Carillon_2013_06_19

ACTUALITÉ

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Les biosolides soulèvent des craintes

être pire, a déclaré Charles Berniqué. Déjà, nous avons un niveau élevé de nitrates. L’épandage peut seulement créer d’autres problèmes.» On conseille aux gens, surtout les femmes enceintes et les enfants, de ne pas boire d’eau avec une haute concentration de nitrate, a souligné M. Berniqué. Les mu- nicipalités n’ont pas un mot à dire dans le dossier. Mais le maire Gary Barton a déclaré que le canton fera un suivi du dossier avec la province. La source des nitrates pourrait bien être l’engrais agricole répandu dans les champs par les cultivateurs, a mentionné M. Barton. «On doit trouver la source des nitrates. Ça peut affecter l’avenir des gens; le problème peut être généralisé», a réitéré M. Berniqué. Selon un avis envoyé aux résidents, «De nombreuses mesures sont prises pour as- surer que l’épandage des biosolides est à la fois bénéfique et sans risque. Le gou- vernement ontarien régit le traitement et l’épandage de biosolides - y compris la Loi de 2002 sur la gestion des éléments nutri- tifs. Suite à ces exigences, la Ville d’Ottawa a approuvé des meilleures pratiques de

gestion, qui intègrent des garanties supplé- mentaires recommandées par le médecin chef en santé publique de la Ville d’Ottawa». Les biosolides contiennent des matières organiques et des éléments nutritifs com- me I’azote et le phosphore, qui sont essen- tiels à la production agricole. Les biosolides contiennent également des oligo-éléments comme le calcium, le magnésium, le cuivre

et le zinc, qui sont aussi essentiels à la crois- sance des plantes. Comme la plupart des engrais orga- niques, notamment le fumier, l’épandage de biosolides peut causer des odeurs lors de l’épandage. Pour minimiser l’impact des odeurs pour les résidents du voisinage, les biosolides sont incorporés dans le sol dans les deux heures suivant l’épandage.

RICHARD MAHONEY richard.mahoney@eap.on.ca

Les gens de Prescott et Russell sont priés de contrôler les mauvaises herbes nuisibles qui pourraient affecter les fer- mes. Les mauvaises herbes nuisibles sont détruites de l’une des façons sui- vantes: en arrachant ou en enlevant au- trement les plantes du sol; en coupant les racines ou les tiges des plantes avant que leurs graines soient suffisamment développées pour parvenir à maturation même une fois les plantes coupées; en labourant ou en hersant le sol sur lequel poussent ces plantes. Les Comtés unis encouragent fortement que les citoyens utilisent ces méthodes. En Ontario, 24 plantes sont réputées nuisibles en vertu de la Loi sur la destruction des mauvaises herbes. Le but principal de cette loi vise à réduire l’envahissement des terres par les mauvaises herbes nuisibles qui ont une incidence négative sur les industries de l’agriculture et de l’horticulture. La loi s’applique aux terrains agricoles et horti- coles qui génèrent des revenus ou autres avantages liés à l’agriculture, mais exclut les parterres, les jardins et les secteurs privés pour détente et loisirs personnels. Sous la loi, toute personne en posses- sion d’un terrain est tenue de détruire toutes les mauvaises herbes nuisibles qui s’y trouvent. La loi ne s’applique pas aux mauvaises herbes nuisibles ni aux graines de mauvaises herbes qui se trouvent suf- fisamment loin de tout terrain exploité à des fins agricoles ou horticoles pour ne pas nuire à une telle exploitation. PLEASANT CORNER | Le canton de Cham- plain transmettra au ministère ontarien de l’Environnement, les craintes des ré- sidents à la suite de l’épandage des bio- solides sur les terres agricoles dans la municipalité et le canton avoisinant de Hawkesbury-Est. Au mois de mars, les biosolides, un en- grais organique produit à partir d’eaux usées traitées de la ville d’Ottawa, ont été répandus dans les champs des chemins Greenlane et Pattee. Charles et Maureen Berniqué ont exprimé leurs inquiétudes lors de la dernière assem- blée du conseil municipal de Champlain. Un échantillonnage de l’eau de leur puits, effectué avant l’épandage, démontrait que le niveau de nitrates dans leur eau était 20% plus élevé que le niveau normal. Un échantillonnage après l’épandage n’a pas encore été fait. «C’est sûr que la situation va

Charles Berniqué parle avec le maire du canton de Champlain, Gary Barton, au sujet de l’épandage de biosolides dans la municipalité et le canton de Hawkesbury-Est.

Les mauvaises herbes

Toute propriété doit se conformer à la loi avant le 30 juin et tout au long de la saison de croissance.

Nommé juge

Le procureur général de la Couronne du district de Prescott et Russell, Me Ronald Laliberté, a été nommé juge à la Cour supérieure de justice de l’Ontario pour le district de Cornwall. Me Laliberté a quitté ses fonctions à L’Orignal, le 7 juin dernier, pour se consacrer à son nouveau mandat. Il s’agit du troisième procureur général de cette région à mériter une telle promotion. Me Rommel Masse et Me Robert Pelletier, ses prédécesseurs à la Couronne, ont accédé à la magistra- ture avant lui.

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