Express_2014_10_24

 gŏđŏ

editionap.ca

Pierre Ouellet prône le dialogue

et c’est ce qui l’a poussé à vouloir faire par- tie de l’équation et à devenir membre de l’équipe Solution Hawkesbury 2014. «Je regardais ce qui se passait à la table du conseil. J’étais impressionné par les conseil- lers Portelance, Thibodeau et Chamaillard. Souvent, ils se faisaient mettre hors d’ordre, et je n’aimais carrément pas les réponses qu’on leur donnait et la façon dont on les traitait. Ils posaient souvent des questions et c’était légitime. Je suis pareil. Je ne tolè- rerais pas que des décisions soient prises avant d’arriver au conseil.» C’est ainsi qu’il a commencé à discuter avec Jeanne Charlebois (candidate à la mairie) et Johanne Portelance (candidate et conseillère sortante), il y a plus d’un an. Comme Chevalier de Colomb du conseil 9952, il les croisait régulièrement lors des déjeuners mensuels.

où l’on peut vraiment baisser les taxes. La bonne nouvelle, c’est que les taxes vont baisser à cause des changements de factu- ration pour la police. La police, c’est environ 40% des taxes et j’ai travaillé très fort pour qu’il y ait plus de justice dans la facturation. C’est sûr que le taux de taxes va baisser en conséquence.» D’autres dossiers ont monopolisé son énergie, dont le complexe sportif comme d’autres infrastructures, qui devraient être considérés de niveau régional et assumés fi- nancièrement de la même façon à son avis. «Malheureusement, il n’y a que les payeurs de taxes de Hawkesbury qui paient pour la piscine. Ça coûte environ 200$ à chaque famille avant même de l’avoir utiliser. Je trouve ça injuste. Ce 200$-là, je ne l’ai pas, par exemple, pour inscrire mon gars au hoc- key mineur alors que la personne de l’exté- rieur l’a. Dans le fond, la vérité c’est que c’est une injustice envers les gens. C’est la même chose pour la bibliothèque. Même si je ne m’en sers pas, je dois payer quand même. Les coûts des services régionaux devraient être partagés entre tous les utilisateurs.» Avant d’être gérant d’un commerce de «Je leur ai dit que j’étais intéressé mais que je ne voulais pas me retrouver dans une situation de division comme le conseil actuel. Eux, ils travaillaient déjà sur un concept d’équipe. On s’est réellement juré que comme groupe, on serait transparent et qu’il n’y aurait pas de cachette. C’est sûr qu’on espère rentrer tous ensemble mais si ce n’était pas le cas, pour ma part, je ne bloquerai jamais les débats si je crois que ce sont de bonnes idées. » S’il aimerait bien voir les taxes diminuer, Pierre Ouellet demeure prudent en préci- sant que les 18 mois, indiqués dans le Plan d’action de Solution Hawkesbury 2014, sont nécessaires aux prises de décision. «Ce que l’on a dit cependant, c’est que les taxes n’augmenteraient pas et que les priorités seraient mises où le veulent les citoyens car ce sont eux les payeurs de taxes.»

CHANTAL QUIRION chantal.quirion@eap.on.ca

HAWKESBURY | Candidat comme con- seiller à Hawkesbury, Pierre Ouellet est familier avec le monde politique. Avant son arrivée à Hawkesbury, il y a une dizaine d’années, il a été organisateur de campagnes pour les Libéraux à Laval. Aujourd’hui, il enseigne à l’Université Concordia à Montréal. Il travaille aussi à Ottawa comme agent en relations de tra- vail et négociateur à l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada. C’est ce contexte professionnel qui l’a amené à choisir Hawkesbury, une ville où il se sent chez lui. Citoyen engagé, il assiste réguliè- rement aux séances du conseil municipal

Marc Tourangeau, une vision optimiste pour Hawkesbury

Membre de Solution Hawkesbury 2014, Pierre Ouellet est candidat au poste de conseiller municipal.

HAWKESBURY | Marc Tourangeau de- mande la confiance des électeurs pour un deuxième mandat à Hawkesbury. Le conseiller municipal sortant indique qu’il a encore à faire. «Je pense qu’il y a beaucoup de dossiers de commencés et je veux continuer dans cette ligne de pensée, cette vision qu’on a développée avec le plan 2030. On le voit à travers le plan culturel, les services pour personnes âgées, le tourisme et les loisirs, entre autres. Je pense que les gens veulent que ça change, qu’on fasse avancer les dos- siers et, oui, j’y crois encore.» L’industrie n’étant plus ce qu’elle était, il faut se tourner vers d’autres avenues, es- time le candidat qui affiche un optimisme certain. «Quand j’entends à droite et à gauche les candidats qui disent: «on va bais- ser les taxes», ce que je dis c’est que ça fait quatre ans qu’on épluche le budget. Si on regarde les pompiers, par exemple, ils ont des ententes à vie et il n’y a pas grand chose que l’on peut faire, ni beaucoup de place CHANTAL QUIRION CHANTAL.QUIRION@EAP.ON.CA

rénovation, M. Tourangeau a étudié en loisir et il s’était justement servi de l’exemple du Centre sportif Robert-Hartley comme étant un centre qui aurait dû être de voca- tion régionale au départ. «Si Champlain se développe, c’est parce qu’il y a tous les services à Hawkesbury. Ce sont toutes les municipalités aux alentours qui en profitent.» À l’inverse, Hawkesbury pourrait profiter des vastes terrains disponibles dans les can- tons voisins pour créer un parc industriel susceptible d’attirer les grandes entreprises. Le partenariat entre Hawkesbury et ses voi- sins devient une priorité pour le candidat. «Il doit y avoir une entente avec Cham- plain. Les gens sont presque prêts. Cham- plain a les terrains, Hawkesbury a les infras- tructures.» C’est là où il compte poursuivre son travail de conseiller. Sur la photo, Marc Tourangeau, candidat pour un deuxième mandat au poste de conseiller municipal à Hawkesbury.

Made with FlippingBook - professional solution for displaying marketing and sales documents online