Le Crosstreck XV, 15 000 km plus tard. Performance tranquille et agilité confortable grâce à la transmission CVT. Par Jean-F. Boisseau, critique en herbe.
S’amuser comme un gamin. Quand j’étais un jeune gamin de 10 ans, on partait en bicycle avec les boys et on coursait les uns contre les autres. Un jour, j’arrive avec mon beau « 10 vitesses » tout neuf et je me mesure avec un autre gamin du cartier. Il me domine et gagne haut la main, se rendant au bout de la rue avant moi, avec son bicycle d’une seule vitesse, siège banane, agrippant sa main gauche au bas de son guidon pour se donner plus de « torque », voire de force de poussée sur les pédales. Vous connaissez le « torque »?
à-coup la fouge, voire tout le couple des 148 ch entre 3000 et 5000 tours/min., pour que je puisse dépasser un automobiliste trop lent d’une façon sécuritaire. WOW! On m’enlève des chevaux-vapeur, mais on me donne une transmission, toute une!
Des courbes, tou- jours et encore, du Lac St-Jean à Hamp- ton Beach.
Que ça fait du bien de partir envacances! C’est quand je suis monté au Lac St-Jean en juillet, par la Mauricie faite de courbes et montées, que j’ai fait une moyenne de 8.4 litres/100 km. En plus, on était chargé au maximum (voir photo) : le Thule rempli sur le toit et la valise pleine, avec les deux chiens en plus sur le siège arrière, à part les vélos! Ha! Le Lac, vous aimez les paysages? Et Hampton Beach? Toujours à la même place, à la mer! On y a fait du vélo encore une fois, sur la fameuse US-1A longeant la mer. J’ai descendu par la 93, la 91 et ensuite la 101, sur 575 km à 7.4 litres/100 km, j’ai visité quel- que peu la région à 7.2 litres/100 km et je suis revenu à 7.6 litres/100 km… à cause de l’ascension du Mont- Washington à 5600 pieds d’altitude. On grimpe en voiture dans « l’Auto-road » sur près de 15 km. Le Crosstreck avait la tête dans les nuages et nous les mains dans nos poches de manteau : 24 Celsius en bas et seulement 5 Celsius en haut. Cé fret en culottes courtes ! Un look ultra-sportif. Au final, toutes ces habiletés et aptitudes du Subaru Crosstreck XV sont concoctées dans un véhicule au look d’enfer! Avec la grille sport et le déflecteur avant, les pa- rements au bas de caisse au pourtour du véhicule, en plus des mags sports uniques au Crosstreck, j’en ai fait tour- ner des têtes! Vous voulez en savoir et en voir davantage? Pour des réponses aux nombreuses questions qu’on m’a posées cet été, d’autres photos et d’autres commentaires sur le XV, suivez-nous sur : • www.facebook.com/LachuteSubaru • www.lachutesubaru.ca • twitter.com/LachuteSubaru • vos journaux locaux
En fait, quand j’ai décidé de changer mon Outback pour le Crosstreck XV, je prenais conscience qu’on m’enlevait 20 chevaux-vapeur, passant à 148 ch dans le Subaru XV pour être précis. Or, contrairement à quand j’étais gamin, la transmission fait toute la différence et ce n’est plus seulement la force de poussée du moteur, la puissance en chevaux-vapeur, qui crée la performance! C’est plutôt la capacité de la transmission à aller chercher le bon cou- ple au bon moment, le « torque », quand cela est néces- saire : demandez et vous recevrez! C’est que la CVT est tout simplement impressionnante et emballante. Aucun être humain, si compétent soit-il, ne peut égaler les ca- pacités de la transmission CVT, autant en performance qu’en économie d’essence! Et je ne retournerais pas à une transmission manuelle tellement je me suis amusé comme un gamin cet été, en plus d’économiser constam- ment de l’essence, encore et encore.
Agilité confortable. Pour dire vrai, si je dis « performance tranquille », c’est que je me tiens tranquille pour faire entre 700 km et 750 km avec mes 60 litres par réservoir d’essence. Avec mon vieux Outback, bon gré, mal gré, j’effectuais entre 500 km et 550 km pour 64 litres d’essence. Mais si je dis « s’amuser comme un gamin », en qualifiant la conduite du Subaru XV, c’est que ce véritable « crossover » tient la route dans les courbes, bien plus qu’un VUS. On se sent d’aplomb dans les chemins de campagne sinueux et jamais je ne pourrais penser perdre le contrôle et frapper de plein fouet ce tracteur, presqu’arrêté, que je surprends dans une courbe serrée de la Petite-Nation, en Outaouais. Ouf! Et vivement les freins à disques aux quatre roues! Et ce n’est pas parce que je roule vite; plusieurs régions rurales du Québec et du nord des États-Unis ont de ces routes sinueuses où on passe de courbes en courbes, toujours et encore.
Performance tranquille. L’assortiment moteur-transmission du Crosstreck XV est un mariage inégalé de tout ce que j’ai connu depuis 30 années de conduite automobile, version manuelle ou automatique. La CVT répond au doigt et à l’œil lorsque la puissance est nécessaire mais, en bonus, j’obtiens ré- gulièrement des cotes de consommation entre 7.4 et 8.4 L/100 km. Pourquoi? Parce que la transmission CVT, à la première seconde qu’on lâche l’accélérateur, cherche à descendre la révolution du moteur autour de 2000 tours/ minute, maintenant la vitesse de croisière du véhicule avec le minimum de force nécessaire du moteur. Mais attention! Je décide de dépasser un véhicule trop lent devant moi… j’actionne la manette de gauche au volant, rétrogradant les vitesses de la 6e à la 4e, et voilà que le compte-tours (RPM) grimpe près des 3000-3500 tours/ min. J’enfonce alors l’accélérateur à fond, rétrogradant en 3e et même en 2e vitesse selon la situation, et voilà tout-
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