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Rivière des Outaouais : la disparition de l’unité 47 inquiète

embarcations privées sont assurées par la GCC lorsqu’elles sont en service sur les eaux. Formés en sauvetage maritime, les bénévoles sont là pour venir en aide aux plaisanciers en détresse et aussi pour faire de la prévention. Des inspections de courtoisie permettaient également de sensibiliser les usagers tout en vérifiant les équipements radio et de sécurité. « Durant les semaines des vacances de la construction, il y a toujours sept ou huit personnes qui s’échouent près du barrage, a précisé Patrick Oligny. Avant, la Garde côtière appelait les sauveteurs bénévoles pour ça, car la SQ ou l’OPP ne se déplacent pas s’il n’y a pas vraiment d’urgence. Notre temps de réponse était rapide, car nous avions trois bateaux dans la région. (…) S’il y a un feu, est-ce que les pompiers vont être capables d’y aller pour porter secours rapidement ? Si quelqu’un est en panne ou a besoin d’aide, combien de temps va-t-il attendre ? Si quelqu’un en panne appelle la Garde côtière, cette dernière ne va pas appeler la police pour ça. Il y a des gens qui vont peut-être attendre longtemps sur les eaux. » Puisque les services policiers n’offrent pas le service de remorquage et que ceux au privé peuvent coûter des centaines de dollars de l’heure, les plaisanciers en panne ou échoués devront trouver une nouvelle alternative à la GCAC. « Ils peuvent faire un appel à tous avec la radio maritime, mais cela ne veut pas dire qu’un bateau va se pointer rapidement, a conclu Patrick Oligny. Cela faisait près de 15 ans que l’unité était dans la région. (...) Selonmoi, c’est une perte pour les gens d’un service gratuit, rapide et efficace. »

STÉPHANE LAJOIE stephane.lajoie@eap.on.ca

Les plaisanciers sur la rivière des Outaouais ont perdu de fiers alliés en cas de détresse. En effet, l’unité 47 de la Garde côtière auxiliaire canadien a été dissoute. L’absence des embarcations de l’unité est, selon Patrick Oligny, un ancien membre de la Garde côtière, une grande perte sur le plan de la sécurité. « L’unité 47 couvrait du barrage de Carillon jusqu’à Ottawa, a précisé Patrick Oligny. La Garde côtière a annoncé, il y a plusieurs années, qu’elle avait l’intention de fermer l’unité 47 car, selon eux, la zone de la rivière des Outaouais ne faisait pas partie de leur territoire de recherche et sécurité. La décision a été prise l’été dernier mais, comme la saison était déjà commencée, ils ont attendu à cette année. » C’est enmars dernier que la Garde côtière (GCC), lors de la signature d’une entente de contribution avec la Garde auxiliaire (GCAC), a exclu toute activité hors du territoire de desserte, en ce qui concerne le domaine du sauvetage maritime et de la sécurité nautique. Selon le président de la section québécoise de la GCAC, Léopold Béchette, « les services fournis hors du territoire couvert ne sont pas admissibles au remboursement selon l’entente ». La dissolution de l’unité 47 après 15 ans de service serait également par « souci d’uniformité », puisque la rivière des Outaouais n’est pas couverte par la GCAC dans le secteur des Grands Lacs. Bien que les sauveteurs de la GCAC soient bénévoles et non-rémunérés, leurs

À VOUS TOUS, MILLE MERCIS ET ENCORE MERCI Toutes les activités et festivités entourant la célébration du 125 e font désormais partie de l’histoire. Grâce à votre participation soutenue, le comité directeur et les équipes de bénévoles se sont dépassés pour organiser des rencontres où les paroissiens et les paroissiennes se réunissaient pour fraterniser autour d’un thème commun : «Regards sur notre passé, vision vers l’avenir». Lors du banquet de clôture où un peu plus de 325 personnes se réunissaient pour célébrer les accomplissements de l’année jubilaire, le président Monsieur Jean-Marc Lalonde a bien souligné le rôle des jeunes des écoles élémentaire et secondaire. Ils représentent la relève et nous avons le devoir de les encourager. Fiers de leur héritage, ils forgeront le futur de la Très-Sainte-Trinité. Bref, vous aurez compris que le succès du 125 e ne repose pas sur une personne mais bien sur l’eŒort collectif de nombreux bénévoles de la communauté paroissiale. Leurs noms furent mentionnés lors du banquet de clôture et les photos des équipes ‘gurent dans le livre-souvenir. Sachez qu’ils apprécient beaucoup vos bons mots et témoignages; c’est en somme leur salaire. En‘n, c’est à notre tour de vous remercier.

Livre-souvenir

La distribution du livre-souvenir va bon train. Plusieurs dizaines d’appels téléphoniques furent logés pour inviter les personnes à venir chercher leur(s) copie(s). Veuillez communiquer avec Denis Ouimet (446-6207) pour votre copie si ce n’est déjà fait. Une deuxième impression sera possible mais dépendra de l’intérêt. Veuillez placer vos commandes au numéro ci-dessus avant le 30 juin. Quelques copies sont disponibles au Musée Clarence-Rockland.

La suite de cette chronique

Le 125 e anniversaire de la Très-Sainte-Trinité étant terminé, la chronique actuelle prendra ‘n avec le numéro de la semaine du 8 juin 2015. Merci de nous avoir accompagnés tout au long de l’année jubilaire. Toujours avec la collaboration des Éditions André Paquette, l’équipe du livre-souvenir se penchera sur une suite éventuelle qui sera étroitement associée au patrimoine franco-ontarien. Cette nouvelle chronique nécessitera la collaboration de personnes-ressource des communautés suivantes : Bourget, Chéné, Clarence Creek, Cumberland, Curran, Hammond, Plantagenet, Rockland, St-Pascal-Baylon, Wendover (Renseignements : Denis Ouimet 613-446-6207).

Avec la dissolution de l’unité 47, les plaisanciers perdent un réseau d’entraide important sur la rivière des Outaouais.

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