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Le conflit prend de l’ampleur à Casselman
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M. Laplante n’est pas d’accord avec le pro- cessus actuel, qu’il quitte son travail de conseiller et qu’il postule pour mon job.» M. Chénier poursuit:. «Il dépasse actuellement son rôle de conseiller. Ce n’est pas son rôle d’embaucher qui que ce soit à Casselman», réplique M. Chénier. Appuis au directeur général «Il veut tout contrôler mais aucun con- seiller n’a ce pouvoir, soutient pour sa part le conseiller Michel Desjardins au sujet du conseiller Laplante. Il y a un maire pour prendre contrôle des situations mais tout ce que Mario veut c’est de scruter chaque dossier à la loupe. Depuis qu’il a demandé que Marc Chénier quitte son poste, il y a de plus en plus de frictions autour de la table. Marc fait du bon travail et c’est son job de s’occuper de l’administration. Ce n’est pas le travail du conseiller qui est plutôt celui d’appuyer notre DG. On ne peut pas faire de l’autogestion. Concernant les publici- tés d’offres de services, ce n’est pas encore là, à nous conseillers, de les regarder. Et le maire n’a pas besoin non plus de nous dire chaque fois qu’il reçoit un appel d’un entre- preneur. Mais Mario veut tout savoir. Il n’y a aucun filtrage entre le DG et le maire.» Même son de cloche du coté de la con- seillère Francyn LeBlanc. «Moi je dis que, oui, nous voulons que l’information soit véhiculée, mais ce qui m’intrigue entre Mario et Marc, c’est où est la limite? Pour certaines choses, le directeur général n’a pas à demander la permission à aucun conseiller. Ce n’est pas aux élus de gérer les employés de Casselman par exemple. Nous devons par contre recevoir l’information nécessaire pour travailler correctement nos dossiers. Ce que Mario demande, c’est de l’information qu’il ne reçoit pas directe- ment. Il veut la recevoir automatiquement. Moi, je vais chercher cette information. Ça serait tellement plus facile d’aller directe- ment voir les employés mais nous devons nous soustraire au code d’éthique et passer par le DG. Je ne veux pas aller à l’encontre du conseil et j’aimerais que nous soyons capables de travailler ensemble. Cette bataille n’est pas la mienne, c’est celle du conseiller Laplante. Je ne suis pas toujours d’accord avec le directeur général mais ça ne m’arrête pas de travailler pour le bien de la communauté.» Quant au maire, Claude Levac, il renchérit en expliquant qu’un maire est un leader dans la communauté et qu’il doit le démon- trer. «Une des obligations d’un maire est de faire en sorte que la gestion municipale se déroule sans problème et de façon efficace. Pour cela, nous avons besoin d’un groupe d’employés compétents qui sait faire un bon travail. C’est le premier objectif d’un maire. Faire en sorte que tous les employés travaillent de façon efficace pour qu’on ait un conseil municipal qui fonctionne bien. Le maire a des responsabilités et il est le principal responsable du fonctionnement de la municipalité. J‘ai été élu comme maire et si M. Laplante veut‘‘runner’’la municipali- té, comme il dit, il n’aura qu’à se présenter comme maire aux prochaines élections», a pour sa part soutenu Claude Levac. C’est le 26 novembre, à 19h, à l’hôtel de ville, que cette motion sera débattue.
ANNIE LAFORTUNE annie.lafortune@eap.on.ca
CASSELMAN | «Depuis la dernière fois, rien n’a changé. Les conseillers ne reçoi- vent aucune information. On ne peut pas voir les appels d’offres à temps. Je veux avoir un regard sur ces appels et sur les of- fres d’emploi. Je veux voir si c’est ce qu’on veut faire paraître dans les journaux avant publication. C’est normal comme élu qu’on ait la chance de voir tous les docu- ments. Si je ne les vois pas, je vais passer en motion si c’est la méthode que je dois utiliser.» C’est ainsi que s’est exprimé le conseiller de Casselman, Mario Laplante, pour expli- quer sa décision de déposer deux avis de motion, mardi soir dernier (le 12 novem- bre). On se souviendra que Mario Laplante avait demandé le renvoi du directeur gé- néral plus tôt cet automne mais que sa de- mande avait été rejetée par un vote à main levée. Mais le conseiller Laplante persiste et signe: il estime que le directeur général et le maire ne sont pas transparents et qu’ils tiennent sous silence plusieurs dossiers ad- ministratifs. Il exige donc, par le biais de ses avis de motion, que «tout appel d’offres, toute offre d’emploi, toute modification à un contrat, toutes dépenses de plus de 5000$ par les directeurs de service et le directeur général soient approuvés et autorisés par le con- seil». Il exige également «que toute lettre ou notice envoyée à un contribuable, un employé, un futur promoteur résidentiel ou commercial nous soit envoyée en ‘cc’ (ndlr : copie conforme) à chacun des élus». Le conseiller Laplante soutient que depuis la dernière fois, rien n’a changé et qu’aucune information n’est remise aux conseillers élus. «Zéro document. Le maire et le DG ne nous informent de rien ou al- ors, c’est à la dernière minute, lorsqu’il est temps de voter pour quelque chose que nous n’avons pas eu le temps de prendre connaissance. Lorsqu’ils vont en appels d’offres, c’est pareil. On n’a pas la chance de les voir. Je demande à avoir un droit de regard», a déclaré M. Laplante en entrevue téléphonique. M. Laplante profite de l’appui du con- seiller Marcel Cléroux. «Je trouve qu’il a raison. On est exclu. On veut savoir ce qui se passe à la municipalité. Quand on de- mande des documents, on doit les voir et ne pas se voir refuser de les voir, explique- t-il. Je parle des dossiers sur lesquels nous devons prendre des décisions, on doit pou- voir les voir avant les réunions du conseil.» M. Cléroux avance que les conseillers sont tenus constamment à l’écart et que, plutôt que s’améliorer, la situation se dégrade. «Le maire Claude Levac n’est pas un rassem- bleur. La transparence n’existe pas au con- seil, alors comment voulez-vous qu’ils (ndlr : le DG et le maire) le soient envers la popula- tion?», se questionne-t-il. Pour Marc Chénier, la sortie de M. Laplan- te est une répétition du mois de juin. «M. Laplante veut être en contrôle (...) Je ne peux pas aller à l’encontre de la loi. Je n’ai pas d’autre choix que de travailler ainsi. Si
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