Reflet_2021_12_22

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PLANTER DES ARBRES DE NOËL

Yvon Brabant among his conifers. —photo Charles Durocher/

dit qu’ils n’avaient pas le temps. Y’avaient trop de choses à faire, mais là ils prennent le temps de venir choisir un arbre en famille pour décorer leur salon. » Aperçu de la clientèle #PJTÊ#SBCBOU GBJUQBSGPJTBGGBJSFBWFD d’autres entreprises qui vendent des arbres EF/PÌM NBJT MBQMVTHSBOEFQBSUEFTFT recettes provient des familles qui achètent MFVSBSCSFEF/PÌMTVSQMBDFjø0OGBJUBGGBJSF avec très peu d’entreprises. Y’en a qui sont venus l’année dernière, pis y’aurait pratique- ment acheté la moitié de tout ce que j’avais, fait que là j’aurais plus un arbre au-dessus de quatre pieds sur mon terrain. » La plupart des clients viennent de la SÊHJPOEF1SFTDPUUFU3VTTFMM NBJTDFSUBJOT DMJFOUTWJFOOFOUEFQMVTMPJO:WPO#SBCBOU affirme que des clients viennent d’Orléans, d’Ottawa, de Lachine, de Cornwall et même de Smiths Falls pour acheter leur arbre de /PÌMDIF[MVJ Impact environnemental Contrairement à ce qu’on pourrait penser, l’éveil d’une conscience environnementale populaire n’a pas eu un effet de refroidisse- NFOUBVOJWFBVEFMJOUÊSËUEFTHFOTQPVSMFT BSCSFTEF/PÌMOBUVSFMTjø.PJDFRVFKFGBJT  c’est mieux pour l’environnement, affirme .POTJFVS#SBCBOU-FTBSCSFTBSUJàDJFMT contiennent plein de produits qui ne sont QBTCJPEÊHSBEBCMFT$FTPOUEFTQSPEVJUT qui sont nocifs pour l’environnement et pour la santé des humains. »

de 12 500 arbres. La plupart des arbres sont des sapins Fraser et des sapins bau- NJFS jø$FTU MÆEFEBOTRVF KFNFEJSJHF  DPOàF.POTJFVS#SBCBOU-FTTBQJOTTPOU plus faciles à transporter parce que leurs branches sont plus molles. J’ai des épinettes blanches, des épinettes bleues, mais c’est de moins en moins vendeur. Ces arbres-là perdent plus facilement leurs épines parce que les robes sont plus épaisses, plus volu- NJOFVTFT GBJURVFMFTBJHVJMMFTÆMJOUÊSJFVS NFVSFOU-FTHFOTQFOTFOURVFTJVOBSCSF perd ses épines il ne doit pas être bon, mais c’est tout le contraire, c’est parce qu’il pousse bien qu’il perd ses épines. » Depuis ses débuts, l’entreprise s’est diversifiée, notamment en investissant dans la production d’érables à sucre. « J’ai planté 700 érables à sucre. On a une cinquantaine d’arbres matures en ce moment et on fait notre propre sirop d’érable. D’ici deux ans, on devrait en avoir environ 200. » -BQSPEVDUJPOEVOBSCSFEF/PÌMFTU un processus qui peut prendre entre sept ÆEJYBOT TFMPO:WPO#SBCBOU-BQMVQBSU des arbres coupés sont donc plutôt jeunes, car les plafonds de hauteur normale ne permettent pas que les arbres soient plus HSBOETRVFTFQUQJFETFUEFNJ .BJT JM ZBBVTTJEFTHFOTRVJ WFVMFOU EFQMVTHSPTBSCSFTFURVJPOUEFTNBJTPOT BTTF[HSBOEFTQPVSMFTBDDPNNPEFS jø6OFQFSTPOOFBDPVQÊVOTBQJOEF QJFET6OFBVUSFQFSTPOOFBDPVQÊVOF

épinette de 12 douze pieds. La robe était HJHBOUFTRVF FMMFEFWBJUBWPJSQSFTRVF QJFETEFMBSHF GBJURVFÉBQSFOERVBTJNFOU une chambre d’espace juste pour l’arbre de /PÌM&UÉBQSFOEQBTNBMQMVTEFCSBTQPVS le transporter… ». Rendement de la ferme ©CJFOEFTÊHBSET  MB SÊDPMUFEFDFUUF année est décevante aux yeux du proprié- taire. Celui-ci affirme avoir perdu près de 70 % de croissance cette année en raison EFTNBVWBJTFTDPOEJUJPOTNÊUÊPSPMPHJRVFT « Certains arbres auraient dû être presque VOQJFEQMVTHSBOETø$PNNFDFVYMÆ QBS exemple, ils sont beaux, mais ils sont un petit peu slim. J’aurais pensé que la robe ÊUBJUQPVSHSPTTJS/PSNBMFNFOU  MB SPCF aurait dû prendre au moins six à huit pouces. Je les trouve encore beaux mes arbres, mais je sais ce qu’ils auraient pu être. » 4FMPO.POTJFVS#SBCBOU  MBEFNBOEF QPVS MFTBSCSFTEF/PÌMFTUBIVSJTTBOUF depuis l’an dernier. « L’année passée ça a été spectaculaire, je ne m’attendais pas à ça. Je me suis fait vider complètement. J’en ai vendu au-dessus de 500. La dernière TFNBJOFKBJÊUÊPCMJHÊEFGFSNFSMFTDIBNQT de sapin. ». -FDVMUJWBUFVSBUUSJCVFDFSFHBJOEJOUÊSËU à un effet de la pandémie COVID-19. « Avec la COVID, on a vu un intérêt spectaculaire QPVS MFTBSCSFTEF/PÌM.FT WFOUFTPOU BVHNFOUÊEF-FTHFOTTPOUQMVT désireux de faire une activité familiale pour DSÊFSEFTMJFOT"WBOUÉBMFTHFOTPOBVSBJU

CHARLES DUROCHER charles.durocher@eap.on.ca

Depuis près de vingt ans, Yvon Brabant est propriétaire de Boisé Brabant, une pépinière d’arbres de Noël près de Casselman. « J’ai acheté la ferme il y a 19 ans. Je prenais ma retraite et je voulais quelque chose de rassembleur pour ma famille. C’était ça mon idée, c’était de faire une affaire de famille. J’ai trois enfants et neuf petits-enfants et je voulais faire quelque chose avec eux. ». :WPO#SBCBOU BVQBSBWBOUGPODUJPOOBJSF  n’avait aucune expérience de cultivateur autre que celle d’avoir été élevé sur une ferme. « Je connaissais certaines choses, mais il y avait beaucoup à apprendre parce que c’est particulier de faire pousser des sapins. ». L’idée d’élever des arbres pour les vendre Æ/PÌM MVJFTUWFOVFEVQSPQSJÊUBJSFQSÊ - cédent. Celui-ci avait une petite pépinière d’épinettes qu’il vendait comme arbres de /PÌMQPVSMFTHFOTEFMBSÊHJPO « La terre est très pauvre ici. J’ai essayé de faire pousser du foin, mais ça ne poussait pas. C’est du foin qui n’était pas assez de bonne qualité pour les animaux. Les épinettes et les sapins, c’est ça qui pousse le mieux ici. ». Fonctionnement de la ferme #PJTÊ#SBCBOUDPNQUFBDUVFMMFNFOUQMVT

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