Carillon_2012_04_04

Point de vue par : Richard Mahoney richard.mahoney@eap.on.ca Un remède sévère pour un problème sévère En 2011, le nombre d’employés du secteur public faisant partie du sélect Club des 100 000 $ et plus s’est élevé de 10 %. Quelques 7 500 fonctionnaires ont joint ce groupe l’an dernier; presque 79 000 travailleurs font des salaires de six chiffres, comparés à 71 478 en 2010. C’est logique que la province serre la ceinture des fonctionnaires. dépense davantage en intérêts chaque année que pour les collèges et universités. Pour chaque augmentation de 1 % des taux d’intérêt, le coût du service de la dette augmente de 467 millions $ durant la première année après l’augmentation. Si aucune mesure n’était prise pour équilibrer le budget, l’Ontario paierait presque autant pour le service de la dette en 2017-2018 que ce qu’il consacre aujourd’hui à l’éducation. « Le gouvernement McGuinty continuera de se concentrer sur ses priorités afin de renforcer l’économie et de stimuler la création d’emplois, tout en protégeant les priorités des familles de l’Ontario, soit un système d’éducation solide pour leurs enfants et un système de santé solide pour leurs proches ». Et le gouvernement entend augmenter les revenus de la province de 4,4 milliards $ au cours des trois prochaines années, sans hausser les taxes. Cela est une promesse que tout le monde souhaite que la province respecte.

La province de l’Ontario fournit les services gouvernementaux avec le plus bas ratio de fonctionnaires provinciaux par habitant, selon le gouvernement. En 2011-2012, les dépenses de programmes de l’Ontario par habitant devraient être de 8 560 $. Ce montant est le plusfaibleparmilesprovincesetestinférieur de 11 % aux dépenses moyennes des neuf autres gouvernements provinciaux. Ces chiffres sont cités dans un communiqué que la province a publié à la suite de la présentation du budget de 2012, un plan de match sévère qui, entre autres, vise un gel des salaires des fonctionnaires. Malgré ces propres chiffres démontrant que la fonction publique n’est pas aussi grasse que plusieurs pensent, le gouvernement insiste qu’un plafond sur les salaires est primordial dans la lutte contre le déficit. Certains estiment que Toronto est prêt pour « une guerre avec les syndicats ». Tandis que le processus de négociation collective sera respecté, le ministre des Finances, Dwight Duncan, a averti qu’il est prêt à prendre les «mesures administratives et législatives nécessaires s’il est impossible de négocier des ententes qui respectent le plan d’équilibre du budget et protègent les services prioritaires». Oui, ca sent un peu comme à l’époque de Mike Harris, quand le gouvernement conservateur est parti en guerre contre la fonction publique. L’Association des enseignantes et des enseignants franco-ontariens (AEFO) estime que le gouvernement du premier ministre Dalton McGuinty handicape le processus de négociation collective dans le secteurdel’éducationenfixantsespositions initiales dans le budget de la province, alors que les négociations n’ont même pas débuté. « D’un côté, le gouvernement affirme son respect pour le personnel scolaire et la négociation collective, fait valoir le président de l’AEFO, Benoit Mercier. De l’autre, il fait preuve d’un manque de respect en cherchant à prédéterminer les résultats du processus denégociationetenindiquantqu’aubesoin, il prendra des mesures législatives pour imposer sa volonté. » Par ailleurs, en terme politique, le ministre Duncan sait qu’il prend une décision populaire en plafonnant les salaires des employés du secteur public. À peine quelques jours avant que le budget eût été déposé, la plus récente liste des employés gagnant 100 000 $ et plus a été publiée par le ministère des Finances.

L’Ontario est confronté à un déficit de 15,3 milliards $. Les salaires dans le secteur publicreprésenteplusdelamoitiédubudget provincial de 125 milliards $. Le gouvernement prévoit des mesures de réduction des dépenses de programmes d’un montant cumulatif de 17,7 milliards $ au cours des trois prochaines années par rapport au niveau qu’elles auraient autrement atteint. Cela comprend notamment : des économies prévues de 4,9 milliards $ grâce à l’élimination des chevauchements et du double emploi, à la mise en place de modes de prestation plus efficients et à la concentration des efforts sur les activités de base; des mesures de l’ordre de 6 milliards $ visant à contenir la rémunération du personnel des conseils scolaires, des médecins et des fonctionnaires; des mesures de l’ordre de 6,8 milliards $ pour restreindre les coûts dans l’ensemble du secteur parapublic. En passant, il y a des bonnes nouvelles pour notre coin dans le budget. Le gouvernement maintient son engagement envers l’agrandissement de l’Hôpital Général de Hawkesbury. La province a aussi rendu le Fonds de développement de l’Est de l’Ontario permanent afin de continuer d’offrir un soutien essentiel aux entrepreneurs de notre région, tout en stimulant le développement économique. Mais, à travers la province, la situation est sombre. Selon le gouvernement, grâce aux mesures proposées dans le budget de 2012, le déficit accumulé de l’Ontario devrait être inférieur de 22,1 milliards $ en 2014-2015 à ce qu’il aurait été si aucune mesure n’avait été prise. Pourchaquedollardenouveauxrevenus décrits dans le budget de 2012, on prévoit quatre dollars de mesures visant à réaliser des économies et à contenir les coûts. On prévoit que l’économie de l’Ontario croîtra de 1,7 % en 2012, de 2,2 % en 2013 et de 2,4 % en 2014. Le coût du service de la dette s’élève à environ 10 milliards $ et constitue la troisième charge annuelle en importance, après les soins de santé et l’éducation. Pour mettre ce chiffre en perspective, la province

N é d ' u n e r a c e f i è r e

par Jean-Roch Vachon

Filion Cettechroniqueadéjàétépubliéele7marsdernier.Nouslareprenonscettesemainepourcorriger une malencontreuse erreur à la huitième génération. Nous nous en excusons. Les familles Filion sont à l’honneur. Mylène Bercier Bissonnette et sa mère Hélène Chevrier Bercier, membres de La Seigneurie, centre de généalogie et d’histoire de Hawkesbury ont participé à la préparation de cette chronique généalogique pour rendre hommage aux ancêtres de la grand-mère d’Hélène, Éléonore Filion Chevrier, les Filion. Le premier ancêtre au pays est Michel Feuillon (ou Filion), fils de René et de Mathurine Micou (ouMiron) de Saint-Pierre-le-Vieux, arrondissement Fontenay-le-Comte, évêché de Maillezais, Poitou (Vendée), France. Il épousera Louise Bercier (Lebercier), fille de Jean Lebercier et Marie Morel d’Avrigny (ou Avrillé), comm. de Saint-Gervais-les-Trois- Clochers,diocèsedePoitiers,Poitou(Vendée)(contratdemariage15-10-1668,greffeJacques de Latouche, Batiscan), autre contrat de mariage 19-10-1668 intitulé 18-10-1668 (greffe JacquesdeLatouche).«IldécèdeàLaPéradeentrele28-10-1698etle03-03-1699.» (RenéJetté) La Pérade, aussi Sainte-Anne-de-la-Pérade, était déjà désignée « Sainte Anne, près Batiscan ». Sainte-Anne-de-la-Pérade fut « concédée par l’intendant Jean Talon en 1672 à EdmonddeSuèveetThomasdeLanouguère(morten1678),patronymequesesdescendants transformerontenLanaudière.Parsuited’unequatrièmeaugmentationd’étendueaccordée enavril1735àsonfils,Pierre-ThomasTarieudeLaPérade(1677-1757),laseigneurieprendra son nomdéfinitif, tiré également en partie de celui de la rivière à l’embouchure de laquelle la municipalité a été implantée. Le sieur de La Pérade demeure surtout connu en sa qualité d’époux de Madeleine de Verchères, héroïne québécoise qui défendit victorieusement, à l’âge de 14 ans, le fortin de bois de ses parents contre une bande d’Iroquois. » ¹ Générations 11 e Mylène Bercier – Yves Bissonnette m. le 2010-10-30 à Alfred, Ont. 10 e

Hélène Chevrier – Gilles Bercier m. le 1966-09-05 à Alfred, Ont. Bernard Chevrier – Léa Taillon m. le 1948-10-19 à Plantagenet, Ont. Éléonore Fillion – Noé Chevrier m. le 1919-02-03 à L’Orignal, Ont. Alexandre Filion – Célima Parisien m. le 1882-01-30 à L’Orignal, Ont.

9 e

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Alexandre Filion – M. Geneviève Thibodeau m. le 1847-10-11 à L’Orignal, Ont.

5 e

Joseph Filion – Marie Louise Bertrand m. le 1797-01-30 à Sainte-Thérèse-d’Avila, Sainte-Thérèse, Qc François Filion – M. Marguerite Sarazin (Sarrazin) m. le 1765-07-01 à Terrebonne, Qc François Filion – M. Thérèse Marsan (ou Merçan) m. le 1740-01-11 à Pointe-aux-Trembles, Qc Antoine Feuillion (puis Filion) – Marie Latouche m. le 1701-12-05 à Boucherville, Qc Michel Feuillon – Louise Bercier (ou Lebercier) c.m. le 1668-10-19 René Feuillon – Mathurine Micou (ou Miron) m. avant 1652 de Saint-Pierre-le-Vieux, Poitou (Vendée), France

19 500 copies

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Fondé en 1947

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Bertrand Castonguay , président, bertrand@eap.on.ca Roger Duplantie , d.g., roger@eap.on.ca

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Publié le mercredi par : La Compagnie d’édition André Paquette Inc. Imprimé par : Imprimerie Prescott et Russell 1100, rue Aberdeen, Hawkesbury, ON K6A 1K7 - Tél. : 613 632-4155 • Téléc. : 613 632-8601 www.lecarillon.ca Distribution totale : 19 500 copies Distribution gratuite dans le comté de Prescott, Ontario et le village de Grenville, Québec # convention : 0040012398 François Bélair , développement, fbelair@eap.on.ca Yvan Joly , directeur des ventes, yvan@eap.on.ca Gilles Normand , dir. de production et de la distribution, gilles@eap.on.ca Julien Boisvenue , dir. de l’infographie et du prépresse, julien.boisvenue@eap.on.ca Nouvelle/News : nouvelles@eap.on.ca Toute reproduction du contenu est interdite à moins d’autorisation écrite au préalable.

MicheletLouisefondentleurfoyeren1668.DanielRémydeCourcelleestlegouverneur de la Nouvelle-France et Jean Talon en est l’intendant. On se souvient que « Talon avait l’ambition de voir le Canada se suffire à lui-même. C’est pourquoi il favorise outre l’agriculture, certaines entreprises connexes : l’élevage fait des progrès importants ; la culture des plantes industrielles s’accroît. Il établit une brasserie à Québec. La laine sert à la fabrication des étoffes ; … un tiers des chaussures sont fabriquées au pays. ² » 1. http://www.toponymie.gouv.qc.ca/ct/ToposWeb/fiche.aspx?no_seq=219436 2. Lacoursière, Jacques & al. Canada · Québec, synthèse historique, Éd. Renouveau Pédagogique, 1970 Pourvotregénéalogie,adressez-vousàJean-RochVachon,449,cheminLaflèche,Hawkesbury,Ont. K6A 1M8; tél.: (613) 632-7678

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