Deux conférences pour mieux s’outiller comme société
l’adresse www.institutvalor.ca à l’onglet, événements spéciaux. D re Diane Benoit D re Benoit enseigne la psychiatrie à l’Université de Toronto. Elle est aussi chercheuse à l’Institut de recherche de l’Hôpital pour les enfants malades de Toronto. Elle est l’auteure de plusieurs publications scientifiques et reconnue comme personne-ressource partout en Amérique du Nord. L’Institut Valor a été mandaté pour organiser ces activités. L’organisme se spécialise notamment dans la production d’événements en français dans plusieurs domaines. Pour la Coalition, il s’agit du lancement d’une première activité depuis sa fondation en novembre dernier. « C’est la première, et on espère qu’il y en aura une par année », mentionne Mme Pelletier. Treize organismes forment la Coalition. Celle-ci vise à coordonner les actions de chacun, d’une part, et, d’autre part, à éduquer et à sensibiliser la population en matière de violence faite aux femmes, incluant la violence sexuelle. La Coalition de Prescott-Russell bénéficie du soutien financier du ministère des Services sociaux et communautaires. Aussi, d’autres événements, comme la Journée internationale de la femme, la Marche des femmes qui se tiendra à l’automne 2011 à Alfred et la Marche des hommes, qui s’en vient en mai prochain, sont des activités organisées par des organismes membres de la Coalition. Un geste après l’autre, la Coalition entend éliminer les conditions qui perpétuent la violence faite aux femmes, et ce, en concertant et en coordonnant leurs services.
chantal.quirion@eap.on.ca P LANTAGENET
Dans la foulée de la création de la Coalition de Prescott-Russell pour éliminer la violence faite aux femmes, deux conférences avec la renommée D re Diane Benoit sont offertes gratuitement les 24 et 25 mars. Le River Rock Inn à Rockland sera l’hôte de ces événements. D’abord, la conférence du jeudi s’adresse au grand public et plus particulièrement aux parents, portant sur l’importance de l’attachement aux différentes étapes de la vie. Les gens auront l’occasion d’entendre la psychiatre traiter de L’attachement chez les nourrissons, les enfants, les adolescents et les adultes . Concise et percutante, D re Benoit s’adressera à l’auditoire de 19 h à 20 h. Précisons,quelathéoriedel’attachement est un champ de la psychologie qui traite des relations entre êtres humains. Son principe de base est qu’un jeune enfant a besoin, pour connaître un développement social et émotionnel normal, de développer une relation d’attachement avec au moins une personne qui prend soin de lui de façon cohérente et continue. La 2 e conférence, le vendredi, s’adresse plus précisément aux professionnels : policiers, intervenants communautaires et enseignants, notamment, et se tiendra pendant la journée, de 9 h à 16 h. Cette conférence traitera des répercussions sur l’enfant de la violence conjugale, de l’abus et de la négligence. Ces activités sont gratuites, mais les réservations sont obligatoires et doivent être faites avant le jeudi 17 mars. Du côté de la Coalition, on s’attend à ce que les places
Photo Chantal Quirion Deux représentantes de la Coalition Prescott-Russell pour éliminer la violence faite aux femmes : Jeanne-Françoise Mouè, DG du Centre Novas Calac; en compagnie de Céline Pelletier, DG de la Maison Interlude.
les gens vont bien répondre à l’invitation parcequec’estunebonnefaçond’êtremieux informé, plus sensibilisé et d’outiller les professionnels comme les parents. » La Coalition offre aussi le transport aux personnes qui en auraient besoin pour assister à la conférence. Celles-ci doivent communiquer avec Sylvie Séguin au 613 673-3583, poste 1, ou en écrivant à sseguin@instvalor.ca. En ce qui concerne les inscriptions, les formulaires sont disponibles en ligne à
partent rapidement, d’autant plus qu’elles sont limitées. « On est vraiment privilégiés de l’avoir, car c’est une sommité dans ce domaine, indiquent des représentantes de la Coalition, Céline Pelletier et Jeanne- Françoise Mouè. Il y a un lien entre la violence conjugale et la négligence chez l’enfant. Ce n’est pas le seul facteur, mais on le reconnaît de plus en plus. On espère que
Des résultats mitigés pour l’HGH
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d’hôpital.L’objectifdugouvernementpour les cas complexes est de huit heures. Pour les cas mineurs, le temps d’attente de l’HGH de 6,5 heures est plus près de la norme de l’Ontario, à 4,3 heures, mais plus long que son temps de 5,3 heures au mois d’août. Le temps d’attente pour cet indicateur commence quand les malades sont enregistrés et se termine quand ceux- ci sont envoyés à la maison. L’objectif du ministère de la Santé est de quatre heures. L’an dernier, l’Hôpital avait annoncé que, depuis qu’il avait instauré le Programme d’amélioration du service d’urgence en octobre 2009, le temps
richard.mahoney@eap.on.ca H AWKESBURY
Les patients aiment les soins qu’ils reçoivent à l’Hôpital Général de Hawkesbury, bien que les temps d’attente pour certains cas dans la salle d’urgence soient anormalement longs. Cette conclusion mitigée peut être retrouvée sur le site www.myhopsitalcare.ca, créé par l’Association des hôpitaux de l’Ontario pour renseigner le public sur la condition de leurs institutions.
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d’attente pour des cas complexes était passé de 9,1 heures à 6,2 heures. Pour les cas mineurs, la moyenne des durées de séjour était de 2,7 heures, comparativement à 3,9 heures en 2009. Malgré tout, les taux de satisfaction parmi les patients sont très élevés. Parmi ceux qui reçoivent des soins de courte durée, 98,2 pour cent ont eu des réponses positives. C’est mieux que la moyenne provinciale de 93,2 pour cent, et presque identique au taux de 98,4 pour cent au mois d’août 2010. De même, l’Hôpital a obtenu des notes remarquables pour les soinsd’urgence :85,4pourcentderéactions favorables, soit un résultat supérieur à la moyenne provinciale de 84,6 pour cent et supérieur au taux de 78,4 pour cent obtenu au mois d’août 2010.
L’an dernier, l’Hôpital Général de Hawkesbury (HGH) avait été cité comme un modèle quand il avait réduit les temps d’attente. Par ailleurs, les chiffres de l’Association démontrent que ces temps d’attente pour les cas complexes dépassent la moyenne provinciale. Mais, en même temps, le taux de satisfaction parmi les patients est supérieur à la moyenne. Selon l’Association, pour les cas complexes, le temps d’attente à l’HGH, au mois de décembre 2010, était de 17,6 heures; donc plus long que le résultat provincial de 11,5 heures et plus long que le temps d’attente au mois d’août qui était de 12,6 heures à l’HGH. Le temps d’attente commence quand les malades sont enregistrés, et se termine quand ceux-ci sont admis sur un lit
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