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qui sera présentée en février 2016. » Cette co- médie raconte l’histoire d’une famille, dont la mère, Charlotte, disparait pour quatre jours. « Sonmari, ses enfants et l’inspecteur recherchent la mère de famille, mais je ne vous dévoile pas la fin! » Le saut sur la scène s’est fait naturelle- ment pour M. Lamarche, pour qui le jeu est plus qu’un simple loisir. « Je suis un grand timide, mais lorsque tu es sur les planches, tu oublies ta peur, puisque ce n’est plus toi. Tu incarnes le personnage », a-t-il raconté, en parlant de la peur que certains peuvent ressentir lorsqu’ils jouent la comédie. « Ce n’est pas supposé être stressant, on le fait pour s’amuser. C’est aussi un travail d’équipe, on bâtit la pièce ensemble. On veut égale- ment bien divertir le public! » Le plus valorisant pour Michel Lamarche dans la pratique du théâtre n’est pas seule- ment le fait de perfectionner l’art de jouer. « C’est la réaction des gens, du public, qui m’a encouragé à poursuivre ce hobby que je trouve passionnant. » Le comédien élargit également ses hori- zons puisqu’il apprend à parfaire l’art de la dramaturgie, c’est-à-dire à signer lui-même des pièces originales. « Certaines pièces jouées par L’Amalgame, comme celle de cette année, sont des pièces originales. L’Affaire Charlotte a d’ailleurs été écrite par la directrice du théâtre, Nicole Labelle, grâce àThéâtre Action qui fait beaucoup pour les troupes de théâtre en Ontario. » D’ailleurs, l’organismeThéâtre Action donne plusieurs ateliers et formations pour aider les passion- nés de théâtre à devenir encore meilleurs. « J’ai pu bénéficier d’une petite formation en improvisation et aussi en communication, ce qui nous est très bénéfique au niveau de la publicité de notre organisme. »

trip », a-t-il raconté. Également co-animateur de l’émission Franco-hebdo, diffusée au canal 11, il a enregistré six émissions au printemps der- nier. « Nous enregistrons dans les studio de Cogeco. On a créé trois blocs de huit émissions pour l’automne et l’hiver. Cela donne l’occasion de faire des reportages, de rencontrer des gens et de mettre en va- leur les organismes qui offrent des services en français à Cornwall. C’est ma première expérience en télé et j’aime beaucoup cela. Ce qui me passionne, c’est le contact avec les gens. » La LILA recherche des improvisateurs! C’est avec l’aide de Robert Perron que Michel Lamarche a eu l’idée de démarrer une ligue d’improvisation. « Robert Perron avait fait beaucoup d’impro à Halifax et, moi, j’avais toujours voulu en faire. On jasait et on s’est dit ‘pourquoi pas?’. On a joué à quelques reprises, six ou sept fois, mais la ligue n’avait pas tout à fait décollé à ce moment-là. » En effet, à première vue, l’improvisation peut faire peur à certains. « C’est parce qu’il n’y a pas de texte, tout est spontané. C’est plus les comédiens qui ont peur de faire de l’impro. Il faut beaucoup de pratique et de l’écoute, car il faut suivre la direction des autres joueurs », a expliqué M. Lamarche. « On tentemaintenant de faire renaître la LILA de ses cendres! Ça ne prendra peut-être pas tout de suite l’aspect d’une ligue. On cherche plutôt un concept dans le style de l’émission Whose line is it anyway?, animée par l’humoriste Drew Carey. C’est un peu comme cela qu’on veut aller chercher des gens. » Les amateurs d’improvisation et de spectacles d’humour seront donc conviés pour des rendez-vous comiques bimen- suels, et ce, dès novembre. « Dans un

“I was beginning to avoid social gatherings. That’s when I nally decided to get hearing aids. I am so pleased with the improvement that they have made.”

Call today to make an appointment so you can hear clearly again

Animateur de l’émission de fin de journée Le retour de 15 h à 18 h à CHOD-FM pendant un an, Michel Lamarche a découvert que, comme pour le théâtre, c’est la relation avec le public qui fait battre son

monde idéal, nous aimerions faire deux soirées d’improvisation par mois, les jeudis, au restaurant King George où les gens pourront venir assister et même participer aux joutes d’improvisation », a conclu Michel Lamarche.

cœur. « J’ai adoré mon expérience à la radio. On devait faire la

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programmation nous-mêmes, on avait des nouvelles, du sport, de la météo ainsi q u ’ u n e program- m a t i o n musicale. Je gérais également la console, c’était dif- ficile au début, mais c’était un bon

De la radio à la télé, en passant par le théâtre et les joutes d’improvisation avec le Théâtre de L’Amalgame, Michel Lamarche n’a

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pas le temps de s’ennuyer!

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Wednesday, November 11, 2015

The Journal Cornwall

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