Dotés de tous les atouts
unités de production modulables» , explique Elyazghi. Face au succès de ces plateformes, il est prévu de lancer de nouvelles tranches afin de répondre aux besoins des investisseurs. Les plate- formes offrent tous les services et les annexes nécessaires pour les accom- pagner, notamment un bâtiment d’accueil, un guichet unique, un bureau de poste, des agences ban- caires et des commerces. Certaines agropoles comme celle de Meknès, sont dotées d’un pôle R&D. Ce pavil- lon réalisé par le département de l’Agriculture englobe les princi- pales fonctions de support du sec- teur : les services de contrôle sani- taire (ONSSA), les laboratoires de recherche (INRA) et le service de contrôle des exportations EACCE.
leurs performances, à l’image de la production laitière. Le taux d’auto- suffisance est passé de 88% à plus de 96% en 2020. Pour le secteur des viandes rouges, la production a aug- menté de 20%. Elle culmine à fin 2021 à plus de 450.000 tonnes par an, générant un chiffre d’affaires de 27 milliards de DH et assurant l’emploi pour 1,8 million de personnes. Au niveau du deuxième volet de la stratégie d’intégration entre l’amont et l’aval agricole, figurent les agro- poles. L’idée est d’implanter des plateformes de conditionnement, de transformation et de valorisa- tion dans les zones de production, notamment les régions les plus porteuses (Fès-Meknès, Berkane, Béni Mellal, Souss, El Haouz et El Gharb). Les sites disposent de tous
les moyens logistiques, techniques et d’infrastructures nécessaires pour assurer leur mission. «Ces plateformes proposent plu- sieurs incitations pour les investis- seurs, notamment des terrains bien équipés conformément aux normes industrielles, bien desservis par les voies de communication et à des prix défiant toute concurrence», affirme Omar Elyazghi, Directeur général de Medz (leader national en matière d’aménagement et de gestion des parcs d’activités). «Ces sites sont également dotés de services mutualisés et proposés à l’en- semble des entreprises, comme l’accès à l’Internet très haut débit, des salles de conférences bien équipées. Pour les petites entreprises et les start-up, ces sites regroupent des bureaux et des
nécessaires, les agropoles ont connu un grand succès. De nou- velles tranches sont prévues.
Longtemps demandées par les professionnels du secteur, les agropoles sont venues répondre à leurs doléances. Les sites sont divisés en pôle pour soutenir les filières agro-industrielles comme les agrumes, l’oléiculture, les viandes, la biscuiterie, la chocolaterie, la confiserie, les pâtes et le couscous. Ces agropoles présentent aussi des atouts pour les exploitants agricoles en ce sens qu’ils peuvent écouler leurs produits à bon marché sans parcourir de longues distances et être dépendants des intermédiaires. Elles assurent également la valorisation des productions agricoles aussi importantes et diversifiées de la région concernée dans un objectif de créer de l’investissement, de l’emploi et de la valeur ajoutée. La logique gagnant-gagnant des agropoles
Malgré leur taille, les agrégateurs sont
vulnérables si les agrégés ne sont pas bien encadrés et parfaitement bien accompagnés.
33 HORS-SÉRIE N°43 / FINANCES NEWS HEBDO
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