GASL dépose une demande d’aide à l’Hôtel de Ville ACTUALITÉ editionap.ca
et de la Ville. La direction de la Bibliothèquemunicipale soutient le projet de déménagement de la collection de GASL. Elle attend que l’Hôtel de Ville lui donne le feu vert et des fonds pour rénover le sous-sol de la Bibliothèque. De plus, la direction de la Bibliothèque es- père que GASL obtienne un bail d’au moins cinq ans. Afin de concrétiser son projet, GASL a l’intention de diversifier ses sources de financement. En plus de la Ville, GASL compte envoyer une demande de financement pouvant aller jusqu’à 150 000 dollars de la Fondation Trillium. Elle sollicitera aussi d’autres sources financières. Les élus municipaux attendent les recommandations de la part des fonctionnaires de la Ville avant de trancher. Le Conseil scolaire de district catholique de l’Est ontarien n’a toujours pas indiqué ce qui adviendra de l’édifice de l’école élémentaire catholique Sainte-Croix. De plus, durant l’assemblée générale annuelle de GASL, Lilianne Heagle, la vice-présidente de l’organisme a indiqué que si une nouvelle demeure n’est pas trouvée, les boîtes de déménagement de GASL reposeront dans le sous-sol de la Bibliothèque municipale. On ne pourra pas ouvrir ces boîtes si un tel scénario se produit.
ANH KHOI DO anhkhoi.do@eap.on.ca
Généalogie et archives Saint-Laurent (GASL), un organisme communautaire qui a aidé des Canadiens et des Américains à trouver leurs ancêtres, cherche à déménager sa collection pour assurer son avenir. La semaine dernière, GASL a déposé à l’Hôtel de Ville une demande d’autorisation de déménagement. En ce moment, l’inventaire de GASL repose dans l’édifice de l’École élémentaire catholique Sainte-Croix, qui abrite aussi le Centre culturel de Cornwall et une école pour adultes. Lors de l’assemblée générale annuelle de GASL tenue en janvier dernier, NicoleWhite, présidente de GASL, a déclaré qu’il fallait songer à déménager car l’École élémentaire catholique Sainte-Croix fermera en septembre 2013. Les dirigeants de GASL espèrent installer la collection de l’organisme, évaluée à quelque 450 000 $, dans le sous-sol de la Bibliothèque municipale de Cornwall. On estime que l’endroit est assez grand pour accueillir en plus les documents de la Société historique de Stormont, Dundas et Glengarry (SHSDG), de Patrimoine Cornwall
Photo : Anh Khoi Do.
Immersion française : de plus en plus populaire en Ontario Les membres du conseil d’administration de GASL. Sur la première rangée (per- sonnes asssises) de gauche à droite : Derrick Cayer, Lilianne Heagle, Claudette Henry, NicoleWhite et Jean-Paul Fortin. La dernière rangée : Richard Lemay, Jackie Brunette, Louise Tyro, Lynda Campeau, Rick Larente et Roger Campeau. Absente de la photo : Éliette Campeau. Photo d’archives.
CDSBEO, plusieurs hypothèses pourraient expliquer l’écart entre le nombre d’élèves inscrits à l’élémentaire et au secondaire. «Les chiffres pour les écoles élémentaires sont plus élevés que ceux des écoles secondaires, analyse-t-elle, car chez les premières, ce sont les parents qui décident d’envoyer leurs enfants dans le programme d’immersion française.» Au secondaire, ajoute l’éducatrice, ce sont surtout les élèves qui tendent à faire leur propre choix. «Un élève du secondaire risque de ne pas choisir le cours d’immersion française s’il s’oriente vers les sciences pures et naturelles durant ses dernières années au secondaire, car il a plus de cours à prendre que ses autres camarades.» Considérant que l’UCDSB dessert au moins 27 000 élèves, son taux d’inscription dans un programme d’immersion française est de 25 % en 2011-2012. Quant à la CDSBEO, qui regroupe 15 000 élèves, il enregistre un taux de 28 %. Même constat au pays L’Est ontarien suit les mêmes tendances que le reste du Canada. Alors que le pays entier avait 305 496 élèves en immersion française en 2006, ce nombre s’est rendu à 342 529 cinq ans plus tard. Il s’agit d’une hausse de 12,12 %. En 2011, 186 042 élèves élémentaires et secondaires étaient inscrits dans un cours d’immersion française en Ontario, ce qui est une hausse de 17,45 % par rapport à 2006.
ANH KHOI DO ANHKHOI.DO@EAP.ON.CA
De plus en plus d’élèves du système scolaire anglophone veulent apprendre le français. Selon les dernières données publiées par Statistique Canada, le nombre d’élèves du primaire et du secondaire inscrits dans un programme d’immersion française a augmenté en cinq ans. L’Upper Canada District School Board (UCDSB), qui englobe les écoles publiques anglophones de l’Est ontarien, a enregistré 2287 inscriptions à l’élémentaire et 351 pour le secondaire en 2006-2007. Quant au Catholic District School Board of Eastern Ontario (CDSBEO), le conseil scolaire catholique anglophone, ses écoles élémentaires et secondaires ont respectivement des scores de 3096 et 296 inscriptions pour la même année. Les deux conseils scolaires anglophones ont enregistré une hausse des inscriptions dans le programme d’immersion française en 2011-2012. Les écoles élémentaires et secondaires de l’UCDSB ont reçu respectivement 6289 et 370 inscriptions. Quant aux écoles élémentaires et secondaires de la CDSBEO, elles ont eu respectivement 3842 et 363 élèves inscrits. Selon Charlotte Rouleau, responsable du programme d’immersion française à la
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