GIGANTESQUE GLISSEMENT DE TERRAIN À BROWNSBURG-CHATHAM
Fortin-Rhéaume qui a fait du glissement de terrain de 1988 son sujet de maîtrise en génie civil à l’Université Laval. Selon la conclusion de son mémoire publié en 2013, il est encore difficile de déterminer les raisons qui expliquent les mouvements fréquents du sol dans cette région. Pendant quelques jours la semaine dernière, des intervenants du ministère des Transports (MTQ) et du ministère de la Sécurité publique étaient sur lieux pour analyser la situation. Le rapport du MTQ devait être acheminé à la Ville de Brownsburg-Chatham ces jours-ci. D’AUTRES GLISSEMENTS L’Argenteuil a appris, mardi, que d’autres glissements de terrains se sont produits près du ruisseau des vases, près de lamon- tée La Branche. Selon Richard Laporte, ceux-ci sont minimes et ne mettent pas en péril les bâtiments de la ferme située à proximité.
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plus ou moins 10 mètres la dénivellation en pente douce du terrain. Mme Morin a précisé que cet endroit est propice aux glissements de terrain en raison du sol composé d’argile sen- sible. M. Clark a d’ailleurs indiqué que chaque année, des étudiants de l’Univer- sité Concordia viennent en autobus pour étudier le sol de la vallée. Au cours des dernières décennies, plu- sieurs évaluations du sol ont étémenées à cet endroit, notamment par Andrée-Anne
Ce glissement de terrain est évalué à une distance de près d’un kilomètre et à une superficie de 36 acres. —photo fournie
EVELYNE BERGERON evelyne.bergeron@eap.on.ca
tard pour régler quelque chose à la ferme, a indiqué Truman Clark, propriétaire de la ferme. Selon lui, s’il avait quitté les lieux à l’heure habituelle, il aurait pu se trouver aumauvais endroit, aumauvais moment et ainsi être emporté par le glissement de terrain. PAS LA PREMIÈRE FOIS Peu inquiet de la situation, ce n’est que le lendemainmidi que M. Clark a informé la Ville. Il faut dire que celui-ci en a déjà vu d’autres. Il a été témoin d’un autre impor- tant affaissement – d’une superficie de trois hectares celui-là – qui s’est produit un peu plus au sud-ouest, aux abords du ruisseau des vases, à l’automne 1988. Arrivé rapidement sur les lieux, M. Laporte a indiqué qu’il était difficile d’évaluer l’ampleur des dégâts à partir du sol. Afin d’avoir une meilleure perspective, il a dépêché un drone pour survoler l’endroit. C’est ainsi que les dégâts, évalués à vue de nez à quelque 400 ou 500 mètres, se sont avérés, du haut des airs, au double et même davantage. À partir des données cartographiques disponibles et des images du drone, Stéphanie Morin, gestionnaire des cours d’eau à la MRC d’Argenteuil, a estimé à près de 300 mètres les portions les plus larges de l’affaissement. Et elle a évalué à
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Le sol s’est affaissé dans des champs agricoles sur une distance évaluée à près d’un kilomètre, le mardi 27 mars à Brownsburg-Chatham. Cet incident de la nature s’est produit à l’est du ruisseau Mackenzie, près de la montée Clark, qui relie la montée Staynerville Ouest au chemin de la Carrière. Aucune personne n’a été bles- sée et aucun bâtiment n’a été touché par l’affaissement du sol. Les dégâts s’étendent de la ferme Tranquility Agriculture jusqu’au ruisseau des vases au sud. Truman Clark, proprié- taire de la ferme, a estimé à près de 36 acres (14,5 hectares) la superficie des dégâts. Un affaissement vraiment hors de l’ordinaire, selon un spécialiste du ministère des Transports dépêché sur les lieux jeudi midi. C’est un employé de la ferme qui s’est rendu compte le premier de l’affaisse- ment. « Il a entendu du bruit. Il a cru qu’il s’agissait d’une grosse pluie. En fait, ce qu’il entendait, c’était les arbres qui glis- saient, c’était le mouvement du sol », a rapporté Richard Laporte, directeur du Service de sécurité incendie de la Ville de Brownsburg-Chatham. Moins d’une heure plus tard, ce même employé quittait la ferme pour se rendre chez lui, en passant par les champs en motoneige. C’est alors qu’il a remarqué que son sentier habituellement tout blanc de neige avait été déstabilisé laissant place à de grandes languettes de terre. Il a donc rebroussé chemin pour rentrer chez lui par un autre sentier. « Heureusement, ce soir-là, je lui (l’em- ployé) ai demandé de rester un peu plus
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Le vendredi 6 avril 2018
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