Carillon_2019_03_28

de 2016 a montré que plus de 10 000 véhicules suivent cet itinéraire. Le cinquième sur la liste est le tronçon du chemin Landry, du chemin de comté 8 dans la Cité de Clarence-Rockland. L’an dernier, le comptage a révélé une moyenne de près de 5700 véhicules pour ce tronçon de route. M. Clermont a fait

remarquer que l’une des raisons qui explique une telle donnée c’est que de nombreuses personnes l’utilisent comme voie de contournement pour se rendre à Ottawa et en revenir. Ils suivent Landry jusqu’à Baseline. Ils empruntent ensuite Baseline jusqu’à Canaan, qui croise la route de comté 17 et la route 174 d’Ottawa.

Né d’une race FIÈRE CHÉNIER

—photo fournie

La Seigneurie, Centre de généalogie et d’histoire de Hawkesbury , présente les ancêtres d’Édouard Chénier, époux de Simone Proulx. Yves St-Jean a préparé cette lignée pour leur rendre hommage. Bertrand Chenay, Sieur de La Garenne, originaire d’Yffiniac, diocèse de Saint-Brieuc en Bretagne, était marchand à Québec. Il est le fils de Nicolas et Catherine de Lavingne (sic). Veuf de Marie Madeleine Bélanger, fille de François Bélanger, seigneur, et de Marie Guyon. Bertrand, trente-quatre ans, épouse Élisabeth Auber à Québec le 7 août 1656 alors qu’elle n’en avait que treize. Élisabeth lui donna cinq filles et trois fils. On sait que sa deuxième femme, Élisabeth Aubert, était âgée de dix-sept ans et lui de quarante-neuf lors de leur mariage. De cette seconde union naquirent deux fils, Louis en 1678 et Jean Baptiste en 1682. Bertrand mourut le 16 janvier 1683, deux mois après la naissance de son 2e fils et inhumé le lendemain à Québec. Il avait acheté du seigneur Jean de Lauzon l’arrière-fief de Lothainville que ses héritiers liquidèrent par la suite. À peine deux semaines après le décès de Bertrand, Élisabeth se remaria le 4 février 1683 avec le futur cartographe, hydrographe et géographe du roi, Jean Baptiste Louis Franquelin, dont le père Guillaume fut procureur de Louis de Buade de Frontenac, gouverneur de la Nouvelle-France de 1672 à 1682 et de 1689 à 1698. C’est ce même Frontenac qui avait répondu à Messires ces anglais : « quant à votre général, qu’il sache que je n'ai point de réponse à lui faire que par la bouche de mes canons et à coups de fusils » ! Élisabeth, âgée de 39 ans seulement, mourut enmer le 7 novembre 1693 lors du naufrage du Corossol, navire du roi. « Avec elle, périssent aussi huit de ses 13 enfants ainsi que deux servantes : Quatre enfants nés d’un précédent mariage l’accompagnaient : Élisabeth 22 ans, Charles Bertrand, 20 ans, Françoise, 18 ans, et Anne Agnès, 12 ans, ainsi que trois filles nées du deuxième lit : Marie Jeanne, 7 ans, Geneviève Marguerite, 5 ans, et probablement Marie Josèphe âgée de moins d’un an. » 1 GÉNÉRATIONS 9 e 8 e Winceslas Chénier, cult. – Alexandrine Thibodeau, fille d’Alphonse, rentier, et Marcelline Larivière m. le 1919-01-07 à Saint-Hermas, Qc 7 e Hermas Chénier, cult. – Cordélia Pilon, fille de Bienvenue Pilon, cult., et Vitaline Legault/ 6 e Louis Chenay, cult. – Marguerite Lacasse, f. de Jacques et Josephte Réaume m. le 1839-07-29 à Saint-Hermas, Qc 5 e Jean Chené – Marguerite Mainville, f. de Charles, laboureur, et Marguerite Michaux m. le 1801-05-11 à Saint-Eustache, Qc 4 e Charles Chaisné – Marie Louise Croteau, fille de François et Geneviève Costé m. le 1761-02-02 à Saint-Antoine-de-Tilly, cté Lotbinière, N.-F. 3 e Charles Chenay – Marie Geneviève Dumas, fille de Charles et Marie Geneviève Garant m. le 1736-06-26 à Saint-Antoine-de-Tilly, cté Lotbinière, N.-F. 2 e Jean Baptiste LaGarenne – Élizabeth Boucher, fille de Jean et M. Magdeleine Paré, vve de Julien Maufils m. le 1703-07-08 à Sainte-Anne-de-Beaupré, N.-F. 1 re Bertrand Chesnay – Élisabeth Auber, fille de Claude, notaire royal, et Jacqueline Lucas m. le 1671-02-04 à Château-Richer, N.-F. Que se passe-t-il en Nouvelle-France lorsque Bertrand et Élisabeth fondent leur foyer ? Pendant les premières années de la colonisation, jusqu'à la fin du XVIIe siècle, la vie des colons en Nouvelle-France est marquée par de constantes contraintes : conditions climatiques auxquelles il fallut s'adapter, éloignement de la métropole, commerce incertain avec la France et les Antilles, etc. Les habitants doivent donc se suffire à eux-mêmes dans la mesure du possible en produisant leurs propres denrées, en adaptant des méthodes et des techniques françaises aux réalités nord-américaines et en s'appropriant des éléments culturels des nations autochtones environnantes. Ces conditions créent bien sûr un milieu propice au développement des corps de métier locaux, et bientôt apparaît une petite bourgeoisie coloniale qui stimule la production de biens et de services. De cette manière, les capitaux ne sont pas drainés vers la métropole : en achetant les produits locaux, les colons se trouvent à favoriser un certain enrichissement. Édouard Chénier – Simone Proulx m. le 1942-06-13 à Saint-Hermas, Qc Deslauriers, de Clarence Creek, Ont. m. le 1881-07-19 à Saint-Hermas, Qc La graphie des patronymes est celle des actes eux-mêmes.

Les cinq routes les plus achalandées de Prescott-Russell se trouvent toutes dans le comté de Russell, une situation qui s’expliquerait par le déplacement de résidents de la région qui se rendent travailler à Ottawa tous les jours. —photo Gregg Chamberlain

CINÉMA

trouvent toutes dans le comté de Russell. La deuxième et la quatrième sur la liste sont le chemin de comté 28, aussi connu sous le nomde rang Saint-Guillaume, ainsi que la rue Notre-Dame à Embrun. La route de comté 28 relie le canton de Russell à l’autoroute 417, la principale route de banlieue vers Ottawa, et le nombre de véhicules variait de 8000 à 12 500 par jour lors du dernier comptage de la circulation en 2017. La rue Notre- Dame fait partie du chemin de comté 3, qui s’étend du village de Saint-Isidore, dans lamunicipalité de La Nation à l’ouest, jusqu’à la limite entre Prescott-Russell et Ottawa sur la route 41. Le compte de la circulation pour le chemin de comté 3 oscillait de 6000 véhicules par jour près du village de Casselman à plus de 9300 le long de la section de la rue Notre-Dame, dans le village d’Embrun, lors du comptage de 2016. La troisième sur la liste est la route de comté 2, aussi connue sous le nom de chemin Russell, le long de la section allant du village de Cheney vers les liens routiers avec Ottawa. Le compte de la circulation

Grenville (Qc)

LAURENTIAN CINEMA LAURENTIAN

819-242-3131

STARTING FRIDAY MARCH 29

Collaborateur : Yves St-Jean

ALSO

À nos lecteurs, Si vous souhaitez publier votre lignée généalogique dans cette chronique, veuillez communiquer avec La Seigneurie, Centre de généalogie et d’histoire de Hawkesbury à l’adresse courriel suivante : info@seigneurie- hawkesbury.ca Si vous désirez vous départir de photos de famille, plutôt que lesmettre aux rebuts, La Seigneurie les accueillera avec plaisir.

FRIDAY AND SATURDAY 7:00 SUNDAY MATINEE AT 1H30 MON TUES WED AT 6H45 FRANCAIS: DIM ET JEUDI À 6H45 FIVE FEET APART

1 http://histoiresdancetres.com/lapierre/le-destin-tragique-delisabeth-auber/ 2 https://fr.wikipedia.org/wiki/Nouvelle-France

Pour faire votre généalogie, adressez-vous à La Seigneurie, centre de généalogie et d’histoire, Bibliothèque publique de Hawkesbury, 550, rue Higginson, Hawkesbury, Ont. K6A 1H1

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