Carillon_2018_07_05

PORTRAIT

JOHN HAMILTON,

LA FIERTÉ

Paula Assaly, présidente du Centre culturel Le Chenail de Hawkesbury, expliquant les documents qui retracent l’histoire de l’île du Chenail avec la famille Hamilton. —photo Frédéric Hountondji

FRÉDÉRIC HOUNTONDJI frederic.hountondji@eap.on.ca

Né d’une race FIÈRE BINETTE

John Hamilton, né en 1827 à Hawkesbury, a été, après la mort de son père George Hamilton, copropriétaire et propriétaire de ce qui est devenu la plus grande scierie de l’Empire britannique durant la moitié du 19e siècle. L’héritage de cet homme, qualifié « d’homme plus grand que nature en son siècle », a été reconstitué pièce par pièce par deux citoyens, Nancy Gray Lachaîne et Irving Lachaîne, à l’initiative du Centre culturel Le Chenail de Hawkesbury. « La mairesse Charlebois nous avait pré- sentés à la présidente du Chenail, quand

elle avait appris que j’étais née sur l’Île du Chenail et que mon père avait été l’ingé- nieur pendant plus de 40 ans au moulin à scie, a raconté Mme Gray Lachaîne. Je connaissais toutes les familles du Chenail. J’avais récupéré depuis des années des photos, des cartes, des documents et on a commencé, avec mon mari (Irving Lachaîne), à faire le montage chez Bogue Photo. Pendant une quarantaine d’années, lemoulin à scie était le plus gros moulin à scie de l’Empire britannique. » « C’EST PARUN SIMPLE HASARDQU’ILS (LES HAMILTON) ONT COMMENCÉ À S’IMPLIQUER À HAWKESBURY. » Le Centre culturel Le Chenail abrite annuellement, depuis 2012, l’exposition Fierté et Gloire consacrée à ce pan de l’histoire de Hawkesbury, plus précisé- ment à la vie sur l’IIe du Chenail dominée par la scierie de la compagnie Hamilton. Selon les archives réunies par le couple Lachaîne, la ville de Hawkesbury a connu un véritable essor économique grâce à cette entreprise dénommée, à un certain moment, Hawkesbury Lumber Company, et qui employait à l’époque plus de 900 personnes dans l’ensemble de ses départements. La compagnie exportait, entre autres, du pin, du chêne et des madriers pour le marché britannique. HASARD Le père de John Hamilton et un de ses frères s’étaient installés au Québec en 1806, où ils vendaient divers produits, surtout du vin. Ils se sont intéressés

La Seigneurie, Centre de généalogie et d’histoire de Hawkesbury, présente les ancêtres Binette. Jacques Dupras a préparé cette lignée pour rendre hommage aux ancêtres paternels de Rita Binette, mère de Jean- Marc Vallée. Le premier ancêtre au pays est René Binette, fils de Mathurin et Marie Proute, né vers 1637 à Saint-Jean-de- Sauves, diocèse de Poitiers, Poitou, France. Il épouse Catherine Bourgeois, fille du roi (landry 282, dumas 193), (contrat de mariage le 9 octobre 1667, greffe Romain Becquet), fille de Thomas et Marie Petit, fille du roi (landry 317, dumas 247), de Saint-Gervais, Rouen, Normandie, France. Six enfants, trois filles et trois garçons, sont issus de cette union. GÉNÉRATIONS 10 e Jean-Marc Vallée - Pauline Gravel, f. de Lucien et Eva Ryan m. le 1965-06-05 à Plaisance, Qc 9 e Rita Binette - Urgel Vallée, fils de Raphaël, cult., et Délima Renaud m. le 1939-11-04 à Thurso, Qc 8 e Louis Binette (~1883-1955), journalier – Caroline Lalonde (1891-1988), f. de Jean-Baptiste et Martha Nickols m. le 1916-07-16 à Saint-Sixte, Qc 7 e Alfred Binette – Adélaïde Bouldrisse (Boulerice), f. de Louis, et Rachel Bourdon m. le 1872-02-12 à Thurso, Qc 6 e Narcisse Binette – M. Geneviève Dubois, fille de François et Josephte Lauzon m. le 1830-11-15 à Sainte-Scholastique, comté Deux-Montagnes, Qc 5 e François Binet – M. Josette Étier, f. d’André et M. Josette Daoust m. le 1797-09-25 à Saint-Eustache, Qc 4 e François Binet (1747- ) – Marie Rose Prézau (1750- ), f. d’André Prézeau/Gauthier et M. Angélique Vivier/Ladouceur m. le 1774-02-07 à Pointe-Claire, Qc 3 e François Binet (1717-1792) – Charlotte Parent, f. de Charles et Marguerite Cécire m. le 1742-05-21 à Montréal, N.-F. 2 e Nicolas Binet (1670-1753) – M. Geneviève Brisson (1678-1758), f. de René et Anne Vésinat m. le 1697-11-12 à L’Ange-Gardien, N.-F. 1 re René Binet (1638-1699) – Catherine Bourgeois (1633-1702) m. le 1667-10-19 à Québec, Nouvelle-France Note : la graphie des noms est celle qui paraît dans les actes eux-mêmes Que se passe-t-il en Nouvelle-France au temps où René et Catherine fondent leur foyer ? Lors du premier recensement effectué en Nouvelle-France, par Nicolas Levieux, sieur de Hauteville, secrétaire du conseil des finances de Monsieur, frère du roi, et lieutenant général civil de la Nouvelle France et lieutenant général criminel de la Sénéchaussée de Québec, en 1666, on comptait quelque 3 215 Européens dans la vallée du Saint-Laurent (voir Canada). C'est en 1664 que débarquent les premières Filles du Roi. Huit cents Filles du Roi venues de France et éduquées à Paris par la fine fleur de l'aristocratie française s'installent à demeure en Nouvelle-France jusqu'en 1673, soit un apport représentant près de 25 % de la population d'avant leur arrivée. Tant et si bien que 9 ans après les premières arrivées, la population double pour un total de « 6 700 âmes en 1672 » ; elle triple en 1682 moins de 18 ans après l'arrivée des premières Filles du Roy pour un total de 10 000 âmes.

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