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" ' ' " * 3 & 4  r  # 6 4 * / & 4 4 GRÈVE DU CN : SITUATION INQUIÉTANTE POUR LE PROPANE

ANNIE LAFORTUNE annie.lafortune@eap.on.ca

$/ÆSFUPVSOFSBVUSBWBJMøv La Fédération canadienne des agricul- teurs a fait paraitre un communiqué de presse, le 21 novembre, dans lequel on QFVUMJSFøjø-BHSÍWFBSSJWFÆVONPNFOU dévastateur pour les agriculteurs. Après BWPJSFOEVSÊVOFNZSJBEFEFEÊàTFO  les agriculteurs ont maintenant une récolte QSËUFÆËUSFUSBOTQPSUÊFQPVSMFYQPSUBUJPO

Les agriculteurs ne reçoivent pas de paie- NFOUQPVSMFVSTQSPEVJUTKVTRVÆDFRVJMT atteignent le port, et la grève des chemins de fer rend cela impossible. Cela créera d’énormes problèmes de liquidités pour les agriculteurs qui ont besoin de ces paiements pour rembourser leurs prêts, investir dans leurs activités et se préparer pour la nouvelle année. »

La situation devient critique quant à la grève des employés du Canadien National qui transporte le propane. À l’Association canadienne du propane, on demande au gouvernement d’agir. Cette grève, qui a été déclenchée le 19 novembre, vient interrompre l’approvisionne- NFOUGFSSPWJBJSFEVQSPQBOF6OFTJUVBUJPO désastreuse notamment pour les cultiva- teurs de maïs, tant en Ontario qu’au Québec. Le président du conseil d’administration de l’Association canadienne du propane (ACP) explique dans un communiqué qu’il est VSHFOUEBHJSjø/PVTEFNBOEPOTÆDFRVF le gouvernement fédéral prenne toutes les mesures nécessaires pour que le transport de propane par chemin de fer ne soit plus interrompu. » L’Association canadienne du propane demande donc que les négociations entre le $/FUMB$'5$TFDPODMVFOUJNNÊEJBUFNFOU  assurant ainsi la poursuite du transport de propane partout au pays. « Le transport ferroviaire est extrêmement important pour l’économie, l’industrie du propane et les Canadiens qui dépendent quotidiennement du propane pour leur maison, leur entreprise, leur exploitation agricole ou leur flotte de WÊIJDVMFTø v  B BKPVUÊ /BUIBMJF 4U1JFSSF  présidente-directrice générale de l’ACP. À Saint-Isidore, chez Propane Levac, on s’inquiète, mais on met tout en œuvre pour livrer la marchandise. « On utilise nos camions, a expliqué Christian Levac, copro- priétaire de Levac Propane. On ne reçoit plus SJFOQBSUSBJOTÆOPTTUBUJPOTGFSSPWJBJSFTEF Prescott et Montréal. » M. Levac a estimé que 85 % de leur pétrole rentrent par le Québec. C’est donc pour l’entreprise un NBORVFÆHBHOFSEFøMJUSFT RVJ BSSJWFOUDIBRVFKPVSÆ.POUSÊBMEBOTTJYÆ huit wagons. Pour l’instant, rien ne rentre et rien ne sort. « Maintenant, on a dû prioriser nos livrai- TPOT$ÊUBJUVODIPJYUSÍTEJGàDJMFÆGBJSF Malheureusement, nous devons limiter les livraisons aux agriculteurs, a-t-il dit, peiné. Les priorités sont donc les maisons privées, les commerces, les fermes d’animaux, les écoles, les hôpitaux, les maisons pour per- sonnes âgées, pour ne nommer qu’eux. » M. Levac fils se dit malheureux de cette situation. « Juste pour le séchage du maïs, OPVTMJWSPOTFOUSFøFUø litres aux agriculteurs pour qu’ils assèchent leur maïs, a-t-il expliqué. C’est une décision crève-cœur, surtout après la neige qui leur est tombée dessus début novembre. » Pour Réjean Pommainville, directeur de la région de Stormont-Glengarry et Prescott- 3VTTFMMÆMB'ÊEÊSBUJPOEFTBHSJDVMUFVSTEF l’Ontario, cette situation problématique est SJEJDVMF-B'ÊEÊSBUJPOWFVUUSPVWFSÆUPVU prix une solution. « C’est la débandade, a-t-il dit, exaspéré. On a parlé avec le député Francis Drouin. Il comprend la situation et a rapidement envoyé une lettre au président EV$/FUBVQSÊTJEFOUEFM6OJPO BQPVSTVJWJ M. Pommainville. » Ce dernier parle de pression sur le gou- vernement. « Il faut que le premier ministre appelle le parlement en Chambre avant le 5 décembre parce que rien ne pourra se régler sinon. Le gouvernement doit passer une résolution pour forcer les employés du

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