Point de vue par : Richard Mahoney richard.mahoney@eap.on.ca
en plus rares. Les effets du déclin de
Il faut changer notre attitude
l’industrie manufacturière dans la province
de l’Ontario sont évidents partout.
possibles, de passer leurs vacances dans
n’a rien donné, sauf des maux de tête.
Souvent, quand un problème ou une
Malgré le fait que l’économie va mieux,
notre petit coin du monde.
Parlant de maux de tête, le document
occasion se présente, le plus grand obstacle
plusieurs « bons jobs » dans les usines ne
Toutes choses finissent par changer.
relate : « Partout dans Prescott et Russell,
est notre attitude.
reviendront pas. Les manufacturiers qui
Par exemple, l’agriculture est dans un
on perçoit la réglementation (tant
C’est surtout évident quand les enjeux
restent seront obligés d’investir dans les
processus constant d’évolution. Les
municipale que provinciale) comme un
concernent l’argent et les décisions
nouvelles technologies, et par conséquent,
cultivateurs sont plus productifs, plus
facteur décourageant les entreprises
d’affaires qui peuvent avoir des
engageront moins de gens. Le taux de
diversifiés et plus novateurs. La
nouvelles/existantes et manquant de
répercussions financières à long terme.
chômage, les taux d’intérêt, les guerres, les
consolidation des petites entreprises en
cohérence. On ressent le besoin d’instaurer
Et,souvent,lesecretestd’êtreouvertaux
démarches nationales et internationales, le
plus grandes se poursuit. Et qui prendra la
une coordination accrue des règlements
nouvelles idées.
prix de l’essence…C’est bien évident, il y a
relève? Les enfants des cultivateurs
dans tout Prescott et Russell et d’implanter
« On retrouve généralement dans la
beaucoup de facteurs sur lequel nous
choisissent d’autres lignes de travail alors
une approche plus simple au processus de
collectivité le sentiment que les gens
n’avons aucun contrôle. Mais ce n’est pas
que l’âge moyen des producteurs agricoles
développement. »
d’affaires et les contribuables résistent à un
impossible de collaborer et « voir le portrait
augmente.
Il n’y a pas beaucoup de surprises dans
changement qui serait bénéfique à toute la
d’ensemble ». Il y a un élément que nous
Les emplois dans les usines sont de plus
le document.
collectivité ».
pouvons changer – notre attitude.
Parexemple,onpeutlire :« Ilestessentiel
Voilà une de plusieurs constatations
qu’un plan de développement économique
qu’on peut retrouver dans un sommaire du
vienne capitaliser et bâtir sur les éléments
Plan de développement économique de la
N é d ' u n e
et les forces uniques d’une région, d’une
Société de développement communautaire
manière qui mènera à la croissance
de Prescott-Russell.
économique et à la création d’une masse
Le document contient une stratégie qui
critique d’entreprises et d’activités
aidera la région à s’épanouir.
r a c e f i è r e
d’investissement pour l’avenir. »
Les recommandations touchent
Parmi nos forces : la proximité des
plusieurs domaines.
régions métropolitaines majeures du
Par ailleurs, un thème qui revient
Canada, la disponibilité de bâtiments et de
souvent est la collaboration, jugée
par Jean-Roch Vachon
terrains à vocation commerciale et notre
nécessaire.Ilfautquetoutlemondetravaille
bilinguisme.
ensemble. Cette idée n’est pas nouvelle. De
Malgré nos défis, nous sommes contents,
fait, c’est un vœu pieux.
Mainville
selon les experts.
Tout le monde sait que l’union fait la
La qualité de vie dans Prescott et Russell
force, toute maison divisée contre elle
Les familles Mainville sont à l’honneur. Rita Mainville a participé à la préparation
est perçue comme étant très bonne, en
tombera en ruine, etc. Mais, ce n’est pas
de cette chronique généalogique pour rendre hommage à ses ancêtres paternels.
particulier par ses résidents actuels.
facile de mettre cet idéal en pratique.
Le premier ancêtre au pays est Pierre Miville dit Le Suisse, né en 1602, fils d’Isaac
L’excellence de ses écoles, la disponibilité
« Les propriétaires d’entreprises ne
et Lomène Salomé, du canton de Fribourg, Suisse. Il épouse Charlotte Maugis vers 1629
des loisirs, la qualité des soins de santé et la
voient peut-être pas un portrait d’ensemble
à Fribourg. Il nous vient de Brouage, arrondissement de Rochefort, évêché de Saintes,
beauté naturelle de la région sont quelques-
des Comtés unis ou une vision forte et
Saintonge (Charente-Maritime), France. Il arrive en Nouvelle-France à la fin du mois
uns des éléments qui contribuent à cette
coordonnée, dirigée par les Comtés unis, et
d’août 1649 avec son épouse et leurs six enfants, quatre filles et deux garçons de 9 à 17
grande qualité de vie. Les résidents locaux
cette résistance pourrait entraver toute
ans, baptisés à Brouage, patrie de Champlain. «Il obtint, en 1656, la concession d’un lot
actuels considèrent aussi que la qualité et la
possibilité de développement ou
dans la basse-ville, rue Saint-Pierre, au coin de la ruelle menant à la place Royale. Il y
diversité des options de logement
d’investissement futur », selon les experts
bâtit une petite maison à un étage, consistant en cave, chambre à feu et grenier, qui fut
disponibles dans les Comtés unis
qui ont préparé le Plan de développement
détruite dans l’incendie de la basse-ville, en 1682 ¹ ».
constituent un atout pour attirer de
économique.
Pierre était alors maître menuisier. Le 10-07-1665 à la Grande Anse (La Pocatière),
nouveaux arrivants.
En effet, parmi les faiblesses de la région,
une terre était concédée à sept Suisses du canton de Fribourg : Pierre, François et Jacques,
Parmi nos faiblesses, on retrouve un
on retrouve l’absence d’une approche
ses fils, François Rimé, François Tisseau, Jean Gueuchard et Jean Cahusin. Pierre est dit
manque de main-d’œuvre qualifiée dans
coordonnée et cohésive.
avoir 65 ans au recensement de 1667 à Lauzon. Sa sépulture a lieu le 15-10-1669 dans
certains corps de métier et professions, un
SelonlePlan,lesComtésunisregroupent
le premier cimetière de Québec, côte de la Montagne.« Peu après, sa veuve et ses deux
service public de transport très limité et un
plusieurs collectivités, ce qui rend difficile
fils créent une société pour faire la traite des fourrures. Dès l’été suivant cependant, on
faible niveau de réussite scolaire.
le seul fait d’entreprendre la planification
doit dissoudre cette société et composer avec les créanciers. En effet, lesMiville ont acheté
La région a du potentiel dans plusieurs
et le développement à long terme dans un
des marchandises à crédit, mais, à cause de la mortalité et de la maladie «chez les
secteurs.
contexte régional, étant donné la diversité
sauvages» et aussi faute de neige, ils ont connu un hiver désastreux. Cette aventure
Par ailleurs, il faut être conscient des
des besoins à l’échelle de Prescott et Russell.
marque le début de nombreux ennuis pour la famille. ¹ » Le 03-11-1672, on concède le
éléments qui peuvent empêcher la
Les entrevues menées auprès des parties
fief Miville sur la rivière Chaudière, avec l’Île Fortunée.
croissance d’une région fragile.
prenantes ont fait ressortir que les résidents
Générations
Il y a une vive concurrence pour attirer
ont de la difficulté à voir le portrait
12 e
Cybèle Génier
les touristes.
d’ensemble. Ce manque d’identité cause
n. le 22-01-1968 à Sudbury, Ont.
Afin de « vendre » Prescott-Russell, les
aussi une certaine confusion chez les
11 e
Cécile Fortier – Gérald Génier
promoteurs doivent se doter d’une
visiteurs qui se rendent dans la région.
m. le 05-08-1967 à Timmins, Ont.
compréhension commune de la manière
Ce n’est pas la première fois qu’on parle
10 e
Rita Mainville – Laurier Fortier
dont les comtés peuvent attirer une plus
de manque d’identité .
m. le 05-08-1947 à Timmins, Ont.
grande partie de ce marché touristique.
On sait que sporadiquement, au cours
9 e
Emery Mainville – Emma Demers
Les « vendeurs » savent également que
des dernières années, nos chefs de file ont
m. le 21-08-1923 à Chapeau, Qc
ce n’est jamais facile de convaincre les
suggéré qu’un nouveau nom soit trouvé
8 e
Siméon Mainville – Délia Chartrand
touristes, qui ont tellement de destinations
pour Prescott et Russell. Mais le processus
m. le 04-07-1894 à Chapeau, Qc
7 e
Joseph Mainville – Zoé Demers
m. le 31-01-1846 à Chapeau, Qc
19 500 copies
6 e
Toussaint Mainville – M. Charlotte Monette
m. le 21-10-1811 à Saint-Benoît, Qc
5 e
Pascal Miville – M. Josèphe Lebuis
m. le 07-11-1774 à Pointe-Claire, Qc
Fondé en 1947
4 e
Joseph Miville – M. Josephte Germain
Bertrand Castonguay , président, bertrand@eap.on.ca Roger Duplantie , d.g., roger@eap.on.ca
m. le 01-07-1743 à Saint-Laurent, Qc
3 e
Charles Miville – Louise-Catherine Grandin
Publié le mercredi par : La Compagnie d’édition André Paquette Inc. Imprimé par : Imprimerie Prescott et Russell 1100, rue Aberdeen, Hawkesbury, ON K6A 1K7 - Tél. : 613 632-4155 • Téléc. : 613 632-8601 www.lecarillon.ca Total Distribution totale : 19 500 copies Distribution gratuite dans le comté de Prescott, Ontario et le village de Grenville, Québec. # convention : 0040012398 Robert Savard , rédacteur en chef, robert@eap.on.ca François Bélair , développement, fbelair@eap.on.ca Yvan Joly , dir. des ventes, yvan@eap.on.ca Gilles Normand, dir. de production et de la distribution, gilles@eap.on.ca Julien Boisvenue , dir de l’infographie et du prépresse, julien.boisvenue@eap.on.ca Nouvelle : nouvelles@eap.on.ca
m.13-02-1697 à Rivière-Ouelle, Qc
2 e
Jacques Miville – Catherine de Baillon
m. le 12-11-1669 à Québec
1 re
Pierre Miville – Charlotte Maugis
Toute reproduction du contenu est interdite à moins d’autorisation écrite au préalable.
m. vers 1629 à Fribourg, Suisse
«Les Pocatois doivent leur nom à François Pollet de La Combe-Pocatière, maréchal
des logis dans le régiment de Carignan, capitaine réformé et premier seigneur des lieux,
décédé en 1672. Sa veuve, Marie-Anne Juchereau de Saint-Denis, …, hérite de la
seigneurie La Pocatière, … Elle désigne sa propriété Sainte-Anne-de-la-Pocatière, nom
que reprendront par la suite la paroisse et la municipalité de paroisse. ² »
1. http://www.genealogie.org/famille/miville/ancetreFr.htm
2. Quebec (Prov.). Commission de toponymie. Noms et lieux du Quebec :
dictionnaire illustre, #
Publications du Quebec, 2006.
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