Carillon_2011_05_18

Point de vue par : Richard Mahoney richard.mahoney@eap.on.ca

en plus rares. Les effets du déclin de

Il faut changer notre attitude

l’industrie manufacturière dans la province

de l’Ontario sont évidents partout.

possibles, de passer leurs vacances dans

n’a rien donné, sauf des maux de tête.

Souvent, quand un problème ou une

Malgré le fait que l’économie va mieux,

notre petit coin du monde.

Parlant de maux de tête, le document

occasion se présente, le plus grand obstacle

plusieurs « bons jobs » dans les usines ne

Toutes choses finissent par changer.

relate : « Partout dans Prescott et Russell,

est notre attitude.

reviendront pas. Les manufacturiers qui

Par exemple, l’agriculture est dans un

on perçoit la réglementation (tant

C’est surtout évident quand les enjeux

restent seront obligés d’investir dans les

processus constant d’évolution. Les

municipale que provinciale) comme un

concernent l’argent et les décisions

nouvelles technologies, et par conséquent,

cultivateurs sont plus productifs, plus

facteur décourageant les entreprises

d’affaires qui peuvent avoir des

engageront moins de gens. Le taux de

diversifiés et plus novateurs. La

nouvelles/existantes et manquant de

répercussions financières à long terme.

chômage, les taux d’intérêt, les guerres, les

consolidation des petites entreprises en

cohérence. On ressent le besoin d’instaurer

Et,souvent,lesecretestd’êtreouvertaux

démarches nationales et internationales, le

plus grandes se poursuit. Et qui prendra la

une coordination accrue des règlements

nouvelles idées.

prix de l’essence…C’est bien évident, il y a

relève? Les enfants des cultivateurs

dans tout Prescott et Russell et d’implanter

« On retrouve généralement dans la

beaucoup de facteurs sur lequel nous

choisissent d’autres lignes de travail alors

une approche plus simple au processus de

collectivité le sentiment que les gens

n’avons aucun contrôle. Mais ce n’est pas

que l’âge moyen des producteurs agricoles

développement. »

d’affaires et les contribuables résistent à un

impossible de collaborer et « voir le portrait

augmente.

Il n’y a pas beaucoup de surprises dans

changement qui serait bénéfique à toute la

d’ensemble ». Il y a un élément que nous

Les emplois dans les usines sont de plus

le document.

collectivité ».

pouvons changer – notre attitude.

Parexemple,onpeutlire :« Ilestessentiel

Voilà une de plusieurs constatations

qu’un plan de développement économique

qu’on peut retrouver dans un sommaire du

vienne capitaliser et bâtir sur les éléments

Plan de développement économique de la

N é d ' u n e

et les forces uniques d’une région, d’une

Société de développement communautaire

manière qui mènera à la croissance

de Prescott-Russell.

économique et à la création d’une masse

Le document contient une stratégie qui

critique d’entreprises et d’activités

aidera la région à s’épanouir.

r a c e f i è r e

d’investissement pour l’avenir. »

Les recommandations touchent

Parmi nos forces : la proximité des

plusieurs domaines.

régions métropolitaines majeures du

Par ailleurs, un thème qui revient

Canada, la disponibilité de bâtiments et de

souvent est la collaboration, jugée

par Jean-Roch Vachon

terrains à vocation commerciale et notre

nécessaire.Ilfautquetoutlemondetravaille

bilinguisme.

ensemble. Cette idée n’est pas nouvelle. De

Malgré nos défis, nous sommes contents,

fait, c’est un vœu pieux.

Mainville

selon les experts.

Tout le monde sait que l’union fait la

La qualité de vie dans Prescott et Russell

force, toute maison divisée contre elle

Les familles Mainville sont à l’honneur. Rita Mainville a participé à la préparation

est perçue comme étant très bonne, en

tombera en ruine, etc. Mais, ce n’est pas

de cette chronique généalogique pour rendre hommage à ses ancêtres paternels.

particulier par ses résidents actuels.

facile de mettre cet idéal en pratique.

Le premier ancêtre au pays est Pierre Miville dit Le Suisse, né en 1602, fils d’Isaac

L’excellence de ses écoles, la disponibilité

« Les propriétaires d’entreprises ne

et Lomène Salomé, du canton de Fribourg, Suisse. Il épouse Charlotte Maugis vers 1629

des loisirs, la qualité des soins de santé et la

voient peut-être pas un portrait d’ensemble

à Fribourg. Il nous vient de Brouage, arrondissement de Rochefort, évêché de Saintes,

beauté naturelle de la région sont quelques-

des Comtés unis ou une vision forte et

Saintonge (Charente-Maritime), France. Il arrive en Nouvelle-France à la fin du mois

uns des éléments qui contribuent à cette

coordonnée, dirigée par les Comtés unis, et

d’août 1649 avec son épouse et leurs six enfants, quatre filles et deux garçons de 9 à 17

grande qualité de vie. Les résidents locaux

cette résistance pourrait entraver toute

ans, baptisés à Brouage, patrie de Champlain. «Il obtint, en 1656, la concession d’un lot

actuels considèrent aussi que la qualité et la

possibilité de développement ou

dans la basse-ville, rue Saint-Pierre, au coin de la ruelle menant à la place Royale. Il y

diversité des options de logement

d’investissement futur », selon les experts

bâtit une petite maison à un étage, consistant en cave, chambre à feu et grenier, qui fut

disponibles dans les Comtés unis

qui ont préparé le Plan de développement

détruite dans l’incendie de la basse-ville, en 1682 ¹ ».

constituent un atout pour attirer de

économique.

Pierre était alors maître menuisier. Le 10-07-1665 à la Grande Anse (La Pocatière),

nouveaux arrivants.

En effet, parmi les faiblesses de la région,

une terre était concédée à sept Suisses du canton de Fribourg : Pierre, François et Jacques,

Parmi nos faiblesses, on retrouve un

on retrouve l’absence d’une approche

ses fils, François Rimé, François Tisseau, Jean Gueuchard et Jean Cahusin. Pierre est dit

manque de main-d’œuvre qualifiée dans

coordonnée et cohésive.

avoir 65 ans au recensement de 1667 à Lauzon. Sa sépulture a lieu le 15-10-1669 dans

certains corps de métier et professions, un

SelonlePlan,lesComtésunisregroupent

le premier cimetière de Québec, côte de la Montagne.« Peu après, sa veuve et ses deux

service public de transport très limité et un

plusieurs collectivités, ce qui rend difficile

fils créent une société pour faire la traite des fourrures. Dès l’été suivant cependant, on

faible niveau de réussite scolaire.

le seul fait d’entreprendre la planification

doit dissoudre cette société et composer avec les créanciers. En effet, lesMiville ont acheté

La région a du potentiel dans plusieurs

et le développement à long terme dans un

des marchandises à crédit, mais, à cause de la mortalité et de la maladie «chez les

secteurs.

contexte régional, étant donné la diversité

sauvages» et aussi faute de neige, ils ont connu un hiver désastreux. Cette aventure

Par ailleurs, il faut être conscient des

des besoins à l’échelle de Prescott et Russell.

marque le début de nombreux ennuis pour la famille. ¹ » Le 03-11-1672, on concède le

éléments qui peuvent empêcher la

Les entrevues menées auprès des parties

fief Miville sur la rivière Chaudière, avec l’Île Fortunée.

croissance d’une région fragile.

prenantes ont fait ressortir que les résidents

Générations

Il y a une vive concurrence pour attirer

ont de la difficulté à voir le portrait

12 e

Cybèle Génier

les touristes.

d’ensemble. Ce manque d’identité cause

n. le 22-01-1968 à Sudbury, Ont.

Afin de « vendre » Prescott-Russell, les

aussi une certaine confusion chez les

11 e

Cécile Fortier – Gérald Génier

promoteurs doivent se doter d’une

visiteurs qui se rendent dans la région.

m. le 05-08-1967 à Timmins, Ont.

compréhension commune de la manière

Ce n’est pas la première fois qu’on parle

10 e

Rita Mainville – Laurier Fortier

dont les comtés peuvent attirer une plus

de manque d’identité .

m. le 05-08-1947 à Timmins, Ont.

grande partie de ce marché touristique.

On sait que sporadiquement, au cours

9 e

Emery Mainville – Emma Demers

Les « vendeurs » savent également que

des dernières années, nos chefs de file ont

m. le 21-08-1923 à Chapeau, Qc

ce n’est jamais facile de convaincre les

suggéré qu’un nouveau nom soit trouvé

8 e

Siméon Mainville – Délia Chartrand

touristes, qui ont tellement de destinations

pour Prescott et Russell. Mais le processus

m. le 04-07-1894 à Chapeau, Qc

7 e

Joseph Mainville – Zoé Demers

m. le 31-01-1846 à Chapeau, Qc

19 500 copies

6 e

Toussaint Mainville – M. Charlotte Monette

m. le 21-10-1811 à Saint-Benoît, Qc

5 e

Pascal Miville – M. Josèphe Lebuis

m. le 07-11-1774 à Pointe-Claire, Qc

Fondé en 1947

4 e

Joseph Miville – M. Josephte Germain

Bertrand Castonguay , président, bertrand@eap.on.ca Roger Duplantie , d.g., roger@eap.on.ca

m. le 01-07-1743 à Saint-Laurent, Qc

3 e

Charles Miville – Louise-Catherine Grandin

Publié le mercredi par : La Compagnie d’édition André Paquette Inc. Imprimé par : Imprimerie Prescott et Russell 1100, rue Aberdeen, Hawkesbury, ON K6A 1K7 - Tél. : 613 632-4155 • Téléc. : 613 632-8601 www.lecarillon.ca Total Distribution totale : 19 500 copies Distribution gratuite dans le comté de Prescott, Ontario et le village de Grenville, Québec. # convention : 0040012398 Robert Savard , rédacteur en chef, robert@eap.on.ca François Bélair , développement, fbelair@eap.on.ca Yvan Joly , dir. des ventes, yvan@eap.on.ca Gilles Normand, dir. de production et de la distribution, gilles@eap.on.ca Julien Boisvenue , dir de l’infographie et du prépresse, julien.boisvenue@eap.on.ca Nouvelle : nouvelles@eap.on.ca

m.13-02-1697 à Rivière-Ouelle, Qc

2 e

Jacques Miville – Catherine de Baillon

m. le 12-11-1669 à Québec

1 re

Pierre Miville – Charlotte Maugis

Toute reproduction du contenu est interdite à moins d’autorisation écrite au préalable.

m. vers 1629 à Fribourg, Suisse

«Les Pocatois doivent leur nom à François Pollet de La Combe-Pocatière, maréchal

des logis dans le régiment de Carignan, capitaine réformé et premier seigneur des lieux,

décédé en 1672. Sa veuve, Marie-Anne Juchereau de Saint-Denis, …, hérite de la

seigneurie La Pocatière, … Elle désigne sa propriété Sainte-Anne-de-la-Pocatière, nom

que reprendront par la suite la paroisse et la municipalité de paroisse. ² »

1. http://www.genealogie.org/famille/miville/ancetreFr.htm

2. Quebec (Prov.). Commission de toponymie. Noms et lieux du Quebec :

dictionnaire illustre, #

Publications du Quebec, 2006.

Avis : En cas d’erreur ou d’omission, la responsabilité du journal ne dépasse, en aucun temps, le montant de l’espace de l’erreur en cause.

Pour votre généalogie, adressez-vous à Jean-Roch Vachon,

449, chemin Laflèche, Hawkesbury, Ont. K6A 1M8 - tél. 613-632-7678

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