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PORTRAIT

JONATHAN ROY EXPLORATEUR DU MONDE

rat rôti sur un bâton au Laos.« J’ai mainte- nant plus confiance en moi pour pouvoir faire certaines choses », a-t-il conclu. M. Roy est revenu au Canada enmai 2017. Depuis son retour, il a terminé son livre et travaille à la reconstruction de son budget de voyage. Il a laissé son vélo et tout son équipement à Kuala Lumpur et il prévoit y retourner plus tard dans l’année pour terminer sa tournée en Asie. Son but ultime est de se rendre à la pointe sud de l’Amérique du Sud et de remonter vers le Canada. C’est à suivre.

Jonathan Roy est à la maison pour un certain temps, après avoir passé 14 mois à parcourir, à bicyclette, les différentes régions de l’Europe et de l’Asie. Il prévoit retourner bientôt à Kuala Lumpur en Malaisie, où il a laissé tout son équipement, et repartir pour la prochaine étape de ses aventures à travers le monde. —photo Gregg Chamberlain

entrevue. Cela ne l’a jamais été. Le vélo était un moyen de voir et de rencontrer des gens que je n’aurais jamais rencontrés, normalement. » Ce voyage c’était aussi unmoyen d’hono- rer lamémoire de samère qui voulait voir l’Italie, mais qui est décédée du cancer

c’est de savoir s’adapter aux circonstances et aussi faire preuve de créativité dans la résolution de problèmes. Évidemment, qui dit voyage autour du monde dit cuisine diversifiée. Jonathan Roy n’a pas hésité (peut-être un peu?) à goûter, entre autres, à des grillons frits dans le marché ouvert de Mandalay et le

GREGG CHAMBERLAIN gregg.chamberlain@eap.on.ca

L’aventurier Jonathan Roy est de retour de sonodyssée cycliste autour du monde, fort d’une expérience inouïe et des tas de souvenirs à partager. Et c’est justement ce qu’il a fait le 11 mai dernier à l’École secondaire Le Sommet de Hawkesbury. « C’est tellement un bon monde », a-t-il raconté aux élèves. C’est l’une des nombreuses présentations qu’il a faites depuis son retour au Canada. Cela en préparation du lancement officiel, le 30 mai, au Chenail à Hawkesbury, de son livre Histoires à dormir dehors. Son blogue sur ses aventures a attiré l’attention de l’éditeur québécois Vélo Québec. Il est de retour dans Prescott-Russell depuis un certain temps, après avoir passé 14 mois à parcourir environ 18 000 kilomètres, en vélo de montagne, à tra- vers 27 pays. Du port de Bristol sur la côte ouest de l’Angleterre, à travers l’Europe et l’Asie jusqu’à la ville de Kuala Lumpur en Malaisie, Jonathan Roy a campé sous le ciel étoilé dans les plaines du Kazakstan, vu le côté hors-piste de la France et d’autres pays européens, et rompu le pain avec les familles dans le calme rural des Balkans et de l’Azerbaïdjan. Il a appris beaucoup de choses lors de ses voyages. Il a vu des merveilles et a rencontré des gens formidables. Il sait qu’il y a encore plus d’aventures qui l’attendent dans ce monde beau et grand à voir. Ce qui est tout à la fois enrichissant et remar- quable. Mais ce n’est pas pour cette raison que Jonathan Roy s’est lancé un jour de mars 2017 dans cette aventure. « Ce n’était pas un exploit athlétique pour moi, a expliqué M. Roy lors d’une

CE VOYAGE C’ÉTAIT AUSSI UNMOYEND’HONORER LA MÉMOIRE DE SAMÈRE

avant qu’elle puisse s’y rendre. Jonathan Roy a expliqué, à la fois pendant l’entrevue et lors de ses entretiens avec les étudiants du Sommet, comment le rêve de sa mère l’a inspiré à tenter sa chance et à faire de son rêve de voyager dans le monde une réalité. « Nous avons toujours des rêves que nous repoussons en attendant le bonmoment, a-t-il déclaré. Il n’y aura jamais unmoment parfait pour faire quelque chose, mais il y a toujours des moments où vous pouvez vous préparer. » Au moment où il a décidé de se lancer dans son aventure, Jonathan Roy était directeur des ressources humaines pour les Comtés unis de Prescott et Russell. Il a passé une année à économiser de l’argent. Il s’est acheté une bonne bicyclette et tout l’équipement dont il avait besoin. Il a obtenu ses visas, ses permis et ses papiers. Il a dressé son itinéraire. Puis, il a fait ses adieux et est parti à l’aventure. La plupart du temps, sur les routes et les chemins qu’il suivait, M. Roy était seul. Parfois, il rencontrait d’autres personnes faisant la même chose que lui, à pied ou à vélo. Mais la plupart du temps, il était seul. Un des avantages de son voyage, a-t-il expliqué, et quelque chose qu’il a appris des gens qu’il a rencontrés le long du che- min dans les Balkans et dans toute l’Asie,

Dîner au restaurant peut être une aventure en soi, comme l’a appris Jonathan Roy lors de ses voyages hors des sentiers battus à travers l’Europe et l’Asie. —photo Gregg Chamberlain

Jonathan Roy a découvert que les animaux ont des personnalités. —photo Gregg Chamberlain

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