Carillon_2016_09_02

Le nouveau centre de santé hautement équipé

maladies mentales ou de la toxicomanie. Nous avons donc voulu regrouper, sous le même toit, tous les éléments nécessaires pour répondre aux besoins des patients et des employés », a commentéM. Leboutillier. Quel est le public visé par ces services de santé? « Des patients atteints, entre autres, de troubles divers comme l’anxiété et les situations de crise, la dépression, la schi- zophrénie, l›alcoolisme, la dépendance aux drogues, les troubles de l’humeur ou encore des symptômes bipolaires, a énuméréMarc Leboutillier. Le service en toxicomanie ac- cepte les patients à partir de 12 ans. Quant aux autres services, unminimumde 16 ans est requis pour se faire soigner. Selon l’équipe médicale du centre, le nombre de patients augmente d’année en année. « Nous pouvons recevoir entre 60 et 150 p atients par jour selon les mois, a com- menté Geneviève Arturi, directrice de Santé mentale et toxicomanie du nouveau centre. Les patients viennent ici de leur plein gré, par demi-journée ou sur rendez-vous » , a poursuivi Geneviève Arturi. En fonction des objectifs définis par le

ÉLISE MERLIN elise.merlin@eap.on.ca

Après plusieurs années et près de 2,5 mil- lions $ investis, l’Hôpital Général de Hawkesbury a ouvert son nouveau centre de santé mentale et de toxicomanie. Finis les cabinets de soins de santémen- tale et de toxicomanie établis en ville et logés dans des locaux inadaptés, les patients pour- ront désormais aller dans un seul et même établissement pour se faire soigner. Les raisons qui ont poussé l’HGH à construire ce nouveau centre de santé mentale et de toxicomanie sont simples : ces soins très spécifiques ont besoin d’installations et d’équipements les plus modernes possible pour soigner aumieux les différents troubles. L’autre raison est que l’HGHne disposait pas de services spécialisés en maladie mentale ni en toxicomanie auparavant. Ledirecteurdel’hôpital,MarcLeboutillier, explique le besoin de regroupement dans un seul édifice. « L’hôpital louait différents espaces en ville pour les traitements des

L’accueil du nouveau centre de santé mentale et de toxicomanie —photo Élise Merlin

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La salle de télémédecine qui sert à utiliser d’autres méthodes de thérapie —photo Élise Merlin

psychiatre, l›équipe soignante établit un projet individualisé aux patients. L›objectif est, bien sûr, de leur redonner le maximum d›autonomie dans leur vie quotidienne, d›où la mise en place d›activités variées et dites demédiation. Médiation cognitive, comme par exemple des ateliers mémoire, de chant et de créativité; médiation éducative, voire d›éducation thérapeutique, comme la gestion de son alimentation, ou encore la thérapie de groupe, et la télémédecine, très répandue en Amérique duNord, qui consiste à rencontrer un médecin qui est dans une autre ville, via un logiciel vidéo. La clientèle la plus à risque, ce sont les hommes de 25 à 40 ans selon l’hôpital. Les hommes sont peu enclins à rechercher des soins pour leur condition, même lorsqu’elle s’aggrave. « Ce groupe d’âge est une priorité pour la promotion de nos services et pour la démystification de la santémentale en géné- ral » a expliqu é Marc Leboutillier. Plusieurs médecins en spécialisations différentes et

autres professionnels de la santé comme des travailleurs sociaux ou encore des ergo- thérapeutes, permettraient des thérapies dynamiques et évolutives selon le besoin du patient. Un centre de santé hautement équipé L’édifice de 30 000 pieds carrés, loué par l’hôpital à l’entreprise Asco, a été construit selon le design architectural et les spéci- fications de l’HGH, dans le but ultime de répondre aux besoins des patients et du per- sonnel. Le coût des installations intérieures a été financé par l’hôpital pour la somme de 2,5 millions $. Celles-ci comprennent le système de sécurité, les finitions, lemobilier, et tout l’équipement. Lorsqu’on passe les portes de l’établissement, les fenêtres vitrées qui entourent le hall d’accueil nous laissent un avant-goût du design hors norme de ce centre de santé. Le centre est construit pour assurer unmaximumde calme et d’intimité au patient et c’est un pari réussi. Un édifice sur trois étages

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Le Carillon, Hawkesbury ON.

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Le vendredi 2 septembre 2016

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