ÉCONOMIE
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Deux prix pour l’Érablière du Sanglier STÉPHANE LAJOIE stephane.lajoie@eap.on.ca
(FEGGQ), qui regroupe les éleveurs de san- gliers, wapitis, cerfs rouges et bisons de la province. «Il est important que les éleveurs, leurs produits et leurs tables aient une visibilité digne de leurs efforts, que ce soit dans les marchés, les épiceries ou sur Internet, avait- elle expliqué l’an dernier. Les éleveurs se battent pour la légitimité de leurs élevages et c’est toujours une victoire lorsqu’une reconnaissance, une nouvelle appellation ou une vitrine nouvelle fait son apparition. C’est en travaillant de pair, en innovant, en resserrant les règles et en donnant un nou- veau souffle à l’industrie que les produits auront leur juste place dans les assiettes des consommateurs.» Bien que les produits d’élevage de grands gibiers connaissent une recrudescence de popularité auprès des tables québécoises, le marché en demeure un de niche avec une structure fragile et à la merci des soubre- sauts économiques. «La commercialisation doit se faire en collaboration avec l’agrotourisme et la découverte des saveurs si l’on veut que la roue tourne, avait-elle rajouté. Des pro- duits uniques et de qualité sont un atout indéniable, mais il est important que les gens sachent qu’ils existent. Pour sortir de l’ombre, il faut une certaine standardisation qui permet d’établir des standards de qua- lité, de traçabilité et d’image de marque. Il faut développer nos élevages, nos marchés et nos tables pour que les consommateurs soient au rendez-vous. Tout est une ques- tion de visibilité.»
LACHUTE | L’Érablière du Sanglier de La- chute a été récompensée lors de la soirée des Grands Prix du tourisme Laurentides 2013, remportant le prix coup de cœur du jury ainsi que celui de Laurentides j’en mange, le portail Internet agroalimentaire de la région. L’Érablière était également en nomina- tion dans le volet agrotourisme et produits régionaux. Rappelons que l’entreprise avait remporté le prix de la table d’argent pour le volet restauration de la catégorie Dévelop- pement touristique en 2010. Située sur le chemin Saint-Jérusalem, L’Érablière du Sanglier fait découvrir aux amateurs de table champêtre la venaison de sanglier, cette chair au goût sauvagement délicat. Bien connu comme étant le mets favori du personnage Obélix, le sanglier est un mets de choix de la gastronomie arden- naise. Sa viande est bien rouge, juteuse et tendre. Contrairement à son cousin le porc domestique, le sanglier a une viande très maigre qui doit être cuite lentement. La propriétaire de l’Érablière, Nathalie Ker- brat, est ravie de ces deux reconnaissances qui rappellent l’importance de la mise en valeur des produits régionaux et de l’agro- tourisme. L’an dernier, la productrice de sangliers a été nommée présidente de la Fédération des éleveurs de grands gibiers du Québec
Photo Nathalie Kerbrat
Nathalie Kerbrat en compagnie de sa fille Justine, lors de la remise des Grands Prix du tourisme Laurentides.
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