Vision_2018_02_01

Februrary 4 - 10 février 2018

Semaine nationale de PRÉVENTION DU SUICIDE

National SUICIDE PREVENTION week

Suicide chez les ados : ce que tous les parents devraient savoir

Selon les statistiques canadiennes, la deuxième cause de mortalité chez les jeunes est le suicide. Et pour chaque adolescent qui se donne la mort, environ 25 font une tentati- ve. En outre, des recherches indiquent que près d’un jeune sur cinq a un jour ou l’autre songé sérieusement à se suicider. Le suicide chez les adolescents est influencé par un ensemble de facteurs de risque. Une maladie mentale (dépression, schizophrénie, etc.), une faible estime personnelle, une situation familiale difficile, l’intimidation ou une grande perte (peine d’amour, mort d’un proche, etc.) sont des éléments qui peuvent jouer un rôle majeur dans la décision d’un adolescent de mettre fin à ses jours. Il est important que les parents comprennent que le suicide n’est pas un évènement spontané. Au contraire, ce geste résulte d’un ensemble de croyances, d’attitudes et d’impulsions. SIGNAUX D’ALARME La plupart des suicides d’adolescents sont pré- cédés de signaux d’avertissement clairs. N’igno- rez et ne sous-estimez jamais la détresse d’un jeune qui présente les signes suivants : •Exprime verbalement ou par écrit (sur les ré- seaux sociaux, par exemple) son désir de mourir ou de disparaître; •Perd soudainement son intérêt pour ses activités favorites; •S’isole de ses amis et des membres de sa fa- mille; •Change du tout au tout ses habitudes alimen- taires ou de sommeil; The World Health Organization recognizes suicide as a public health priority. Each year, nearly 800,000 people globally take their own lives, and many more attempt to do so. It’s the 17th leading cause of death in the world, but the second leading cause among young people aged 15 to 29. WHO’S AT RISK? The group of people most at risk for suicide are those who’ve made a prior attempt to take their own life. Other people who are more vul- nerable than the general population include those who:

•Se comporte de façon imprudente ou imprévi- sible; •Consomme des drogues ou de l’alcool; •Présente des changements dans sa personna- lité (souvent, mais pas systématiquement, les ados suicidaires semblent tristes, introvertis, ir- ritables, anxieux, indécis ou épuisés); •Modifie ses habitudes (ne se présente pas à ses cours, à ses activités parascolaires ou au travail, par exemple). À retenir : un adolescent qui a déjà fait une ten- tative de suicide est extrêmement vulnérable. Il ne faut jamais oublier que sa prochaine tentative pourrait être « réussie »… COMMENT LES AIDER? Contrairement à ce que certains pourraient pen- ser, il n’y a pas que les professionnels qui peu- vent identifier les jeunes potentiellement suicidai- res. En réalité, ce sont les parents qui, la plupart du temps, remarquent les signaux d’alarme chez leur enfant et qui interviennent auprès de lui avec amour. En tout temps, les parents devraient encourager leur ado qui vit des difficultés à parler à un adulte en qui il a confiance. Discuter du suicide avec un jeune ne le rendra pas suicidaire; au contraire, pouvoir confier librement ses sentiments et ses préoccupations à une personne qui ne le juge pas peut l’aider à trouver des solutions constructives à ses problèmes. Enfin, les parents ont tout intérêt à prendre cer- taines précautions pour protéger leur adoles- cent, par exemple : •Have a mental illness, particularly depres- sion, anxiety and schizophrenia •Are addicted to drugs and/or alcohol •Experience a major loss (death, unemploy- ment, divorce) •Have a history of suicide in the family •Have a history of family violence •Can easily access the means for suicide (guns, poisons, etc.) •Experience discrimination (refugees, mi- grants, Indigenous people, members of the LGBTQ community, etc.) •Undergo a major life change (e.g. teens and seniors) •Are socially isolated

•Restreindre son accès à des moyens potentiels de se suicider (armes à feu, médicaments, etc.); •Garder un œil sur ses activités (sans se mon- trer intrusif); •L’encourager à faire une activité physique ou artistique pour mieux gérer ses émotions; •Lui parler régulièrement de l’importance du

bien-être psychologique ainsi que des bien- faits de la thérapie et de la médication dans les cas de maladies mentales; •Trouver des moyens de gérer ses problèmes particuliers.

Le simple geste d’offrir son aide peut sauver une vie! Sachez reconnaître les signes de la détresse!

Reaching out can save a life! Recognize the signs of distress!

Suicide: a global perspective

Changer le monde, un appel à la fois TAO TEL-AIDE

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