Carillon_2012_07_11

PORTRAIT

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Fannie Desforges glisse vers la célébrité

Le décor planté avait l’allure d’un rêve : la piste de glace serpentant entre les bâtiments du Vieux-Québec, les lumières scintillantes. Et surtout les quelques 100 000 spectateurs. « Dès l’ouverture de la barrière, j’avais pris le meilleur départ par rapport aux trois autres concurrentes, j’étais en tête. Un moment, j’ai senti un bruit derrière moi. C’est juste en franchissant la ligne d’arrivée que j’ai compris que la Finlandaise Kyhala Salla avait chuté. » « La Finlandaise » était pourtant celle qui était montée sur la plus haute marche du podium l’an passé. Fannie Desforges s’était classée cinquième. « En un an, j’ai travaillé davantage ma vitesse avec le patinage. La course de cette année était d’ailleurs plus rapide et moins technique que l’an passé. Ça m’a servi. » Rien ne prédisposait vraiment la jeune fille de Fournier à tel destin. Ou presque rien : « Mes parents m’ont toujours poussée à pratiquer le sport. J’ai eu rapidement la piqûre. » Le diplôme en poche de l’École secondaire de Plantagenet, elle file à l’Université d’Ottawa, devient capitaine de l’équipe féminine de hockey des Gee-Gees La vie d’étudiante faite d’allers-retours paisibles les week-ends à Fournier, de matchs de hockey, n’est finalement que trop paisible pour Fannie. Par « goût de l’adrénaline » et conseillée par ses copines impressionnées par son patinage, elle décide de s’inscrire aux compétitions de Red Bull Crashed Ice en 2010, avec le destin que l’on sait. Mais les réalités du sport sont parfois difficiles. « C’est une discipline où il est encore très difficile de s’entraîner. Je patine

sur le plat. Curieusement, le ski de descente constitue le meilleur entraînement. » Sans compter que la course du Vieux-Québec demeure l’unique course internationale majeure pour les femmes. À la différence des hommes qui peuvent affûter leurs patins régulièrement dans des compétitions européennes. En somme, il ne faut pas manquer le mille. De son succès sur le sol québécois, Fannie se souvient aussi, avec un peu d’amertume, de l’engouement pour l’athlète de la belle province, Marquise Né d’une

Brisebois, troisième sur la ligne d’arrivée. «Quand je regarde les images sur CTV, le commentateur ne jure que par elle. Pourtant, je suis Franco-Ontarienne, je représente aussi les couleurs du Canada. » Reste que Fannie Desforges affirme ne pas avoir changé. Malgré les sollicitations, les articles, et dernièrement même son entrée sur Wikipédia, elle poursuivra ses études en éducation en septembre, en espérant obtenir de nouveaux les lauriers de la gloire en 2013.

SEBASTIEN PIERROZ sebastien.pierroz@eap.on.ca

Il n’a fallu qu’une minute pour que la vie de Fannie Desforges bascule le 17 mars dernier. L’athlète de Fournier obtenait ce jour-là la victoire dans la finale Red Bull Crashed Ice dans le Vieux-Québec, l’équivalent d’un titre de champion du monde, dans une discipline de patinage extrême sur un parcours ou s’alternent des sauts, des virages serrés et des pentes abruptes. Tout cela à seulement 22 ans.

race fière

Par Jean-Roch Vachon

Lafleur

Les familles Lafleur (Biroleau) sont à l’honneur. Claudette Lafleur, a participé à la préparation de cette chronique généalogique pour rendre hommage aux ancêtres paternels. Pierre Biroleau dit Lafleur est le premier ancêtre au pays. Originaire de Villars-en-Pons, diocèse de Saintes, Saintonge (Charente-Maritime), France, il est le fils de Pierre Biroleau et Marie Renault (aussi Renoule). Le 19 avril 1700 à Pointe-aux-Trembles, il épouse Anne Marsan (aussi Merçan), fille de Pierre Marsan dit Lapierre et Françoise Biselan (aussi Baisla, ou Baiselot, ou Boisela). La Saintonge est une « ancienne province de France, correspondant au sud de l’actuel département de la Charente-Maritime.» Sa capitale est Saintes. « Elle fut réunie à la Couronne en 1375 par Charles V.» ¹ Pierre et Anne se sont mariés à Pointe-aux-Trembles, « située dans le nord-est de l’île de Montréal. … La cure de Pointe-aux-Trembles qui existait depuis 1674 a été érigée canoniquement en 1678. La municipalité de la paroisse de l’Enfant-Jésus-de-la-Pointe-aux-Trembles a été érigée en 1845 et le village, en 1905, sous le nom de Saint-Jean-Baptiste-de-la-Pointe-aux-Trembles. Les peupliers faux-trembles, communément appelés trembles, qui couvraient la pointe à l’origine sont aujourd’hui pratiquement disparus. » ²

Photo Richard Mahoney

Fannie Desforges lors de la parade de la St-Jean à St-Bernardin.

PROFESSIONNELS AU SERVICE DE LA COMMUNAUTÉ

Générations

9e 8e 7e 6e 5e 4e 3e 2e

Claudette Lafleur • Née le 1939-08-25 à Timmins, Ont.

Agnas Lafleur – Germaine Lauzon • m. 1937-06-01 à Timmins, Ont. Daniel Lafleur – Adelia Morin • m. 1911-06-07 à Vinton, Qc Alphonse Lafleur – Anne Dubeau • m. 1877-01-07 à Vinton, Qc

Étienne Lafleur – Émilie Dahaut (acte)(n.d.l.r. peut-être Daoust) • m. 1844-09-18 à Aylmer, Qc Étienne Biroleau – Marianne Langlois/Traversé • m. 1813-07-23 à Saint-Eustache, Qc François Amable Lafleure – Charlotte Charbonneau • m. 1781-10-16 à Saint-Eustache, Qc Étienne Biroleau/Lafleur– M. Josèphe Larocque • m. 1740-06-09 à Pointe-Claire, Qc Pierre Biroleau/Lafleur – Anne Marsan • m. 1700-04-19 à Pointe-aux-Trembles, Qc Pierre Biroleau – Marie Renault • m. av. 1670, de Villars-en-Pons, Saintonge, France Quand Pierre et Anne fondent leur foyer, Hector de Callières est le gouverneur de la Nouvelle-France et Jean Bochart de Champigny en est l’intendant. « La Nouvelle-France compte, en 1700, environ 15 000 habitants, alors que les colonies anglaises en ont plus de 225 000. Cette supériorité numérique n’est guère rassurante pour elles qui se sentent menacées d’encerclement par la Nouvelle-France. Iberville est conscient de l’avantage de la France qui, si elle développe la Louisiane et la relie au Canada, peut contenir les colonies anglaises entre la mer et les Appalaches. » ³ 1re

Denturologistes Mélanie Lacroix DD Serge M. Lacroix DD 225, rue Main Ouest, pièce 102

Hawkesbury (Ont.) K6A 3R7 Tél. : 613.632.0780

1. Petit Larousse illustré 2004, Larousse, 2003 2. Noms et lieux du Québec : dictionnaire illustré, Québec : Publications du Québec, 2006 3. Lacoursière, Jacques & al. Canada · Québec, synthèse historique, Éd. Renouveau Pédagogique, 1970

Clinique du pied Hawkesbury 613 632-3077 Édifice Médical Trillium 1062, rue Ghislain bureau 307 Hawkesbury www.footmaxx.com Germain Charron d.d. DENTUROLOGISTE SUR RENDEZ-VOUS 299-3, rue Principale, Grenville (Qc) J0V 1J0 1 819 242-3618 122-3, rue Principale, St-André-Avellin (Qc) J0V 1W0 1 819 983-2763

Pour votre généalogie, adressez-vous à Jean-Roch Vachon, 449, chemin Laflèche, Hawkesbury, Ont. K6A 1M8; tél.: (613) 632-7678

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