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Pour que vieillir soit gai en Ontario
RÉDACTION EAP nouvelles@eap.on.ca
mars de 13h à 15h, et ce dans le cadre de leur programme de sensibilisation « Pour que vieillir soit gai ». Y seront abordées les réalités des ainés LGBTQ+, ainsi que les bonnes pratiques et des outils pour offrir des services plus inclusifs. Cette formation-conférence inclura le témoignage d’une personne ainée LGBTQ+ francophone, suivie d’une période de questions. « Chaque personne a sa propre histoire et chacune mérite d’être entendue, a affirmé M. Rougerie. Notre formation aide à mieux comprendre leur parcours et à partager des bonnes pratiques pour être plus inclusifs à leur endroit. » Cette formation spéciale pour l’Ontario sera présentée en collaboration avec des organismes tels que FrancoQueer, Max Ottawa, le Réseau Fierté des Ainées d’Ottawa et la Fédération des ainés et des retraités francophones de l’Ontario (FARFO). Elle est réalisée grâce à un financement du Groupe Banque TD.
contraintes de dissimuler qui elles sont, ce qui a des effets très négatifs sur leur bien-être. Les personnes âgées ont connu l’époque où on pouvait aller en prison pour homosexualité. On pouvait perdre son logement ou son emploi, c’était impossible de former un couple, c’était reconnu comme une maladie mentale. Donc, poursuit M. Rougerie, les personnes âgées LGBTQ+ ont dû se cacher pour vivre, voire survivre. Tout dépendait de leur capacité à dissimuler qui elles sont dans leur entourage. » Les personnes ainées LGBTQ+, toujours selon Julien Rougerie, font face à un terrible isolement. « Car elles se retrouvent dans des milieux où elles ne se sentent pas à l’aise d’être elles-mêmes, d’autant plus si elles appartiennent à une autre minorité comme c’est le cas pour les ainés francophones en Ontario. » Voilà donc ce qui motive la Fondation Émergence à organiser une conférence virtuelle ouverte à tous, le mercredi 30
La Fondation Émergence va présenter une conférence virtuelle à la fin dumois pour sensibiliser les participants aux réalités des personnes ainées LGBTQ+ en Ontario. Pour cette fondation, l’inclusion de la diversité sexuelle dans les milieux ainés est un enjeu crucial. Selon la Fondation Émergence, environ 10% des personnes ainées seraient LGBTQ+, soit lesbiennes, gaies, bisexuelles, trans ou queers. Mais peu d’entreellessesententà l’aisede lerévéler, de peur d’être rejetées, surtout après tant d’années à avoir été confrontées à un environnement où l’homosexualité constituait un péché mortel, un crime et une maladie mentale. JulienRougerieest chargédeprogrammes à la Fondation Émergence. « C’est une population qui a dû se cacher pour survivre et qui demeure invisible encore aujourd’hui. Si on ne les voit jamais, c’est parce qu’elles se sentent
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