Carillon_2012_08_08

Point de vue

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La technologie améliore l’accès aux soins dans la région

La vague bleue

Les conservateurs provinciaux dans la région sont confiants, encore une fois. Ils étaient confiants et convaincus, il y a un an lors de la campagne électorale de 2011, que leur candidate, Marilissa Gosse- lin, gagnerait dans le comté de Glengarry- Prescott-Russell. Mais, malgré une performance impres- sionnante, Mme Gosselin n’a pas réussi et la tradition libérale, qui date de 1981, était préservée. Par ailleurs, le gagnant, Grant Crack, n’a pas gagné par une marge énorme – seule- ment par 1353 voix. Ce résultat donne espoir aux militants bleus de GPR que la prochaine fois, les conservateurs reprendront une des rares circonscriptions rurales qui sont représen- tées par les libéraux. Un indice de leur confiance est le fait que deux personnes convoitent l’investiture. Mme Gosselin ne se représentera pas comme porte-bannière du Parti conserva- teur mais elle demeure impliquée dans la politique. Elle a déjà endossé Roxane Vil- leneuve-Robertson qui se présente contre Jocelyn Ferguson. Roxane Villeneuve-Robertson, de Max- ville, est la fille de Noble Villeneuve, un an- cien ministre conservateur d’Agriculture et Affaires francophones à Queen’s Park. Elle a grandi sur une ferme de bœuf et tra- vaille actuellement pour la Fondation de l’hôpital Mémorial à Alexandria. Elle dit qu’elle connaît les défis que les agriculteurs font face à, et le travail as- sidu qu’ils doivent faire afin de mettre de la nourriture sur nos tables. Elle promet qu’elle garantira que l’industrie agricole et les problèmes ruraux soient une priorité pour un gouvernement PC. Jocelyn Ferguson, de Bourget, possède de l’expérience en gouvernement munici- pale et en agriculture. Elle est propriétaire d’une ferme de lapin et de chèvre laitière, et une fondatrice de la Coopérative des Agriculteurs de Chèvre de l’Ontario. Les conservateurs répètent le même message que leurs confrères et consœurs au niveau fédéral – les libéraux ne con- naissent pas l’agriculture parce que la plupart de leurs votes vient des centres urbains majeurs. Comme de raison, le thème sera répété lors de la prochaine campagne électorale. Et c’est fort possible que cette fois, les électeurs de GPR écouteront l’hymne des bleus. Il faut dire qu’au cours des derniers cinq ans, la « machine bleue » dans la région a fait une montée solide. L’aile régionale du Parti conserva- teur a été virtuellement invisible depuis l’élection de 2007, quand le vétéran libéral Jean-Marc Lalonde a poursuivi le long règne des libéraux dans le comté provin- cial. Les militants ont commencé le travail de résurrection des Tories en même temps que le conservateur Pierre Lemieux a mis fin au règne des Libéraux sur la scène fé- dérale dans Glengarry-Prescott-Russell en 2007. L’ancien comté de Prescott-Russell était un territoire conservateur pour des dé-

cennies, avant 1981, quand le libéral Don Boudria a défait Albert Bélanger. Après que M. Boudria ait fait le saut sur la scène fédérale, en 1984, Jean Poirier l’a rempla- cé à Queen’s Park. M. Lalonde a été élu en 1995 quand M. Poirier s’est retiré. M. Lalonde a facilement gagné quatre élections. Lors de l’élection d’octobre 2007, Jean- Marc Lalonde avait remporté une victoire totale, recueillant 24 525 votes ou 60 % du suffrage exprimé. Le candidat conservateur Denis Pom- mainville a terminé deuxième, avec 11 018 voix, soit 27 % du suffrage. En troisième, on retrouvait Karolyne Pickett, du Parti vert, avec 2348 votes, ou 5,8 % des voix. En quatrième place, la candidate du Nouveau Parti démocratique, Josée Blanchette, avait recueilli 2301 votes, ou 5,7 % du suffrage. Par ailleurs, les chiffres étaient très dif- férents lors du dernier vote en octobre de 2011. M. Crack a récolté 17 344 voix, ou 43,14 pour cent de tous les ballots. Mais les libéraux ont vu leur pourcentage du suf- frage exprimé diminuer de 17 pour cent. Dans le même temps, Mme Gosselin a reçu 15 991 voix, ou 39,77 % du suffrage et les conservateurs ont vu leur pourcent- age du suffrage monter de 12,57 pour cent. Pour les néo démocrates, la vague fé- déral orange n’était pas sentie assez pour créer une victoire historique pour le NPD ici. Mais le parti a bien amélioré son total. Représenté par Bonnie Jean-Louis, qui a eu 5711 voix, le NPD a reçu 14,2 pour cent du suffrage, ou 8,5 pour cent de plus com- paré à 2007. Tandis qu’il était plus fort que le NPD en 2007, le Parti Vert, représenté par Taylor Howarth, a reçu 2 pour cent des ballots. Sur l’échelle provinciale, par exemple, le Premier ministre Dalton McGuinty a gardé le pouvoir avec un gouvernement minori- taire. Mais les libéraux ont perdu quatre points en terme de popularité; les néo- démocrates ont amélioré leur part du suf- frage de cinq points et les conservateurs de trois points. Les chiffres démontrent que les gens de l’Ontario, il y a un an, n’étaient pas complètement satisfaits du gouverne- ment libéral. Les électeurs avaient envoyé un avertissement à M. McGuinty mais ils n’avaient pas assez confiance dans les au- tres chefs. Actuellement, le chef du PC Tim Hudak et le leader du NPD, Andrea Horwath, gagnent de l’expérience et profitent de l’occasion d’expliquer leurs plate-formes respectives aux électeurs. Le gouvernement tente de nous dire que les libéraux sont les meilleurs gérants des denrées publiques. Plusieurs choses peuvent changer en- tre maintenant et la prochaine campagne électorale en Ontario. Mais on peut dire que les conservateurs dans Glengarry-Prescott-Russell ont de bonnes raisons d’être confiants, encore une fois.

ficie tout particulièrement aux collectivités rurales. Le nouveau projet de prestation de soins infirmiers au moyen de la téléméde- cine offre un exemple du travail effectué par le RLISS de Champlain en collaboration avec ses partenaires du domaine de la santé pour améliorer la santé des résidents, ainsi que leurs expériences au sein du système de santé », selon Chantale LeClerc, chef de la direction avec le RLISS. « La télémédecine supprime les obstacles géographiques et accroît l’accès à des ser- vices de santé essentiels. Les patients pour- ront avoir l’esprit plus tranquille, sachant qu’il est plus facile d’accéder au savoir et à l’expertise médicale au moyen de cette technologie », a dit le docteur Ed Brown, chef de la direction, Réseau télémédecine Ontario. La télémédecine croît de façon stable dans la région de Champlain. En 2011-2012, environ 22 600 situations de télémédecine clinique ont eu lieu dans la région, compar- ativement à 15 700 environ l’année précé- dente. La majorité de ces situations avaient trait à des spécialités médicales comme la psychiatrie, la dermatologie, la néphrologie (reins) et la pédiatrie, ainsi que des examens de contrôle du diabète et des consultations auprès d’infirmières et de diététiciennes. Neuf nouvelles infirmières et nouveaux infirmiers spécialisés en télémédecine ont déjà été embauchés sur le territoire du RLISS de Champlain. Six autres postes devraient être comblés bientôt. et accroît l’accès à des services de santé essentiels La télémédecine supprime les obstacles géographiques

HAWKESBURY | L’Hôpital Général de Hawkesbury fait partie des institutions qui participent au programme télémé- decine, une initiative qui se sert de la technologie afin d’améliorer l’accès aux soins. Un nombre croissant des résidents de la région de Champlain bénéficieront de soins spécialisés plus près de leur domi- cile grâce à l’embauche, par le Réseau lo- cal d’intégration des services de santé de Champlain, de 15 nouvelles infirmières et nouveaux infirmiers spécialisés en té- lémédecine. Cela signifie que les patients auront un accès amélioré aux soins de santé et moins de distance à parcourir. Ils verront également une augmentation des types de services de santé offerts à plus de 150 endroits sur le territoire du RLISS de Champlain. Le personnel infirmier spécialisé en télémédecine profite de la technologie de pointe pour mener des évaluations et consultations virtuelles auprès des pa- tients, effectuer de la formation et mettre en commun le savoir. La télémédecine permet aux professionnels de la santé de prodiguer des soins cliniques au moyen de systèmes bidirectionnels de vidéo- conférence en direct et d’équipement diagnostique connexe. Par exemple, le personnel infirmier spécialisé en télémédecine peut rencon- trer un patient dans un endroit rural et transmettre directement de l’information telle que les lectures de tension artérielle et de fonction respiratoire à un médecin situé dans un hôpital spécialisé à Ottawa. Hawkesbury est parmi les quatre nou- veaux centres d’accueil de la téléméde- cine qui ont été établis. Les autres sont à Lanark, Pembroke et Ottawa. Le RLISS de Champlain investit 951 000 $ annuellement dans du nouveau per- sonnel infirmier spécialisé en téléméde- cine. « La télémédecine facilite la prestation de services de santé de qualité le plus près du domicile possible, ce qui béné-

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Bertrand Castonguay , président, bertrand@eap.on.ca Roger Duplantie , d.g., roger@eap.on.ca François Bélair , développement, fbelair@eap.on.ca Yvan Joly , directeur des ventes, yvan@eap.on.ca

Publié le mercredi par : La Compagnie d’édition André Paquette Inc. Imprimé par : Imprimerie Prescott et Russell 1100, rue Aberdeen, Hawkesbury, ON K6A 1K7 - Tél. : 613 632-4155 • Téléc. : 613 632-8601 www.lecarillon.ca Distribution totale : 19 500 copies Distribution gratuite dans le comté de Prescott, Ontario et le village de Grenville, Québec # convention : 0040012398 Gilles Normand , dir. de production et de la distribution, gilles.normand@eap.on.ca Julien Boisvenue , dir. de l’infographie et du prépresse, julien.boisvenue@eap.on.ca Nouvelle/News : nouvelles@eap.on.ca Toute reproduction du contenu est interdite à moins d’autorisation écrite au préalable.

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