi fait l’objet d’analyses antérieu- rement. Ce terrain est le seul accès de la municipalité à la rivière des Outaouais au centre-ville. Il comprend également deux champs de balle et un terrain de soccer. Dans une présentation au conseil, l’urbaniste de la ville, Manon Belle-Isle, a par le passé fait observer que la Ville a plusieurs opportuni- tés à considérer. Elle pourrait permettre un développement résidentiel ou commercial, créer une promenade, une marina, un édi- fice public ou conserver une section de la propriété sur la rue Principale pour fournir un accès public à la rive. L’idée de détacher une bande de terrain pour en faire un sentier récréatif a aussi été soulevée.

CHANTAL QUIRION Chantal.quirion@eap.on.ca

Le conseil municipal de Hawkesbury a rejeté la proposition retenue par l’ancien conseil pour l’acquisition et l’aménage- ment du site de l’ancienne école du Christ- Roi sur la rue Main Est, par la firme Asco Construction. La mairesse de Hawkesbury, Jeanne Charlebois, n’a pas voulu commenter la teneur de la proposition, les discussions s’étant édoulée à huit clos. Elle indique par contre que le conseil aura à se pencher maintenant sur les choix qui s’offrent quant à l’avenir du bâtiment, la démolition étant parmi les options. On se rappellera qu’Asco Construction avait offert un dollar pour le terrain, justifiant cette offre en raison de l’important investis- sement qui serait requis pour aménager le site et démolir. En 2014, la Ville de Hawkesbury, à l’époque du maire René Berthiaume, avait émis un appel de propositions, invitant les intéressés à soumettre leurs projets. Seule- ment deux propositions avaient été déposées dont l’une jugée non-conforme. À la fin de l’été, le comité d’évaluation chargé d’étudier les soumissions avait recommandé d’aller de l’avant avec celle d’Asco. Selon le directeur général de l’époque, Jean-Yves Carrier, la sixième étape du pro- cessus venait d’être franchie. Les négocia-

Le conseil municipal de Hawkesbury a rejeté la seule proposition déposée pour l’acquisition et l’aménagement du site de l’ancienne école Christ-Roi.

tions commençaient alors mais les élec- tions municipales et l’arrivée d’un nouveau conseil allaient mettre les discussions en veilleuse. Avec cette prise de décision récente, c’est un retour à la case départ. Aumoment d’aller sous presse, notre journal n’a pas été en mesure de joindre le porte-parole d’Asco Construction, Anthony Assaly. Le Christ-Roi Construit en 1940, le Christ-Roi a été uti- lisé comme école jusqu’en 1980, année où l’édifice a été transféré à la Ville de Hawkes- bury pour ensuite servir de centre com-

munautaire où des organismes commu- nautaires et artistiques, dont la troupe de théâtre Le Cercle Gascon II et le Musée des Sciences naturelles de Prescott et Russell, notamment, ont logé jusqu’en 2006. Cette période a aussi connu quelques rebondissements concernant les relations entre la Ville et ses locataires, ayant formé une coopérative dans l’intervalle. On leur avait cédé le bâtiment à condition qu’ils en assurent l’entretien. En 2006, la ville a expulsé la Coopérative du Christ-Roi quand le groupe a conclu qu’il ne pourrait plus payer pour entretenir le bâtiment.

Regional health agency has new boss

GREGG CHAMBERLAIN gregg.chamberlain@eap.on.ca

His profession is number-crunching but Jean-Pierre Boisclair has just one goal as the new head of the financial heart of Eastern Ontario’s health services setup. High-quality health care programs for the region are among his primary concerns. Boisclair is the new board chairman for the Champlain Local Health Integration Network (LHIN), the regional agency that oversees financial allotments for hospitals, and the various health services for the City of Ottawa, the Five Counties region, and several other neighbouring counties. He was confirmed as chairman in early March and is working at settling in to his new post. “It’s early days, early hours even, for me being in this job,” said Boisclair during one of several media interviews he’s done du- ring the days soon after his three-year term appointment was announced. “But I really think, on the broadest level, what I’maiming for is the fastest access to quality health care in the region.The issue has to be how do they get translated to a local context.” Boisclair is a Montreal native who has lived in the Ottawa area for the past 40 years. His background is as a chartered accoun- tant and his past career record includes holding the position of vice-president and chief financial officer for the Conference Board of Canada. He’s also been president of the Canadian Comprehensive Auditing Foundation and past-chief executive offi- cer for Westhill Industries Ltd., a Canadian aerospace manufacturer. In the health services field, Boisclair is a

Jean-Pierre Boisclair, new chairman for Champlain LHIN.

former chairman of the board for the Ottawa Children’s Treatment Centre, past director of the Ottawa Hospital during which time he chaired the audit committee and was also on the hospital’s quality control and executive committee. All of which, along with his other community service interests, he expects will provide himwith a well-rounded and strong background for his new task. “Obviously, I’m big on financial literacy and discipline,” Boisclair said. “I’ve spent a large part of my career working with orga- nizations in the public sector. What he wants to do, during his term as Champlain LHIN chairman, is find the best ways to present the best value in public health services to communities and resi- dents.

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