WEB_ALLONS 3_22_Es lohnt sich

SAM ALLONS

03 | 2022

Dans ses bras Gérer la souffrance p. 9 Durable – mais comment ? p. 6 ÇA EN VAUT LA PEINE ! Toute une vie 30 ans d’engagement p. 5

ÉDITORIAL

SOMMAIRE 02 Éditorial Luisa Vonarburg

Luisa Vonarburg Responsable de la rédaction du SAM Allons

03 Pris sur le vif Nathanja H.

Dans ce numéro du SAM Allons, nous nous penchons sur la déclaration « ça en vaut la peine ». Il s’agit du thème annuel de SAM global. Nous sommes convaincus qu’il vaut la peine de se pencher sur les thèmes de l’épanouis- sement et de la satisfaction, ainsi que sur la quête sans fin de ceux-ci. Car il y a tant de facteurs différents qui ont une influence sur notre décision ou notre appréciation. Nos auteurs ont donc essayé de déterminer, à partir de leur point de vue personnel et de leur propre expérience, ce qui en vaut vraiment la peine. Réflexions personnelles Et si ce sujet pourrait rapidement prendre une tournure philosophique, il me tient à cœur que nous restions proches de la vie. Car cette question de savoir si et ce qui en vaut vraiment la peine détermine en quelque sorte notre vie. N’est-ce pas ? C’est ce que je vis moi-même en ce moment : arrivée à la fin de mes études, je me demande si cela en vaut vraiment la peine. Est-ce que cela vaut la peine de renoncer à des loisirs, d’avoir une charge de travail plus importante ou moins de flexibilité ? Mais probablement que je me pose cette question trop tôt. N’est-ce pas ? Quelques minutes pour vous Alors que le monde autour de nous devient de plus en plus fou, ce SAM Allons doit vous permettre de vous concen- trer quelques minutes sur vous et sur Dieu. Les histoires de nos auteurs devraient vous inspirer pour avoir une vision à long terme de votre vie. C’est ce dont on a parfois besoin. Dans ce sens, je vous souhaite que ces quelques minutes d’immersion dans l’univers de nos pays d’engagement en vaudront la peine.

04 Accompagnement holistique Pasteur Aristarque

05 Toute une vie d’engagement Hannah W.

vie

06 Une plus durable Michelle Pfister

08 Après 20 ans de ProVIDA adeus Beatrice Ritzmann

09 Dans Ses bras Sarah Gauthey

10 IMP-actes 11 Rester au courant Publications de SAM global

Luisa Vonarburg, communication PS : Avez-vous déjà lu notre article de blog au sujet de l’écriture inclusive ?

fr.sam-global.org/news/gmeinsam-uberdacht

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PRIS SUR LE VIF

12 Ce que nous laissons derrière Cédric C.

Envisagez-vous un engagement avec SAM global ? J’étais dans cette situation et je me demandais si cela valait la peine de quitter ma famille, mes amis, mon environne- ment et ma culture habituelle. Comment cela se passe- rait-il ? C’est avec ce qui me semblait être 1 000 ques- tions que je me suis rendue à Winterthour au bureau de SAM global, la base au pays, pour le premier entretien. On m’a assurée que cela en vaudrait la peine ! Je me suis dit : « On verra bien... » Maintenant, plus d’un an après cet entretien, je peux dire : « Oui, ça en vaut la peine ! » C’est un enrichissement pour ma vie. Je fais souvent l’expérience de Dieu d’une manière différente et aussi plus consciente que dans ma vie d’avant. J’ai souvent vécu comment Il m’a protégée lorsque j’étais en route en moto-taxi et que je pensais : « Ça va mal fi- nir ». Ou comment Dieu m’a donné la force et la moti- vation au bon moment pour mener à bien mes activités avec les enfants, qui ont toujours beaucoup plus d’éner- gie que moi. Mais la découverte d’une nouvelle culture est également passionnante : la ponctualité qui n’est pas tout à fait celle de la Suisse, les promesses qui ne le sont pas toujours ou la nourriture différente. Mon équipe a par exemple pu participer à un mariage, pas vraiment compa- rable aux mariages européens. De temps en temps, je peux rendre visite à des amis ou aux chauffeurs de moto-taxis que j’appelle le plus souvent, et on se moque affectueu- sement de mes faibles connaissances de la langue peule. Ce qui m’étonne toujours ici, c’est la nature magnifique, souvent un peu cachée, mais incroyablement belle. J’asso- cie la chute d’eau sur la photo à une véritable aventure :

13 Est-ce que cela doit toujours en valoir la peine ? Albert Zimmerli

14 Une question importante Simon G.

14 Un moment historique Jürg Pfister

15 JOBS

Travailler chez SAM global

16 Au gré des événements Mouvements de personnel

pour l’atteindre, nous avons dû nous frayer un chemin à travers les buissons, escalader des troncs d’arbres couchés et traverser une rivière à gué. Mais comme vous pouvez le voir, cela en valait la peine. Je suis là depuis un bon mo- ment et ça en vaut tellement la peine que j’ai même décidé de prolonger mon engagement.

18 Pouls financier Peter Röthlisberger

Titre : Ces deux femmes produisent de l’huile de palme au mi- lieu de la ville de Kissidou- gou. Généralement, les gens aiment se faire prendre en photo. Ces deux étaient un peu intimidées, mais aussi fières.

Nathanja H. Court-terme chez ActionVIVRE Sud Guinée

Pour des raisons de sécurité, nous ne mentionnons pas les noms de fa- mille de nos collaborateurs à l’étranger.

03

TOUTE UNE VIE D’ENGAGEMENT En octobre prochain, cela fera 40 ans que je suis partie pour la première fois au Cameroun. Mi- mars de cette année, le jour du retour de mon dernier engage- ment officiel dans ce pays, le ver- set biblique du jour était : « Sou- viens-toi de tout le chemin que l’Éternel, ton Dieu, t’a fait faire pendant ces 40 années dans le désert... pour connaître les dispo- sitions de ton cœur… » Deutéro- nome 8.2 tissage pouvait être intéressant lorsqu’il y avait un lien logique avec le quotidien et le travail ! Entre-temps, nombre de ces personnes ont obtenu des diplômes et plusieurs d’entre elles sont devenues responsables de maternités, de labora- toires ou d’équipes cliniques entières et font vraiment bien leur travail. De- puis plusieurs années, la responsabili- té globale du travail médical est entre les mains des Africains. J’ai donc pu me consacrer davantage à d’autres tâches. S’enrichir mutuellement

Les temps changent Il y a 40 ans, l’idée dominante dans le travail transculturel était : « Nous ap- portons quelque chose aux Africains. » Il était question d’espoir, de la Bonne Nouvelle du Dieu d’amour qui, par l’in- termédiaire de Jésus, a rendu possible une relation avec Lui-même. Mais com- ment transmettre ce message d’égal à égal ? Comment aider nos amis à le comprendre sans les brusquer ? Et com- ment le vivre au quotidien ? De plus en plus, les collaborateurs transcultu- rels et les personnes locales ont décou- vert que nous pouvions apprendre les uns des autres et nous compléter mu- tuellement. Par exemple, en Afrique, les relations sont plus importantes que la ponctualité. Et les Africains savent mieux que nous vivre dans l’adversité et faire preuve de patience. Ce qui en a certainement valu la peine, c’est l’investissement dans la formation et l’accompagnement. Avec des collè- gues transculturels, nous avons for- mé des collaborateurs africains dans le travail médical pendant des années et même des décennies, nous les avons in- tégrés dans les réflexions et les planifi- cations. Petit à petit, ils ont pris des res- ponsabilités et nous les avons coachés. La plupart du temps, les jeunes diplô- més ont pu suivre une formation interne pour se familiariser avec les tâches à ac- complir dans les cliniques. Marqués par une formation scolaire théorique avec beaucoup d’apprentissage par cœur, mettre en pratique ce qu’ils avaient appris était nouveau pour eux. Ils ont donc découvert à quel point l’appren-

Souvent, il faut beaucoup de persévé- rance pour amener des changements. Lors d’un engagement de longue du- rée, les volontaires ont la chance de bien connaître la culture et la langue. La confiance mutuelle peut naître et grandir. Et peut-être qu’avec le temps, les fruits des efforts deviennent visibles. Les courts-termes peuvent enrichir les équipes grâce à leurs connaissances spé- cialisées ou à de nouvelles idées, ou créer des espaces de liberté pour les collaborateurs à long terme, afin qu’ils puissent se concentrer sur leurs tâches et leurs contacts. Seul Dieu peut juger si cela en valait la peine, et ce qui en valait la peine ! Pour ma part, je peux en tout cas dire que je considère ces nombreuses années pas- sées en Afrique comme un grand enri- chissement.

J’ai moi aussi marché pendant 40 ans - mais 40 ans de désert ? Bien sûr, il y a eu des périodes de sécheresse, des difficul- tés, des conflits, de l’épuisement et des revers. Mais c’était le chemin qui était prévu pour moi. Il y a eu de la faiblesse et des doutes, et j’ai parfois été déçue de moi-même. Mais Jésus était là, Il ne m’a jamais abandonnée. Est-ce que cela en valait la peine ? En 40 ans, j’ai appris à m’adapter : le va- et-vient permanent entre différentes cultures, le fait de me sentir chez moi dans des mondes si différents - ou de ne pas savoir où je suis chez moi, des constellations d’équipes à la fois belles et compliquées, l’enrichissement par des collaborateurs de cultures très dif- férentes, le fait de devoir régulièrement dire au revoir à des collègues et des per- sonnes de référence devenues chères, la découverte d’une autre culture et d’une autre façon de penser, l’accomplisse- ment de tâches intéressantes avec des priorités toujours différentes, des pay- sages fascinants associés à une résis- tance nécessaire à de grandes chaleurs.

Hannah W. Ancienne collaboratrice au Cameroun

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adeus au revoir

APRÈS 20 ANS DE ProVIDA –

pour la plupart, pendant plusieurs an- nées au cours des treize ans d’ouverture du foyer pour garçons Girassol.

cer. Par exemple, un travail de construc- tion d’église est en cours dans la favela de Jurunas, fortement influencé et sou- tenu par l’équipe ProVIDA. La vision de l’équipe brésilienne de création d’églises ne correspond pas tout à fait à celle de SAM global pour le Brésil. Pour cette raison ainsi que pour diverses autres, SAM global a décidé de trans- férer l’entière responsabilité du projet à l’association brésilienne à la fin de l’an- née. C’est un grand défi pour l’équipe de ProVIDA, car pour l’instant, on ne sait pas encore si et comment ils trou- veront les moyens financiers. Il est tou- tefois encourageant de voir comment, depuis l’annonce de cette décision, plu- sieurs donateurs brésiliens ont pu être gagnés et comment les communautés locales prennent un peu plus de res- ponsabilités. Avec l’équipe de ProVI- DA, nous sommes donc engagés ces derniers mois dans un processus inten- sif d’échange et de coaching. Nous souhaitons vivement que le tra- vail de ProVIDA puisse se poursuivre encore longtemps, même sous une autre forme, et que de nombreuses personnes défavorisées puissent continuer à vivre des changements. Nous continuerons à entretenir des relations amicales à l’avenir, même si notre collaboration officielle prendra fin.

Le projet ProVIDA a été fondé en juin 2002 en tant qu’association brésilienne, avec pour vision d’ai- der des enfants et jeunes défavo- risés de la grande ville de Belém à mener une vie digne et à s’inté- grer dans leurs familles, la société et l’Église. Les collaborateurs de ProVIDA ont commencé à rendre visite aux enfants et aux jeunes dans les favelas (bidon- villes). Différents programmes de loisirs et extrascolaires ont été mis en place pour soutenir les enfants à l’école (avec des programmes d’écoles maternelles, d’aide aux devoirs, d’alphabétisation) et pour les occuper intelligemment pen- dant les moments hors de l’école. Du courage et de l’espoir pour la jeunesse Grâce aux clubs d’enfants, aux activités sportives, aux divers cours de loisirs et aux camps, les enfants et les jeunes sont aujourd’hui encore non seulement oc- cupés de manière judicieuse, mais aus- si renforcés dans leur développement et encouragés dans leurs compétences de vie. De plus, les collaborateurs les traitent avec respect, acceptation et amour. C’est quelque chose qu’ils ne vivent pas souvent dans leur quotidien. Les visites régulières dans les prisons pour mineurs sont également très ap- préciées et plus d’un jeune a ainsi repris courage et espoir pour sa vie. L’amour, l’acceptation et l’encourage- ment ont également été vécus par plus de 60 garçons qui ont trouvé un nou- veau foyer pendant quelques mois ou,

Grâce à cet amour du prochain vécu et à la transmission de valeurs chrétiennes de base et d’histoires bibliques, beau- coup de ces enfants et adolescents ont appris à connaître la force transforma- trice de Dieu dans leur vie et sont deve- nus depuis des personnalités matures. Bien sûr, il y a aussi beaucoup d’en- fants et de jeunes qui, malgré leurs ef- forts, n’ont pas réussi à « prendre pied » dans la vie ou sont tombés dans la dé- linquance. Malgré cela, les collabora- teurs s’accordent à dire que l’inves- tissement dans ces jeunes en vaut et en a valu la peine, car les résul- tats positifs l’emportent ! Remise après 20 ans Beaucoup de choses ont changé dans le projet ces dernières années et le proces- sus de nationalisation continue d’avan-

Beatrice Ritzmann Responsable de pays

pour l’Angola et le Brésil, responsable du personnel

08

CE QUE NOUS LAISSONS DERRIÈRE Il y a presque quatre ans, nous arrivions à Kissidou- gou en Guinée. Dans les premières semaines, une question nous a beaucoup habités : est-ce que ça vaut la peine d’être là ? Est-ce que ça vaut la peine de déraciner notre famille, et en particulier nos en- fants de 9 et 11 ans, pour nous retrouver dans une petite ville de brousse à 600 km de la capitale ? Au- jourd’hui, la réponse est clairement : oui, ça en a valu la peine ! faible recul. Nous laissons derrière nous du matériel didac- tique et des animatrices formées. La lutte contre les MGF est un combat long et difficile, mais nous pouvons dire que ça vaut la peine de le poursuivre.

Durant ces quatre ans, l’EPEG est passée – et passe encore – par une crise profonde. Il y a eu des moments où nous nous sommes demandé : à quoi bon former des pasteurs et encou- rager des leaders ? Mais Dieu nous a permis de rencontrer des hommes et des femmes qui cherchent à Le servir de tout leur cœur et à mettre Sa Parole en pratique. Là encore, ça vaut la peine de persévérer avec foi et espérance. Le Christ utilise Son Église pour être sel de la terre et lumière du monde.

Au niveau familial tout d’abord. Il y a eu des moments dif- ficiles, mais nous avons tellement ap- pris, tous les quatre. Nous avons vécu des temps forts de partage et d’unité. Nous nous sommes serré les coudes pour traverser les épreuves, que ce soient les maladies, les difficultés à se faire des amis, ou le manque d’eau au robinet. Nous avons grandi dans notre amour les uns pour les autres et dans notre amour pour Dieu dont nous avons (re)découvert la bonté et la fidélité. Ce n’est pas facile de tout quitter, mais ça en vaut la peine ! Dans le domaine de la lutte contre les mutilations génitales féminines (MGF), nous avons participé au développement des projets de nos partenaires de l’église protestante évan- gélique de Guinée (EPEG). Nous avons vu de nombreuses jeunes filles préservées de cette terrible coutume. Nous avons vu des exciseuses « déposer les couteaux » et de nombreuses femmes et hommes, comprendre que cette tradition est des- tructrice. Nous avons entendu des ONG de premier plan louer les avancées significatives réalisées par l’EPEG, alors que cette pratique ne connaît ailleurs dans le pays qu’un très

Par moment, il nous a semblé qu’un projet avait de la peine à décoller. C’était le cas par exemple des grou- pements pour l’épargne et la création de micro-entreprises. Pourtant, nous avons pu transmettre des valeurs telles que la confiance et l’honnêteté qui ont permis à ces groupes de comprendre que les relations sont la base du suc-

cès. Là encore, ça en a valu la peine.

Et si, au moment des aurevoirs, il nous arrive parfois de dou- ter du fruit de notre engagement, nous sommes reconnais- sants pour ces familles qui nous disent en substance : « Même si ce n’était que pour nous que vous êtes venus en Guinée, ça en valait la peine ! »

Cédric Ch. Ancien collaborateur en Guinée

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EST-CE QUE CELA DOIT TOUJOURS EN VALOIR LA PEINE ?

soustraire à l’influence de notre envi- ronnement. Trop souvent, nous nous concentrons tellement sur ce qui se passe autour de nous que nous en ou- blions notre vie intérieure. Ce « tou- jours plus, toujours plus vite et toujours

la peine. Je pense à Joseph, qui a été en- fermé pendant des années. Grâce à lui, Dieu a sauvé toute une nation de la fa- mine. Ou à Paul, que Dieu a façonné en secret pendant treize ans afin de le préparer à ses tâches importantes. Et

Qui évalue si quelque chose en vaut la peine ou non, si c’est utile, si l’effort est justifié ? Qui ou quoi décide ici et, plus passionnant en- core, qui a le droit de le faire ? Ce qui en vaut la peine peut être très subjectif. Pour certains, la longue at- tente à la caisse pour obtenir un bil- let pour un match de football est tout à fait rentable. D’autres sont prêts à se lever à 4 heures du matin pour admirer un lever de soleil, justement parce que cela en vaut la peine, parce que l’effort est jugé inférieur au bénéfice escomp- té. Nous basons souvent notre évalua- tion de la rentabilité de quelque chose sur notre expérience ou sur nos idéaux et nos valeurs. Est-ce que le plus rapide est toujours le meilleur ? L’idée que tout doit être rentable se re- trouve dans tous les domaines de la vie : du monde professionnel à nos loisirs, en passant même par nos églises et notre vie spirituelle. Un « rendement » aus- si élevé que possible doit être atteint. Les fournisseurs d’accès à internet ne sont pas les seuls à faire de la publicité pour la vitesse : tout doit être toujours plus rapide et nous voulons obtenir ou atteindre le plus de choses imaginables avec le moins d’efforts possible. Cela n’arrive pas toujours consciemment, mais nous pouvons difficilement nous

qu’en était-il de Jé- sus lui-même ? Ce n’est qu’à l’âge de trente ans qu’Il a commencé à exer- cer son ministère, pour trois ans. Jé- sus n’aurait-il pas accompli davan- tage s’Il avait pu

mieux » peut même devenir dangereux. C’est le cas lorsque ce n’est plus pos- sible, par exemple à cause d’une mala- die, de circonstances ou d’un manque de forces. Et ensuite ? Un coup d’œil à la

Trop souvent, nous nous concentrons tellement sur ce qui se passe autour de nous que nous en oublions notre vie intérieure.

nature nous apprend que les choses de- vraient être pensées autrement. Nous y trouvons, outre la période de récolte, des phases de repos ainsi que des pé- riodes de floraison et de maturation. Mais nous avons largement perdu la ca- pacité de supporter les périodes de ja- chère ou d’attente. La peur de perdre du temps ou de le gaspiller est trop grande. Dieu ne fait pas de calculs économiques ! N’est-ce pas ? Dieu donne à des termes comme « ren- dement », « rentabilité » ou « effica- cité » une signification très différente de la nôtre. Pour de nombreuses per- sonnes dans la Bible, nous ne réalisons qu’après coup, lorsque nous connais- sons toute l’histoire, que cela en valait

agir pendant dix ans ? Non, Jésus était le seul à vivre à cent pour cent dans la volonté de Dieu. Il ne faisait que ce qu’Il voyait le Père faire (Jean 5.19). Il savait toujours ce qu’il fallait faire et quand il le fallait. Et c’est là que se trouve la clé, le secret de l’efficacité à la suite de Jésus-Christ : faire ce que Dieu a pré- paré pour nous (Éphésiens 2.10). Une seule parole, prononcée dans la volon- té de Dieu, peut changer des situations en bien et être « rentable » aux yeux de Dieu. Cela nous soulage et nous motive.

Albert Zimmerli Responsable du secrétariat

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Peter Röthlisberger Co-responsable finances

Est-ce que ça en vaut la peine ? Combien faut-il investir ? En combien de temps un rendement doit-il être POULS FINANCIER

visible ? Est-ce que cela en vaut la peine ? Nous nous posons ces questions en particulier dans les domaines d’ac- tivité que nous sommes en train de mettre en place ou dans lesquels nous sommes en train de passer le relais aux personnes locales. Jésus a raconté la parabole d’un semeur qui a semé du blé. Plusieurs grains sont tombés sous les épines, sur un sol rocailleux ou sur le chemin et n’ont pas pu porter de fruit. Mais la semence qui tombait dans la bonne terre produi- sait un très grand rendement.Nous ne recevons pas toujours immédiatement une promesse de don important pour de nouveaux projets, et il n’est pas toujours clair, au début d’une analyse complète des besoins, sur quel domaine de travail nous devons mettre l’accent. Dans tous les cas, nous dépendons de la grâce et de la direction de Dieu. Nous sommes très reconnaissants pour tous les dons qui nous sont parvenus au cours du premier semestre. En comparaison directe avec l’année précédente, ils sont malheureusement inférieurs d’environ 10%. Cela s’explique notamment par des dons importants et uniques et par un legs, reçus l’année dernière. Par rapport au budget, nous avons également encore un gros obstacle à franchir : malheureusement, seuls 34% des dons et legs nécessaires à l’équilibre des comptes ont été récoltés. Cette année, l’objectif de dons est de près de 4 millions de francs. Nous prévoyons des coûts plus élevés que l’année dernière, par exemple pour la mise en place de nouvelles zones de travail en Asie et pour l’installation de nouvelles équipes en Guinée. En raison de l’évolution positive des taux de change d’une part et du fort renchérissement dans les pays d’intervention d’autre part, le montant des dépenses ef- fectives changera encore un peu. Nous avons souvent eu l’occasion de voir comment Dieu a pourvu à nos besoins et comment une grosse lacune dans l’objectif des dons a pu être comblée. Nous attendons donc avec impatience et confiance les mois à venir. Nous sommes convaincus qu’il vaut toujours la peine d’investir dans nos organisa- tions partenaires et nos projets, de lancer de nouvelles choses et de transmettre ce qui a fait ses preuves d’une ma- nière bonne et durable, même si nous ne pouvons pas en voir directement les fruits. Nous vous remercions de vous joindre à nous en cette période de défis. Merci de nous permettre de compter sur vous pour le passage aux nouvelles factures QR pour vos ordres permanents. Si vous avez encore besoin d’aide, n’hésitez pas à nous contacter.

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But 1’980’000

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But 990’000

Entrées 680’000

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1 er trimestre

2 ème trimestre

3 ème trimestre

4 ème trimestre

IMPRESSUM Rédaction Luisa Vonarburg Graphisme SAM global Luisa Vonarburg Impression Jordi SA, Belp Traduction A. Bolliger, C. Dentan, M. Deriaz, R. Gindroz, J-P. Habegger, J. Klinger, C. Reifsteck, J-M. Tapernoux Siège central SAM global, Wolfensbergstrasse 47, CH-8400 Winterthur Tél +41(0)52 269 04 69 CCP : 84-1706-5 IBAN : CH58 0900 0000 8400 1706 5 BIC : POFICHBEXXX Secrétariat romand SAM global, Impasse de Grangery 1, CH-1673 Ecublens Tél +41(0)24 420 33 23 Tél portable : + 41(0)76 565 81 20 ecublens@sam-global.org www.sam-global.org/fr Diffusion du SAM Allons 2 300 exemplaires / 4x par année Banques d’images Archives de SAM global p. 32 unsplash.com / Hu Chen Belgique SAM global, Rue Chapelle Emmanuel

Aide-enseignant/e en Guinée (court terme) Tu souhaites vivre une aventure après le bac, l’apprentissage ou les études ? Tu es passionné/e par le travail avec les enfants, tu cherches un job qui ait du sens et tu peux t’imaginer travailler quelques mois à l’étranger comme aide-enseignant/e ? Dans le projet ProESPOIR en Guinée, tu travailleras étroitement avec notre famille de collaborateurs et tu les soutiendras dans la formati- on scolaire et le développement de leurs enfants à l’aide du matériel pédagogique disponible. Un pays d’engagement ensoleillé et chaud t’attend, dans lequel tu pourras découvrir une nouvelle culture. Intéressé/e ? Alors pose ta candidature et lance-toi dans l’aventure !

NOUS SUIVRE @samglobal.org_fr SAM global est une organisation sans but lucratif, fondée en 1889. Avec de nombreux collaborateurs européens et locaux, SAM global fournit un travail de développement durable dans onze pays : Angola, Brésil, Burkina Faso, Cambodge, Ca- meroun, Chine, Guinée, Inde, Né- pal, Sri Lanka et Tchad. SAM glo- bal travaille dans le monde entier en collaboration avec des églises pro- testantes-évangéliques, des orga- nisations partenaires locales et des œuvres de bienfaisance. De nom- breux bénévoles s’engagent aussi pour ce travail.

SAM signifie Serve And Multiply (servir et multiplier) : nous désirons servir des gens de différentes cultures et religions dans leur intégralité, se- lon l’exemple que nous a laissé Jé- sus-Christ, afin qu’ils puissent faire l’expérience pratique de l’amour de Dieu, et la partager avec d’autres. Le siège principal se trouve à Winter- thour (Suisse). Il existe des représen- tations de SAM global à Ecublens/ FR (Suisse), en France et en Belgique.

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Prochaine édition en novembre :

Code d'honneur Ehrenkodex

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Soyez fermes, inébranlables. Travaillez de mieux en mieux à l’œuvre du Seigneur, sachant que votre travail n’est pas sans

résultat dans le Seigneur.

1 Corinthiens 15.58

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